La bible du football espagnol, Marca, s'est penchée dans son édition d'hier sur le «cas Feghouli», l'international algérien, auquel il a réservé un long article sous le titre «Feghouli recupera la sonrisa» (Feghouli retrouve le sourire»). Il faut dire que depuis la reprise de la préparation, à la mi-juillet, le meneur de jeu du club Che ne cesse de fournir la preuve de son regain de forme. Les derniers tests amicaux de l'équipe valencienne aux USA ont montré un Feghouli pas très loin de son niveau d'il y'a deux saisons. Pour le journal, le secret de cette résurrection s'appelle Miroslav Djukic, le coach serbe de Valence qui a pris en main l'équipe après le départ d'Ernesto Valverde. «Djukic me recommande toujours des choses à améliorer et je l'écoute. Tactiquement, il a une perception différente de Valverde. Il aime nous laisse jouer au ballon. J'aime son jeu et je sais que je vais profiter de ses conseils pour réussir cette saison », dira l'ancien Grenoblois certainement marqué par l'épisode connu avant de partir à la CAN-2013, mais surtout après son retour de la sélection. A cette époque, Valverde lui a fait subir un traitement indigne d'un joueur qui était un élément de base dans l'échiquier d'Emery Unaï, l'ancien technicien espagnol du FC Valence. Feghouli ne voudrait pas se remémorer cet épisode, mais plutôt se tourner vers l'avenir.«Maintenant, j'apprécie la façon avec laquelle l'équipe joue, ce que l'entraîneur veut. Je m'aperçois surtout que mes coéquipiers sont également heureux. Cela fonctionne mieux quand tout le monde a la même vision», explique-t-il. Feghouli qui dit avoir eu plusieurs entretiens avec Djukic et un autre avec le nouveau président du club, Amadeo Salvo trouve que Valence a changé. Et l'Algérien veut se sentir une des clés des prochaines réussites des «Sang et Or». «Avec le nouveau président et l'entraîneur, l'équipe a beaucoup changé et j'espère rivaliser pour être parmi les meilleurs et aller loin aussi bien en coupe du Roi qu'en Europa League. Nous avons 23 joueurs de bonne qualité et il y a une bonne ambiance», assure Feghouli qui pense que le départ, cet été, de Soldado sera difficile à combler. «Le rôle de Soldado était de marquer, l'équipe a joué pour lui. Maintenant, on va faire de notre mieux pour avancer. Il faut dire qu'aujourd'hui les équipes défendent et attaquent ensemble», fait-il remarquer. «Donner plus en attaque» L'Algérien, qui devient, aux côtés d'Ever Banega, le second animateur de l'équipe, gonflé pour donner des passes de soldat, sait qu'il doit désormais contribuer davantage au jeu d'attaque de son team. «Je n'aime pas parler de moi, je préfère parler de l'équipe. Ne lisez pas ce que dit l'entraîneur à la presse. Je le vois tous les jours et j'ai une bonne relation avec lui et son équipe. Nous sommes tous très heureux», affirme Feghouli qui explique que la large victoire contre l'Inter Milan a généré un sentiment de tranquillité absolue, à l'intérieur et dans l'entourage de l'équipe. Pour l'international algérien, le travail mené pendant cet été commence à porter ses fruits. «Nous étions tous silencieux car vous pouvez travailler dur et puis tout gagner. La préparation devrait aller lentement. Nous sommes heureux parce que quand vous gagnez, tout fonctionne toujours mieux. Il faut juste continuer à écouter l'entraîneur et continuer à s'améliorer. Le plus important est d'être prêt pour le début de saison contre Malaga», précise-t-il.
