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Karim TABBOU :
«La crise de confiance profite au pouvoir»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 09 - 2013

Pour le porte-parole de l'UDS, Karim Tabbou, le pouvoir a œuvré pendant 20 ans et plus, à tuer dans l'œuf, toute initiative participant à tirer la société algérienne vers le haut, au point de provoquer une crise de confiance profonde et surtout à effet dérisoire : une jeunesse qui se moque de son propre sort.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir)
L'ex-secrétaire général du Front des forces socialistes (FFS), Karim Tabbou, aujourd'hui porte-parole de l'Union démocratique et sociale (UDS), pense que ce que vit aujourd'hui l'Algérie est le pire des scénarios qui puisse être «conçu» pour l'avenir d'une nation.
Même s'il reste optimiste, manifestant sa grande confiance pour le génie du peuple algérien, afin de renverser la donne, il remet néanmoins en question ce qu'il qualifie d'attitude opportuniste et dérisoire. Il évoque justement cette manœuvre qui consiste à «priver les Algériennes et les Algériens, de tout développement, qu'il soit culturel, social, économique et surtout intellectuel», dans le seul but de perpétuer la survie d'un système qui se nourrit de mépris et de mensonges, en s'appuyant sur une éphémère rente pétrolière. Ce qui a provoqué à ses yeux, un effet dérisoire, c'est-à-dire un réflexe fabriqué chez une jeunesse qui dénie toute initiative qu'elle soit politique, culturelle, sociale ou autre. Un réflexe d'autodestruction, de tout ce qui peut tirer la société algérienne vers le haut. Née d'une perte de confiance profonde, ce fatalisme dont souffre la société algérienne, fait que «le pays n'a jamais atteint un tel niveau d'immoralité, de désespoir et de désordre social». Mais Karim Tabbou qui appelle à une prise de conscience chez la société civile, explique que l'inaction a permis aux cercles obscurs, «la généralisation de la corruption et sa banalisation, l'institutionnalisation des pratiques sectaires et régionalistes...», qui pèsent lourdement sur «l'unité et la cohésion nationale», étant donné que le pays «est sujet à toutes les évolutions négatives» et que, surtout, «l'Etat est déliquescent et le risque de son anéantissement est bien réel». D'où la nécessité, pour le porte-parole de l'UDS de faire de la politique plutôt que d'opter pour la chaise vide. «Le pire des politiques c'est de ne pas faire de politique», conclut-il, tout en précisant que dans pareils cas ce sont les «autres qui feront de la politique à vos dépens». Pour mettre à la lumière du jour toutes les difficultés bureaucratiques, auxquelles son parti a eu à faire face, Karim Tabbou a usé d'une phrase qui résume le reste : «C'est plus facile, en Algérie, de constituer une association de malfaiteurs qu'un parti politique.» En soutenant que le législateur a délibérément créé des vides juridiques dans la législation algérienne, afin de permettre au pouvoir une certaine approximation et surtout flexibilité dans l'interprétation de la loi, le conférencier persiste et signe : «Nous avons su dès le départ que notre combat politique allait commencer avant même de créer le parti qui serait appelé à l'encadrer.» Une manière d'avouer, qu'il faut faire dans la «politique justifiée», avant d'espérer avoir le sigle qui y sied. Chose que d'ailleurs, il a totalement rejetée suivant ses insinuations, insistant encore plus sur la nécessité d'un changement de cap sérieux dans le pays. «Le cas contraire serait tourner le dos à l'espoir », martèle-t-il. La solution que propose l'UDS, explique Karim Tabbou, pour justement œuvrer à ce changement de cap, du moins au niveau de son parti politique, c'est de «ne pas faire semblant que le pays fonctionne». Enfin Karim Tabbou, qui rappelle que le dossier constitutif de l'UDS a été déposé le 10 mars 2013, fait savoir que l'autorisation a été accordée le 17 juillet, pour tenir le congrès, évoquant une série de pratiques bureaucratiques que les 95 membres fondateurs ont eu à subir, souvent pour un simple document attestant la nationalité ou encore l'extrait de naissance (S12). Enfin, sur les 95 membres fondateurs de l'UDS, Karim Tabbou a tenu à préciser que 53 sont de formation universitaire.


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