Cette fois-ci les citoyens n'en peuvent plus, et on s'achemine tout droit vers une paralysie totale de certains secteurs vitaux au développement local. Si dans certaines villes de l'Ouest, le carburant se fait rare, ces derniers jours dans la wilaya de Tlemcen, la plupart des stations-services sont fermées. Les approvisionnements se font de plus en plus rares et avec un quota réduit de 50%, peu sont les automobilistes qui préfèrent s'aventurer pour remplir le quart du réservoir. La situation est intenable pour tout le monde et malheureusement aucune solution ne se profile à l'horizon pour la levée de cet embargo. Au niveau des trois stations dans la commune de Mansourah, plus de 300 véhicules en moyenne sont stationnés quotidiennement, le long de l'autoroute en attendant l'arrivée des camions-citernes de Naftal. Le vendredi, jour de la grande prière, est sacrifié.Un taxieur nous déclare qu'il n'a guère le choix : «Je dois faire la chaîne avant l'appel de la prière, c'est le seul moment où l'on peut espérer mettre un peu d'essence pour travailler deux ou trois jours, et si ça continue comme ça je changerai de métier, ça dure depuis 2011 et personne n'a pu solutionner ce problème qui touche cette wilaya». Ce qui est de plus en plus incompréhensible, c'est que les hallaba ont été chassés et les services de sécurité ont plutôt fait du bon boulot, on ne voit plus ces poussiéreux R25, R21 et Mercedes au niveau des stations, le problème est ailleurs, c'est Naftal qui est pointée du doigt, sur ce point tout le monde est d'accord, pourquoi priver une wilaya de 1 million d'habitants de son quota en matière de carburant ? Selon certaines informations qui circulent tous les citoyens se préparent pour une journée de protestation et une grande marche en direction du siège de Naftal à Remchi. D'autres citoyens préconisent une autre forme de contestation, boycotter massivement les prochaines échéances électorales. Les conséquences de cette situation sont parfois très graves, le vendredi dernier il y avait plus dune centaine de véhicules qui attendaient près de la station de Bouhanak, c'est alors qu'éclata une violente bagarre entre deux jeunes pour une question de place, un drame a été évité de justesse, car l'un des protagonistes tenait un poignard à la main. Durant cette bagarre personne n'a fait attention à un automobiliste qui avait perdu connaissance à l'intérieur de sa voiture, il était là depuis plus de deux heures à faire la chaîne, il avait perdu connaissance, et a failli mourir. C'est grâce à une femme qui était derrière lui que l'alerte a été donnée. Cette personne diabétique n'a dû son salut qu'à la solidarité des gens présents. C'est une image bien triste qu'offre la capitale des Zianides en ces moments de crise. Cela fait maintenant plus d'une semaine que des centaines de voitures sont immobilisées, certains ont préféré laisser leur véhicule en stationnement au niveau des grands boulevards du centre-ville et prendre le bus ce qui a fait dire à un professeur d'université «ça me rappelle l'embargo de 1973 imposé à l'Occident ; mais que peut-on reprocher à Tlemcen qui paye, seule, le prix de cette crise». Quand on sait que dans les pays développés, le transport intervient à hauteur de 35% dans la croissance économique, il vaut mieux ne pas se poser de questions sur le manque à gagner généré par cette crise qui touche la plupart des villes de l'Ouest et Tlemcen en particulier. M. Zenasni La rue Mostaganem (Oran) Le tronçon de tous les dangers pour le tramway Sur l'itinéraire du tramway d'Oran, s'il y a bien un tronçon où ce moyen de transport redouble de vigilance, roule moins vite, klaxonne souvent, c'est bien sûr à la rue Mostaganem, tout juste entre le boulevard Emir Abdelkader et l'avenue de Saint-Eugène, en plein centre-ville d'Oran ! Et pour cause : une bonne partie de ce passage, lors de son aménagement, a été conçu pour n'abriter que les rails du tramway, et non les voitures. De ce fait, les enfants des quartiers limitrophes, profitant de cela, se complaisent à l'investir tout au long de la journée, pour en faire ni plus ni moins leur terrain de foot. Certes, depuis la nuit des temps à Oran, faute d'aires de jeux, les enfants pratiquent le football dans les rues, pour le grand désagrément des conducteurs de véhicule qui passent. Ce spectacle est devenu monnaie courante ces dernières années. Mais là, il s'agit d'un tramway, un moyen de transport roulant à toute allure, et ne pouvant, contrairement aux voitures, «freiner sec». C'est dire s'il est de toute première urgence, pour les responsables de la Setram, de remédier à cela. Certes, les agents placés ici et là tout le long de ce tracé somment les enfants d'aller jouer ailleurs, mais hélas, bien souvent, ils manquent d'autorité à l'encontre de ces bambins. La faute, ici, incombe à tout le monde : à l'APC, qui ne s'attelle pas à créer des aires de jeux pour les enfants, les laissant ainsi exposés aux dangers de la rue ; aux responsables de la Setram, qui manquent d'autorité, mais encore, aux parents de ces enfants, souvent démissionnaires, et qui laissent leur progéniture jouer dans des endroits aussi dangereux. Exemple illustratif : il y a moins d'une semaine de cela, trois enfants étaient assis sur le rebord du trottoir, à quelque dizaines de centimètres à peine des rails du tramway. Lorsque celui-ci est arrivé, il a dû dans un premier temps considérablement ralentir, avant de se mettre à klaxonner, sommant les trois enfants à reculer un peu. Ces derniers, ne bougeant pas d'un iota, lui ont crié : «Tu peux passer, on est loin de toi, on ne bouge pas !». C'est dire à quel point ils peuvent être inconscients du danger auquel ils s'exposent. Enfin, il faut savoir aussi que tout le long de ce passage, les éléments de la police étant inexistants, des motards (et même certains automobilistes) roulent sur le tracé du tramway, alors que cela est strictement interdit. Tout cela pour dire qu'il est impératif d'entreprendre des mesures fermes, et cela avant qu'un malheur n'arrive. Amel Bentolba MOSTAGANEM Arrestation d'un voleur de cuivre Les services de la Sûreté urbaine du 8e arrondissement ont réussi à arrêter en flagrant délit un jeune homme de 23 ans spécialisé dans le vol des câbles de cuivre destinés à la vente sur le marché des déchets ferreux, a-t-on appris hier, auprès de la cellule de communication de la Sûreté nationale. Le mis en cause a été neutralisé au moment où il brûlait des câbles pour en extraire le cuivre dans le parc de Kharrouba. Fort heureusement, un simple contrôle de routine a permis d'appréhender le malfaiteur et de récupérer 5,850 kg de cuivre. Après son audition, le mis en cause a reconnu avoir commis plusieurs vols de câbles dans la wilaya. Il a été présenté devant le procureur de la République de Mostaganem et écroué pour le grief de vol et de destruction de biens de l'Etat. Il s'avère que la marchandise volée devait être acheminée vers Maghnia (Tlemcen) point de transit et il semblerait que ce métal précieux est très demandé chez nos voisins. A. B. Relizane Un cadavre découvert dans un domicile à Ammi Moussa La ville d'Ammi Moussa s'est réveillée hier avec l'annonce de la découverte d'un homme âgé de 70 ans mort dans des circonstances tragiques. Un vieil homme natif de la commune d'Ammi Moussa, qui vivait avec son fils et ses deux petits-enfants, a été découvert sans vie par ses voisins. Le défunt portait des traces de coups sur le corps. La triste nouvelle a fait le tour des communes avoisinantes. Le corps de l'infortuné a été déposé au niveau de la médecine légale de l'Etablissement hospitalier public de proximité de la ville d'Ammi Moussa pour autopsie. Une enquête a été ouverte par les éléments de la police de la Sûreté de daïra d'Ammi Moussa pour élucider cette affaire qui a mis en émoi les habitants de Béni Ouaragh. A. Rahmane SIDI BEL-ABBÈS Saisie de 3 tonnes de tabac Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier`, les services de douanes de Sidi Bel-Abbès ont, au niveau de la localité de Sidi Ali Boussidi, sur l'autoroute Est-Ouest, intercepté deux véhicules légers l'un immatriculé à Constantine, l'autre à Médéa, chargés de trois tonnes de tabac à chiquer à destination du Maroc. A la vue des douaniers, les deux chauffeurs de véhicules ont tenté de prendre la fuite mais après une course-poursuite très mouvementée sur l'autoroute Est-Ouest, ils ont fini par abandonner leurs véhicules pour se fondre dans l'opacité des ténèbres. Selon nos sources, cette quantité de tabac à chiquer, devait être acheminée vers le Maroc, pour y être mélangée avec du kif de mauvaise qualité et réintroduite en Algérie pour son écoulement. Les deux conducteurs qui ont été identifiés restent activement recherchés. Les véhicules et la quantité de tabac saisie représentent une valeur de 12 millions de dinars. A. M. Accident mortel sur la RN13 Tôt dans la matinée de jeudi dernier, la localité de Sidi Brahim a été secouée par un accident de la circulation qui a coûté la vie à une personne, cinq autres sont dans un état critique bien qu'elles aient été admises au bloc opératoire des UMC du CHU de Sidi Bel-Abbès. Une sixième personne a pu quitter les urgences après avoir reçu les soins nécessaires. Selon nos sources, ce sont deux véhicules légers de marque Dacia et Nissan roulant en sens inverse sur la RN 13, reliant Sidi Bel-Abbès à Oran qui se sont violemment percutés au niveau de la localité de Sidi Brahim, provoquant cet énième drame de la circulation.
