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Le Soir du Centre
Journée nationale du chahid Khelil Amrane et ses compagnons honorés au douar Ikhedjane, près de Sidi Aïch
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 02 - 2014

A l'occasion de la Journée du chahid, l'exécutif de l'APC de Tifra, l'ONM et l'ONEC de la commune ont commémoré la mort au champ d'honneur de Khelil Amrane et de ses 15 compagnons le 6 novembre 1961, au douar Ikhedjane, près de Sidi Aïch.
Cette cérémonie fut rehaussée par la présence du wali de Béjaïa, du président de l'APW et du chef de la daïra de Sidi Aïch.
Agsous Mohamed Arab, ancien officier de l'ALN, l'un des deux rescapés de cette opération, a expliqué à l'assistance les conditions de cette hécatombe dans l'infirmerie de la région. Il précisera que sur dénonciation, quatre abris où étaient réfugiés des blessés et des malades furent découverts par l'ennemi ; ils furent encerclés à partir de 8h30 par un dispositif important de l'armée française.
Dans l'abri où se trouvait le sous-lieutenant Agsous Md Arab, il y avait un djoundi de son escorte, son neveu Belkacem, un ancien sergent de la compagnie 324 devenu commissaire politique du secteur et Touala Mohamed Ouidir. Après quelques tentatives de pourparlers par des officiers français pour les faire décider à se rendre, la réponse fut donnée par un feu nourri des moudjahidine. Pour eux, il n'était pas question de faillir et de trahir les traditions de l'ALN. C'est alors que des grenades furent lancées à l'intérieur ; les moudjahidine, malgré leur insuffisance en hommes et leur très faible armement, doivent tenter le tout pour le tout afin de briser l'encerclement.
Un accrochage s'en est suivi aussitôt. Depuis l'abri, Agsous Mohamed Arab (armé d'une carabine US), son neveu Belkacem (avec une mitraillette MAT 49) et son escorte (avec un fusil MAS 36) se relayaient pour contenir les soldats. Chacun brûlait les diverses listes, les documents et une somme de 3 millions de centimes, alors que les soldats français étaient en position de force. Déjà Agsous Belkacem fut grièvement touché à l'abdomen ; son PM fut alors remis à un autre djoundi pour le remplacer.
Vers 11h, soit après trois heures d'accrochage, il fallait songer à sortir de cet enfer. Le sous-lieutenant Agsous élabora un plan d'attaque : il ordonna à son escorte de lancer une grenade à fusil à l'extérieur afin de provoquer la panique chez les assaillants ; aussitôt, ils foncèrent hors de la souricière, malgré un feu nourri ; après le djoundi d'escorte, Si Mohamed Arab s'engagea, suivi de Toualah Mohamed Ouidir.
Le premier tomba sur place, les deux autres, tout en tirant, réussirent à s'en sortir. Ils n'en croyaient pas leurs yeux ! Ils se précipitèrent sur Ighzer El Hamam et là, ils se retrouvèrent nez à nez avec une patrouille de soldats. Un accrochage s'ensuivit, mais sans perte des deux côtés, sauf que Agsous Md Arab fut blessé au bras. L'essentiel, c'est qu'ils étaient sains et saufs.
Pendant ce temps, dans les autres abris, l'aspirant Khelil Amrane et ses compagnons, dans leur tentative, tombèrent tour à tour dans les mêmes conditions. Sauf miracle, il leur était très difficile de sortir vivants de cette souricière.
Après cet encerclement, il fallait faire le bilan. Il est très lourd : 15 moudjahidine dont la plupart étaient blessés ou malades en traitement, ont péri, à 5 mois seulement du cessez-le-feu et à la fleur de l'âge. Les 6 blessés graves en traitement dans l'infirmerie sont portés disparus.
Heureusement que trois djounoud chargés de l'intendance et trois autres chargés de la protection n'étaient pas rentrés la veille, comme prévu.
Quelques semaines auparavant, l'aspirant Khelil Amrane était muté pour nous rejoindre en Région 3 comme adjoint politique. Le colonel Si Mohamed Oulhadj avait décidé de mettre ses compétences dans d'autres domaines alors qu'il avait toujours occupé des postes de responsabilité dans les services de santé de l'ALN. Il s'agit là d'une preuve de confiance, car l'aspirant Khelil Amrane de par ses compétences et son expérience dans les maquis, était en mesure d'assurer des fonctions plus importantes dans le cadre de la réorganisation de nos structures après l'opération «Jumelles». Mais le destin en a décidé autrement.
Une stèle à la mémoire de ces martyrs érigée non loin de l'infirmerie où tombèrent ces héros fut inaugurée par les autorités de la wilaya, en présence d'une centaine de moudjahidine qui ont tenu à assister à cet hommage, malgré le poids des années qui les ont marqués.
La population de la région et, parmi elle, des jeunes notamment a tenu à participer à cette journée du souvenir. Le plus émouvant, ce fut la présence des familles des 15 disparus ; il y avait les deux frères et les deux sœurs de Khelil Amrane, des veuves, des enfants et des petits-enfants des disparus.
Ainsi, Khelil Amrane a rejoint Abdellatif et Abbas, ses deux frères déjà tombés au champ d'honneur. C'est dire le lourd tribut payé par cette famille à l'indépendance de l'Algérie.
Au fur et à mesure des témoignages, des larmes coulaient silencieusement sur les visages d'où se lisait la douleur, notamment de ceux des proches de ces héros tombés très jeunes, ainsi que de certains anonymes gagnés par la tristesse de tous ces souvenirs.
Comme pour respecter ces moments de communion, il y eut de brèves prises de parole. Des médailles furent distribuées aux familles de nos héros, afin de marquer cet événement et de perpétuer leur souvenir.
Cinq mois plus tard, ce fut le cessez-le-feu ; le traître à l'origine de la dénonciation n'aura pas survécu longtemps. Il fut exécuté pour lui faire payer sa trahison.
Djoudi Attoumi
Ancien officier de l'ALN. Ecrivain.
MARCHE DES LYCEENS DE BOUMERDÈS
Ils exigent l'allègement du programme et le maintien des vacances de printemps
Des centaines de lycéens venus de Boudouaou, Aït Amrane, Thénia et Boumerdès ont marché hier en direction de la cité administrative où est située la Direction de l'éducation.
Arrivés au niveau de l'entrée de cette cité, ils ont trouvé le portail clos, où des policiers les empêchaient d'arriver au siège de la Direction de l'éducation. A force d'insister, ils ont tout de même pu envoyer une délégation pour transmettre leurs doléances à leur patronne, Mme Sonia Gaïd. «Nous demandons la révision du programme et la suppression de quelques modules. Nous ne pouvons pas terminer ce programme à temps», nous dira un manifestant.
«Nous exigeons le maintien des vacances de printemps et nous refusons de travailler les vendredis», renchérit l'une de ses camarades.
Il y a en outre l'exigence de l'instauration de la seconde session du bac. Ce sont là les principales revendications des lycéens de Boumerdès qui, à l'instar des lycéens des autres régions du pays, ne cachent plus leur colère contre un programme scolaire qui reste à terminer.
Abachi L.
FÊTE DE l'OLIVE À IFIGHA (TIZI-OUZOU)
Plaidoyer pour la protection d'un patrimoine ancestral menacé
La pluie et le froid glacial qui ont sévi samedi sur la région n'ont pas dissuadé de nombreux visiteurs — venus des quatre coins de la région goûter à la saveur de la cuvée 2014 et à ses dérivés — à rallier le pittoresque village Tabourt dans la commune d'Ifigha (55 km à l'est de Tizi-Ouzou) qui a organisé la première édition de la fête de l'olive sous le slogan «l'olive entre économie et traditions».
Un thème choisi par les organisateurs pour perpétuer un patrimoine ancestral plus que jamais menacé par les fléaux de la sécheresse, des maladies de l'arbre et des incendies que les oléiculteurs tiennent pour responsables de la faiblesse de la récolte ces dernières années et de la hausse du prix du litre d'huile qui oscille entre 600 et 800 DA .
Ce qui a été relevé par le P/APC de la localité, mais qui a échappé aux intervenants parmi les responsables nationaux et les autorités locales et régionales ayant lancé cette édition, la seconde au niveau de la commune après celle de 2011, alors que l'urgence est à la préconisation de solutions visant la préservation de cette culture vivrière et par conséquent la protection des oliveraies contre les incendies et les maladies, note un oléiculteur. C'est le maître-mot des exposants unanimes à déplorer ces aléas qui viennent quelque peu contrarier leurs projets. Raison qui a aussi incité les producteurs locaux à lancer un appel à la création d'une association de défense de leurs intérêts.
Les responsables qui ont tenu à accompagner et encourager le village Tabourt dans son initiative de redorer le blason de l'olive n'ont pas été déçus en découvrant tout l'intérêt que la localité attache à cette drupe et à son nectar fruité en produisant une huile de qualité supérieure. A ce titre, l'initiative de ce village jaloux de ses belles oliveraies baignant dans l'air et le soleil, a été l'occasion pour les visiteurs de découvrir les procédés d'extraction de l'huile d'olive à travers la visite de trois huileries traditionnelles, mais aussi de goûter aux saveurs des différentes huiles de la nouvelle saison proposées aux étals de dégustation. Ce qui est tout à l'honneur des organisateurs — le comité de village et l'association culturelle —, soutenus par l'APC et la daïra mais plus concrètement par l'APW qui a programmé en 2011 pas moins de douze fêtes pour lesquelles une subvention de 650 millions de centimes a été alors dégagée, enveloppe qui sera doublée cette année.
L'olivier, marqueur culturel et sociologique, transcende l'économie. Si El Hachemi Assad du HCA relève ainsi l'heureuse coïncidence de cette fête avec la Journée internationale des langues maternelles : «C'est une de ces initiatives qui aident à la promotion de la culture ancestrale amazighe, le HCA est là pour soutenir et accompagner les efforts du village qui pose les bases d'un événement d'ampleur dans la sauvegarde de l'identité maternelle pour laquelle nous luttons chaque jour», souligne-t-il.
Tout comme l'attestent les expositions de produits du terroir qui ont accompagné l'événement dans ce village qui réussira sans doute le pari de promouvoir et de fêter l'olivier dans toute sa splendeur et sa grandeur en posant la pierre fondatrice d'un rendez-vous désormais incontournable.
Salem H./ Katya K.
Le Vice-P/APC de la ville des Genêts démis de ses fonctions
Changement à la tête de l'exécutif de l'APC de Tizi-Ouzou. Mustapha Si Salah qui occupait jusque-là le poste de vice-président de l'APC a été démis de ses fonctions par le P/APC, Ouahab Aït Menguellet.
L'annonce de cette destitution a été annoncée par ce dernier, en marge de la réunion de l'exécutif communal pour l'adoption du budget primitif 2004. Transfuge du FFS, parti qu'il a représenté à la même Assemblée, durant le mandat précédent, Mustapha Si Salah a été élu sur une liste parrainée par le RPR qui a pu placer six candidats à l'Assemblée.
La position numérique obtenue par la liste parrainée par le RPR, qui a permis à M. Si Salah de négocier un accord, à l'issue des élections locales de novembre 2012, avec l'actuel P/APC du groupe RCD pour la constitution d'une majorité forte, vient de voler en éclats puisque sur les six élus parmi ses colistiers, quatre ont exprimé, par vote au sein du groupe constitué au sein de l'assemblée, leur retrait de confiance au désormais ex-premier vice-P/APC, suite à son implication dans le conflit qui a surgi ces derniers jours au niveau de la commune de Tizi-Ouzou. Dans une déclaration rendue publique, l'ex-vice-P/APC déclare avoir claqué la porte de l'exécutif et, par la même occasion, avoir démissionné de son propre chef de la vice-présidence de l'APC. Il expliquera son geste par le non-respect des termes de l'alliance négociée avec le RCD, en 2012, comme, entre autres exemples, le refus du maire de lui confier la présidence à titre intérimaire, en cas d'absence du président en titre.
En outre, plusieurs griefs ont été soulevés par M. Si Salah qui dénonce «la non convocation de réunion avec l'exécutif et avec l'administration par le président ; l'absence de plan d'action et de projection», dans la conduite du développement de la commune.
Par ailleurs, le budget primitif 2014 vient d'être adopté à l'écrasante majorité de l'exécutif, consacrant la répartition d'un montant global de 1 575 030 716,50 DA. La part revenant au fonctionnement est de l'ordre de 1 387 387 227,44 DA. Quant aux crédits alloués à l'équipement, ils sont estimés à 187 643 489,06 DA .


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