Si le calme s'est de nouveau réinstallé au niveau du chef-lieu de wilaya avec la reprise des cours à travers l'écrasante majorité des établissements scolaires de la ville, plusieurs autres localités à l'instar d'Amizour et d'El Kseur ont vécu une soirée de dimanche particulièrement très agitée. A Amizour, des scènes de trouble ont été enregistrées en fin d'après-midi de dimanche. Des lycéens ont assiégé le commissariat de la ville pour le bombarder de pierres. Les manifestants ont saccagé notamment les installations de l'éclairage public et les panneaux de signalisation à travers la ville. La police a fait usage de tirs de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants. Les échauffourées ont duré jusqu'à une heure tardive de la nuit, selon une source locale qui parle d'une dizaine de policiers blessés. Les mêmes scènes de violence sont également signalées dans la même soirée de dimanche à El Kseur où des jeunes lycéens manifestants ont pris pour cible le commissariat de la ville qu'ils ont attaqué à coups de pierres et de cocktails Molotov. Les forces antiémeutes ont répliqué par l'usage de bombes lacrymogènes pour repousser et calmer les insurgés. Aucun manifestant n'a été interpellé durant ces manifestations, selon une source policière. Les deux villes secouées par des scènes de violences ont retrouvé ce lundi la sérénité, précisent les mêmes sources locales. Il convient de signaler que l'ensemble des manifestants interpellés lors des affrontements entre les forces de l'ordre et des lycéens la semaine dernière à travers la ville de Béjaïa ont été tous relâchés dans la soirée de samedi. Une source policière parle d'une quarantaine de manifestants arrêtés et libérés. A. K. M'sila Mort d'une jeune fille par une balle perdue Les habitants de la paisible commune de M'djedel, située à 150 km au sud du chef-lieu ont été consternés par l'annonce de la mort d'une jeune fille âgée de 16 ans, tuée dans la matinée de la journée de dimanche par une balle perdue d'un fusil de chasse appartenant à son père. Le triste incident qui s'est produit dans le domicile familial de la victime laquelle s'est amusée à manipuler l'engin armée sans le savoir, selon quelques rumeurs qui ont circulé après cet incident dramatique. Le corps de la victime a été déposé dans la clinique de la commune. Quant aux services de la Gendarmerie, ils ont déclenché une enquête pour déterminer les circonstances de ce drame. A. Laïdi Marche des contractuels du pré-emploi et grève de 8 jours dans le secteur des œuvres universitaires Les corps communs et ouvriers professionnels du secteur des œuvres universitaires de Béjaïa, affiliés au Snapap, observent depuis dimanche un mouvement de grève de huit jours. A travers ce mouvement de protestation, les travailleurs grévistes veulent se plaindre «du silence malsain» des pouvoirs publics face à leurs revendications. Entre autres doléances socioprofessionnelles rappelées dans le document des protestataires, «la révision à la hausse de la prime de rendement, l'intégration des contractuels et des travailleurs des corps communs et des ouvriers professionnels dans leur secteur de l'enseignement supérieur ainsi que l'abrogation de l'article 87 bis». La mobilisation ne faiblit pas également chez les jeunes contractuels du pré-emploi et filet social qui sont revenus à la charge dans la matinée d' hier lundi, à travers une marche pacifique dans les rues du chef-lieu de wilaya de Béjaïa. Plusieurs centaines de jeunes contractuels exerçant dans les différents secteurs de la Fonction publique ont pris part au départ de la marche qui s'est ébranlée de la maison de la culture Taos-Amrouche vers le siège de la wilaya pour exiger une fois de plus la régularisation de leur situation et leur intégration dans des postes permanents. Les protestataires réclament, par la même occasion, la comptabilisation dans le régime des retraites des années de service cumulées comme contractuels dans l'administration. A. K. BLIDA Les bénéficiaires des 75 logements LSP de Bougara assiègent la wilaya Les bénéficiaires des 75 logements LSP de Bougara, commune distante de 25 kilomètres à l'est de Blida, ont assiégé hier la wilaya pour revendiquer leur droit à l'acquisition des clés de leurs appartements dont ils ont payé les premières tranches en 2008. Les protestataires ont demandé à voir le wali dans le but de les éclairer concrètement sur cette affaire et mettre fin à leur préoccupation qui n'a que trop duré, disent-ils. Mais ces derniers ont été reçus par le chef de cabinet qui leur a demandé, précisent les protestataires, de continuer à revendiquer leur droit à l'acquisition des clés, qu'ils ont le soutien du premier responsable de l'exécutif et qu'ensemble, nous dira-t-on, ils arriveront à trouver une solution à leur calvaire. Pour rappel, le promoteur de ce projet a disparu dans la nature après avoir empoché la somme de 7,5 milliards de centimes et que les doléances des bénéficiaires sont restées lettres mortes quand bien même ces derniers avaient respecté toutes les conditions exigées par l'administration en charge de ce projet pour le dépôt des dossiers et le payement des premières tranches. Ce n'est qu'après avoir insisté sur l'éclaircissement quant au non-démarrage du projet, qu'ils se sont rendus compte qu'ils ont fait l'objet d'escroquerie de la part du promoteur, surtout que celui-ci leur a exigé un supplément de 50 millions de centimes par acquéreur. Une plainte a été, dès lors, déposée par les bénéficiaires auprès des instances judiciaires mais ils attendent toujours le dénouement de cette affaire. M. B. L'auteur du meurtre d'un entrepreneur à Béni Djellil arrêté L'auteur du meurtre d'un entrepreneur à Béni Djellil, la dernière semaine du mois de janvier passé, vient d'être arrêté et déféré devant le parquet, samedi, par les éléments de la Gendarmerie nationale, rapporte la cellule de communication du groupement de Béjaïa. Cette tragique affaire, qui a jeté émoi et consternation sur la population locale de Béni Djellil, remonte précisément à la matinée du 24 janvier dernier, lorsqu'une voiture, à son bord un corps complètement calciné, fut découverte par des citoyens au lieudit Sidi Boudjemaâ, au niveau du village Mliket, relevant de la municipalité de Béni Djellil. L'enquête menée par la police technique de la gendarmerie de Béjaïa a permis d'identifier l'assassin de l'entrepreneur à savoir un dénommé C. Dj., au motif que la victime entretenait des relations avec sa sœur. L'auteur du meurtre et ses complices, dont le nombre n'a pas été précisé, ont ensuite mis le feu à la voiture de la victime, alors qu'elle se trouvait à bord pour brouiller les pistes aux enquêteurs et faire croire à un accident de la route, indique la cellule de communication du groupement de la gendarmerie de Béjaïa. Après de minutieuses investigations, les enquêteurs de la gendarmerie de Béjaïa ont réussi à arrêter le principal accusé dans cette affaire, qui a ensuite reconnu les faits qui lui sont reprochés ainsi qu'à ses complices.
