De nos envoyés spéciaux, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid Les sélections algérienne et allemande ne sont pas à leur première confrontation. Après l'indépendance, le 1er janvier 1964, elles ont croisé le fer pour la première fois, en amical, au stade du 20-Août (ex-Municipal d'Alger). L'Algérie s'était imposée (2-0) sur des réalisations de Khenane Mahi (ex-GC Mascara et nombre de clubs français dont Rennes, Toulouse et autre Nîmes) et de Ahmed Oudjani (ex-RC Lens). A l'époque, les Allemands, où Wolfgang Overath (sacré champion du monde en 1974, vice-champion en 1966 et troisième au Mondial 1970) faisait ses grands débuts internationaux aux côtés de Konietzka et Schmidt, se sont inclinés devant une sélection algérienne, drivée par Smaïl Khabatou, constellée de vedettes de l'ex-équipe du FLN comme Boubekeur, Soukhane, Mekhloufi, Amara et autre Mustapha Zitouni. Dix-huit ans plus tard, les deux équipes se retrouvent à nouveau, en match officiel cette fois, lors du Mondial-1982 en Espagne. Cette fois, Mekhloufi et Soukhane étaient dans le staff technique de l'EN qui surprenait la RFA de Jupp Derwall grâce à deux buts de Madjer et Belloumi (contre un seul inscrit par K.H. Rummenige). Un exploit qui n'aura pas, toutefois, permis aux Algériens de passer au second tour en raison des manigances ayant entouré le choc des frères-germains (RFA-Autriche). 32 ans après, avec N. Korichi comme adjoint, l'EN fait le serment de perpétuer la tradition qui veut que «jamais deux sans trois». Neuer et ses camarades l'entendront-ils de cette oreille ?