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Le Soir du Centre
BOUIRA : Faux barrages, rackets et endoctrinement des citoyens y sont régulièrement signalés Un groupe terroriste sème la psychose au nord d'El-Adjiba
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 07 - 2014

Depuis plusieurs semaines, un groupe terroriste, évalué selon des témoignages concordants à une quinzaine d'éléments, rôdait dans la région située au nord de la commune d'El-Adjiba, à 30 kilomètres au sud-est de Bouira, plus exactement dans la région d'Aguillal, située sur le flanc sud de la chaîne du Djurdjura de l'autre côté de la région d'Iboudrarène, où avait eu lieu le carnage de militaires au lendemain de l'élection présidentielle du mois d'avril dernier.
D'après les informations recueillies auprès de plusieurs sources, le groupe terroriste qui rôde dans ces parages, avait coutume de dresser les faux barrages sur la route reliant le CW98 entre M'chédallah et Haizer, avec la RN33 du côté du village Illilten dans la commune de Saharidj. Une route pour laquelle les villageois qui habitent le long de cet axe, et que sont Tinri et Aguillal entre autres, n'avaient de cesse revendiquée.
Qu'importe, nombreux étaient les citoyens et surtout les usagers de la RN33 qui étaient obligés de passer par la commune de Saharidj, à pousser un ouf de soulagement après sa réalisation.
Or, après quelques années depuis sa réception et sa mise en service, nous avons été amenés à l'emprunter et là, nous avons découvert combien cette route est dangereuse et surtout propice pour les terroristes.
Une route sinueuse sur plusieurs kilomètres et qui, plus est, située le long d'une vallée et entre deux flancs de montagne à végétation fournie. Ce qui la rend presque sombre même en plein jour et qui donne toute latitude aux terroristes d'agir et de commettre leurs faux barrages en plein jour sans risque d'être pris en flagrant délit par les forces de sécurité.
Aussi, et connaissant cet endroit probablement depuis longtemps, les terroristes d'Al Qaida, ne pouvaient qu'exulter après l'ouverture de cette route qui leur facilite le déplacement entre la région de Tamellahth, située de l'autre côté de l'Oued Sahel, et le Djurdjura, via Tikjda pour aboutir vers l'autre versant nord dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Ainsi, après l'attaque meurtrière d'avril dernier contre un convoi de l'ANP qui avait couté la vie à 11 militaires dans la région d'Iboudrarène, plusieurs terroristes qui ont participé à cette attaque, se sont réfugiés dans la région nord d'Adjiba, considérée comme une zone de repli par excellence.
Sinon, comment expliquer ces nouvelles manières de procéder lors des faux barrages chez les terroristes. Ces derniers ne dressent plus les faux barrages pour racketter les villageois mais souvent pour utiliser le fourgon en prenant le soin de prendre en otage le conducteur pendant toute la durée de la mission.
D'après des témoignages, les terroristes se déplacent avec le fourgon et s'approvisionnent depuis les villages limitrophes, soit à la Crête rouge, soit à Bechloul, et une fois leur mission terminée, ils restituent le véhicule à son propriétaire et disparaissent dans la nature en sachant que le conducteur allait dévoiler à la gendarmerie ce qui venait de lui arriver.
Car, pendant la durée de son interpellation, les terroristes essayent d'endoctriner leur otage en lui expliquant l'objectif de leur rébellion, les vertus du djihad, etc. Ainsi, pendant ces multiples prises d'otages, les terroristes qui sont pour la plupart des Arabes avec un accent de l'ouest, ont même évoqué le carnage d'Iboudrarène en affirmant avoir participé à cette opération, ainsi que les deux morts et les blessés qu'ils sont subis dont l'un est un enfant du village voisin, Semmache et que beaucoup de villageois connaissent.
Aussi, vu la manière avec laquelle ces terroristes procèdent, tout laisse à penser que leur QG ne se trouve plus dans cette zone mais bel et bien de l'autre côté dans la région de Tamellahth, une région située dans le territoire d'Ahnif mais dont l'accès via certains ravins situés entre la ville d'El-Adjiba et le village d'Ighrem dans la commune d'Ahnif est réputé être le fief des terroristes depuis toujours de par son relief et sa position géographique.
Ce qui est certain est que la présence régulière de ce groupe terroriste a créé une certaine psychose parmi les populations qui redoutent à tout moment une réaction fâcheuse de ces terroristes qui semblent agir pour le moment en territoire conquis tant la riposte des services de sécurité qui sont informés de ces mouvements, tarde à venir.
H. M.
Concours de recrutement des enseignants à Bouira
327 postes dont... un pour tamazight
Les choses vont de mal en pis pour l'enseignement de Tamazight à Bouira. Au moment où des voix s'élèvent, même en haut lieu et dans la sphère dirigeante et officielle quant à la nécessité de promouvoir l'enseignement de tamazight à Bouira, l'on continue à faire dans la provocation en ignorant superbement la réalité sociale de cette wilaya cosmopolite, dont la moitié de sa composante est berbérophone.
Ainsi, après le bras de fer engagé par les militants du mouvement associatif et même politique grâce auxquel tamazight avait pu arracher des dizaines de postes à pourvoir, surtout au niveau des établissements situé dans la région berbérophone et dans le chef-lieu, voilà que ces trois dernières années, la Direction de l'éducation de Bouira revient à ses vieux reflexes, en faisant fi de cette réalité sociale. Sinon, comment expliquer que malgré les différentes actions de rue organisées l'année dernière par les étudiants diplômés du département de la langue et culture amazighs de Bouira, des diplômés qui se comptent par dizaines et qui ont atteint, avec les nouveaux diplômés de l'année universitaire 2013/2014, le nombre de plus de 200, la Direction de l'éducation et malgré l'existence de plusieurs établissements du primaire et du moyen sans enseignants de tamazight, n'ait pas daigné inscrire au moins une trentaine de postes.
Ainsi, pour cette année, sur les 3 257 postes ouverts au primaire et au moyen pour les différentes matières, un seul poste est prévu pour tamazight, avec près de 180 postulants.
Selon des informations que nous avons eues au niveau de la Direction de l'éducation, l'inscription de postes pour tamazight n'obéit pas aux critères appliqués aux autres matières puisque pour tamazight, l'enseignement n'est pas dispensé dans les régions arabophones et de ce fait, même au niveau central, on ne se préoccupe pas outre mesure de cette question.
Pourtant, du temps de Benbouzid, une circulaire avait été signée et stipulait que des postes sont ouverts systématiquement à chaque fois que le besoin se fait sentir.
D'après certaines sources de la Direction de l'éducation, si la wilaya de Bouira n'a pas bénéficié de beaucoup de postes pour tamazight, la faute incombe aux responsables chargés de cette langue qui sont sensés donner une fiche exhaustive où seront relevés les besoins réels de cette langue.
Cela étant, notons que du côté des étudiants diplômés, une action de rue pour exiger l'ouverture de postes pour tamazight est envisagée dans les prochains jours.
Y. Y.
TIZI-OUZOU
Chute mortelle d'une femme À Bouzeguène
Le drame a une nouvelle fois frappé la région de Bouzeguène qui enregistre en un mois trois accidents domestiques mortels.
Ainsi, après la chute d'un maçon à Ihitoussene et l'électrocution d'une sexagénaire à Houra, voilà que ce paisible village vient d'être de nouveau endeuillé après la chute mortelle, hier matin, d'une quadragénaire tombée en tentant d'escalader un arbre en se servant d'une échelle pour en cueillir les
feuilles destinées au petit cheptel familial.
L'échelle s'est renversée et la victime, mère de 3 enfants, a atterri violemment sur la haie de pierres entourant le carré végétal.
L'établissement public de santé de proximité (EPSP) de Louda, où a été évacuée la victime par la Protection civile de Bouzeguène, n'a malheureusement eu qu'à constater son décès. Ainsi, ce genre d'accident, devenu récurrent, incite à la vigilance.
S. H.
EL Abadia (Aïn-Defla)
Fin de fonction pour le chef de daïra
Mercredi dernier, nous avons appris, auprès de sources concordantes, que le chef de daïra d'El Abadia, située entre celles d'El Amra et d'El Attaf, a fait l'objet d'une décision de fin de fonction émanant du ministère de l'Intérieur, avec effet immédiat.
Toutes nos tentatives, pour avoir plus d'informations sur les raisons qui ont motivé cette sanction, se sont heurtées à un mur de silence. Il faut dire que de telles mesures à l'encontre de responsables de ce corps de l'Etat sont plutôt rarissimes.
En l'absence d'informations officielles, les spéculations vont bon train. Cependant toutes les personnes questionnées laissent supposer que les griefs retenus contre ce fonctionnaire ne peuvent être que graves pour avoir motivé une telle décision.
Ce fonctionnaire avait été désigné à ce poste en janvier 2011, soit deux ans et demi d'ancienneté à ce poste, alors que la période habituelle pour un mouvement est de cinq années.
On indique qu'un intérimaire, un cadre en exercice de la wilaya a été désigné pour assurer les affaires courantes de cette daïra en attendant la nomination officielle d'un autre chef de daïra.


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