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Le Soir du Centre
DJELFA L'impitoyable avancée de la pauvreté
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 01 - 2014

Dans la wilaya de Djelfa, la cherté de la vie et surtout, la pauvreté, causent énormément de mal à une population très démunie. Sur le plan de la pauvreté, à Djelfa, l'une des premières causes est le grand taux d'analphabétisme. Près de 50% de la population ne sait ni lire ni écrire (surtout dans les zones rurales.
Cette situation engendre un chômage très fort. Sans instruction et sans diplôme, on ne peut trouver du travail. Même pour le recrutement de gardien ou de simple ouvrier, le test est obligatoire. Ceci dit, même les universitaires sont sans emploi, à cause du manque de poste budgétaire au niveau des différentes administrations. Il est vrai que le plus grand taux d'analphabètes se trouve dans les zones rurales.
Dans les villes, un phénomène a tendance à s'amplifier, les parents sont obligés de retirer leurs enfants très tôt de l'école, faute de ne plus pouvoir supporter les dépenses nécessaires à leur scolarité (fournitures scolaires, droit d'inscription, livres, habits, et même le transport, qui n'est pas à la portée de toutes les bourses).
Les enfants des cités Zériaa, Fosha, Bensaïd, Aïn Srar ou encore Chaoua, vont à l'école en habits très usagés ou carrément déchirés et en sandales en caoutchouc même pendant l'hiver, très rude dans la région et où la neige et la pluie sont abondantes. Plusieurs responsables des établissements scolaires ont découvert que beaucoup de leurs élèves viennent le matin à l'école... à jeûn, parce qu'ils n'ont chez eux ni à boire, ni à manger.
Des enfants dans une telle situation, peuvent-ils suivre et assimiler les cours ? La polygamie est un autre phénomène, très répandu dans la région. Cet état de fait donne l'occasion aux concernés de «produire» beaucoup d'enfants qui, pour la plupart, deviendront plus tard un fardeau insupportable pour leurs parents, et pour la société. Ceci n'est pas un tabou. Il y a dans la région des personnes qui ont trois épouses (et parfois quatre) et plus de... 30 enfants et qui, dans la plupart des cas, confondent les noms de leurs enfants, tellement ils sont nombreux !
Et que dire des mendiants qui sont partout. Il fut un temps où le mot mendiant était associé à un vieux ou une vieille. Ce qu'on voit actuellement est invraisemblable. Des enfants de 8 ou 10 ans (et des fillettes surtout), des femmes seules portant des bébés ou même des familles entières, s'adonnent à la mendicité. On ne peut plus entrer dans une boulangerie ou une épicerie sans être abordé par des personnes demandant l'aumône. La situation devient de plus en plus inquiétante et la pauvreté gagne du terrain.
La misère s'amplifie de jour en jour et la vie devient extrêmement difficile pour cette catégorie de la société. Beaucoup de citoyens disent : «Comment peut-on expliquer que dans un pays riche de ses gisements de gaz et de pétrole, des gens n'aient ni à manger, ni à boire, ni de quoi s'habiller et encore moins de quoi se soigner ?».
Néanmoins, il existe parmi ces gens, des personnes qui ne se lamentent jamais, qui ont la foi en Dieu, qui acceptent leur destin et attendent des jours meilleurs. Leur grande piété leur donne du courage et de la patience et constitue leur seul trésor dans la vie. Et que dire encore de la prime de 3 000 DA qui est censée toucher tous les pauvres.
La daïra ne donne cette prime que pour 48% de l'effectif de chaque établissement et la distribution n'est nullement équitable. A titre d'exemple, on donne un même quota aux établissements situés au centre-ville et à ceux situés dans des cités très pauvres.
Ce dysfonctionnement pénalise beaucoup de familles et donne du tournis aux chefs d'établissement, qui se retrouvent constamment en conflit avec les parents qui se sentent lésés et qui rejettent la responsabilité sur le directeur de l'établissement qui n'en a, en réalité, aucune.
Bekaï Bensaïd
Construit à coups de milliards et abandonné
Le stade d'Aswel enfin réhabilité et rattaché au CNSLT
Engagé dans les années 2000 par Mustapha Berraf qui en avait fait d'ailleurs à l'époque une promesse et un défi, le stade de football d'Aswel qui comporte également une piste d'athlétisme pour les athlètes de haut niveau, désireux de s'entraîner en haute altitude, puisque le lieu culmine à plus de 1 700 mètres d'altitude, a été achevé en 2005.
Malheureusement, ce terrain de réplique tant attendu a été sitôt construit sitôt abandonné aux caprices de la nature mais également de l'homme et ses réflexes destructeurs. Moins de deux ans après son inauguration, le stade a été livré à lui-même, avec une clôture arrachée et des vaches qui y ont élu domicile, offrant une image des plus désolantes pour ce lieu censé rivaliser avec les terrains et autres complexes construits dans les hautes altitudes de par le monde et qui sont les destinations privilégiées de nos athlètes. Nous pensons surtout au complexe d'Ifrane au Maroc.
En 2009, l'ex-wali Ali Bouguerra avait voulu reprendre en main ce terrain abandonné et pour lequel l'Etat, à travers le Comité olympique, avait investi pas moins de 13 milliards de centimes, mais lors d'une visite programmée sur le site en compagnie du ministre de la Jeunesse et des Sports de l'époque, Hachemi Djiar, quelle fut la surprise du wali en apprenant sur les lieux que le terrain en question et pour lequel il se battait, était situé sur le territoire de la wilaya voisine, Tizi-Ouzou.
Une wilaya dont dépendait ce terrain mais qui lui est presque étranger tant, durant plusieurs mois de l'année, et même pendant la période des grandes chaleurs, les chemins d'accès vers ce site sont plus indiqués du côté de Bouira via la RN30 et la RN33, que du côté des Ouacifs. Qu'importe, malgré ce problème de rattachement administratif, les responsables au niveau du ministère avaient tout fait pour essayer de sauver ce terrain, situé dans un endroit des plus paradisiaques du Djurdjura.
Cinq années plus tard, et voyant que ce terrain avait beaucoup de contraintes dont sa position géographique et son appartenance administrative, le wali Ali Bouguerra avait proposé lors de la visite de l'actuel ministre Tahmi en janvier 2013, un autre terrain situé du côté de Tighzert, pas loin du CNSLT de Tikjda, là où le chalet du Kaf existe, pour en faire un terrain identique à celui d'Aswel.
Le ministre Tahmi avait donné son accord de principe. Moins de douze mois après cet engagement, le ministre qui a instruit les responsables de son département de lui faire des propositions concrètes, a finalement tranché pour une autre solution qu'il vient d'annoncer dimanche dernier à l'occasion d'une visite d'inspection effectuée dans la wilaya de Bouira et qui l'a conduit entre autres vers Tikjda où il a eu à visiter les infrastructures sportives existantes comme le terrain engazonné qu'il a inauguré, en cours de lancement, la salle omnisports, la piscine semi-olympique, les remontées mécaniques vers la piste de ski située dans l'Akouker à 1 500 mètres, et enfin, celle à réhabiliter l'actuel terrain d'Aswel, avec possibilité d'extension.
Le tout, et c'est là la nouveauté pour cette solution retenue et annoncée ce dimanche dernier : la décision de confier la gestion administrative de ce site d'Aswel au CNSLT de Tikjda.
Ainsi, en réglant d'avance la question de prise en charge administrative de ce site, le ministre aura réussi à sauvegarder un lieu aménagé à coups de milliards en haute altitude en le réhabilitant et en le restituant à sa vocation initiale qui est le sport, tant pour les préparations des équipes nationales de football que pour les athlètes.
Y. Y.
Khemis Miliana
2 pilleurs de locaux commerciaux sous mandat de dépôt
Le nombre de locaux commerciaux qui se font dévaliser la nuit à Khemis Miliana est en nette recrudescence malgré les arrestations opérées par les services de police.
Déjà la semaine dernière, ce sont 2 individus qui ont été surpris, vers 3h du matin, par une patrouille de police en flagrant délit de dévaliser un magasin d'alimentation générale en plein avenue Bougara, dont les cadenas ont été fracassés à l'aide d'une grosse cisaille.
Mardi dernier, c'est un autre duo qui a été surpris, dans les mêmes conditions, avec des outils similaires, après qu'ils venaient de commettre deux vols successifs par effraction dans un cabinet d'avocats et un cabinet médical situés Cité Sidi Maâmar. Ils avaient sur eux le butin des vols, soit un PC portable, une imprimante, des sommes d'argent de 72 000 DA et 18 000 DA.
Les deux malfrats, âgés de 17 et 20 ans, après avoir été placés en garde à vue, ont été déférés au parquet. Après leur audition par le procureur de la République de Khemis Miliana, ils ont été placés sous mandat de dépôt.
Il va de soi que la recrudescence des vols en pleine nuit n'est pas sans générer un sentiment d'insécurité une fois la nuit tombée sur la ville. Selon un observateur, malgré le risque de peines sévères qu'ils encourent, ces jeunes, souvent récidivistes, s'adonnent à la consommation de drogue et sont prêts à prendre tous les risques, pour commettre toutes sortes de délits et même des crimes pour se procurer l'argent nécessaire pour s'en procurer. Ces délits, voire même des crimes, sont très souvent liés à l'usage de la drogue et autres psychotropes. Alors comment éradiquer ce mal qui ronge notre jeunesse ? Une question que tout le monde se pose.


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