Les 400 souscripteurs des logements AADL 2002 vivent un vrai calvaire depuis 12 ans en dépit de leurs multiples démarches entreprises auprès des services concernés. Dans une requête transmise aux autorités compétentes et dont nous possédons une copie, ils affirment que leur problème tarde à connaître son épilogue en dépit des engagements des responsables de ce programme de logements dans la nouvelle cité de Mezghiten, dans la ville de Jijel. Exhibant une pile de requêtes et correspondances, l'un des représentants de ces souscripteurs qui ne savent pas à quel saint se vouer, nous a affirmé que, suite au transfert de leurs dossier vers Immo-Cnep conformément aux directives du ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune. Ils ont reçu avec soulagement la convocation de l'antenne locale de la Cnep de Jijel qui dépend de la direction régionale de Béjaïa depuis mars 2014, les informant le 25 mai 2014 qu'ils ont bénéficié d'un logement dans le cadre du programme Cnep-Immo. Et suite à cela, le responsable chargé de ce dossier au niveau de l'agence de Jijel leur a demandé de formuler un dossier auprès de la caisse nationale de logement pour qu'ils puissent bénéficier de l'aide de l'Etat et ouvrir un compte bancaire au niveau de ladite agence. Malheureusement, les dossiers confectionnés en bonne et due forme, a tenu à préciser notre interlocuteur, n'ont pas été transférés vers la CNL de Jijel car la direction régionale de la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance dont le siège se trouve dans la wilaya de Béjaïa, selon lui, n'a pas envoyé la liste des 400 bénéficiaires validés. Une condition sine qua non pour que le services de la cnl octroient leur aide. Notre interlocuteur a tenu à souligner qu'ils ont entrepris vainement de nombreuses démarches auprès de la direction régionale de la Cnep de Béjaïa. Les souscripteurs de ce programme réclament la décision de pré-affectation de ces logements mais la directrice régionale de la Cnep a tenu à les informer que l'attribution de ces décisions demeure tributaire de l'achèvement des travaux de ces logements. Ils indiquent que, contrairement à Jijel où le calvaire persiste depuis 12 ans, les souscripteurs dans les 14 autres wilayas concernées par ces programmes AADL transférés vers Immo Cnep, ont déjà reçu leurs décisions de pré-affectation. Une situation qui suscite des polémiques. Face à leur calvaire qui n'a que trop duré, les souscripteurs interpellent le ministre de l'Habitat pour prendre en charge leur doléance, à savoir la résolution de ce problème. Bouhali Mohamed-Cherif Guelma Tentative de suicide par strangulation à Oued Zenati Un quadragénaire a tenté de se suicider cette semaine à Oued Zenati. Il a été découvert en pleine rue devant son domicile à la cité El Hadaïk, dans la commune du chef-lieu de cette daïra. Dépêchés sur les lieux, les secouristes de la Protection civile de cette localité ont constaté que la victime présentait des traces de strangulation. Grièvement blessé, l'homme a été pris en charge sur place par les secours avant d'être évacué vers le service des urgences de l'EPH de Oued Zenati. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons qui l'ont poussé à tenter de mettre fin à ses jours. Décidément, le suicide ne cesse de prendre des dimensions alarmantes, il devient de plus en plus problématique. Même s'il faut être très prudent, les causes de ce drame étaient dans la majorité des cas clairement liées à des problèmes personnels. Mais ce qui nous interpelle, aujourd'hui, c'est la fréquence non négligeable de ces drames, qui incluent les tentatives de suicide dont le nombre exact est très difficile à apprécier. Ne serait-il pas temps de tirer la sonnette d'alarme et mettre en place un plan d'action pour effectuer une analyse épidémiologique sur le suicide à partir des cas les plus récents afin de préconiser une conduite à tenir adaptée ? Noureddine Guergour Université d'El Tarf Le professeur Bouzebda Zoubir nommé à la tête de l'Université de Souk-Ahras C'est, enfin, la consécration pour une compétence de rang international, qui a tant donné à l'enseignement au niveau de l'Université d'El-Tarf dans le département vétérinaire et aussi à la recherche scientifique par le nombre de ses publications dans moult revues. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a nommé le professeur Bouzebda Zoubir au poste de recteur de l'Université de Souk-Ahras, en remplacement de Berriche Youcef, qui a pris un long congé de maladie. Pour rappel, le nouveau recteur de l'Université de Souk-Ahras était respectivement enseignant, chef du département agriculture et vétérinaire et enfin vice-recteur de l'Université d'El-Tarf, chargé de la pédagogie. Aussi, jouit-il d'une très bonne estime et d'une grande considération auprès de ses collègues ainsi que des étudiants. D'aucuns, dans l'Université d'El-Tarf, évoquent cependant la perte d'une sommité, irremplaçable dans les sciences vétérinaires, au profit de l'Université de Souk-Ahras. Daoud Allam Brèves de Biskra Préparatifs de l'Aïd Si la mercuriale est revenue à de meilleurs sentiments après la flambée des prix au début du mois sacré de Ramadhan, en cette dernière décade de ce qui devrait être le mois de piété et d'entraide et à l'approche de l'Aïd el Fitr, c'est une autre ascension des prix à laquelle sont invités les citoyens qui auront raclé tous les tiroirs et cassé toutes les tirelires pour faire face à de multiples dépenses, celle des habits pour les enfants notamment. Les souks nocturnes que sont devenus Zgag Berramdane et El Boukhari sont pris d'assaut chaque soir pour voir des hordes de femmes accompagnées de bambins entrer dans un véritable rituel et de conciliabules liés aux négociations des prix pour, qu'en fin de compte, chacun aboutisse à ses objectifs. Les clients viennent de tous les Zibans c'est-à-dire de Tolga, Lichana, Bordj-Ben-Azzouz, Sidi-Okba, Chetma et d'autres localités. Ici, tout se déroule dans une cohue indescriptible, tout le monde parle en même temps, des voix qui s'élèvent pour se faire entendre, d'autres pour avertir d'un voleur à la tire, le tout sous le bruit assourdissant d'une musique de mauvais goût. Une chose est sûre, la seule mélodie perçue ici est celle du célèbre tube «Money». Protection du patrimoine phœnicicole Biskra, avec un patrimoine phoenicicole estimé à près de 4,5millions de palmiers dattiers dont 60% de variété Deglet Nour, des récoltes jugées bonnes trois années successives, les producteurs aidés en cela par les services de l'Institut National de la Protection des Végétaux (INPV) par abréviation ont entamé une opération de lutte contre le terrible Boufaroua, un ennemi redoutable du palmier. Cette opération vise près de 2,1 millions de palmiers situés dans la région du Zab-El-Gherbi, c'est-à-dire la région de Tolga qui produit, avec ses onze oasis, la meilleure variété labellisée Deglet Nour. Un important dispositif logistique matériel et chimique a été mobilisé en vue de la réussite de l'opération qui a débuté par le traitement de 160 000 palmiers qui sera suivie d'une seconde visant 450 000 palmiers. Les zones inaccessibles aux engins ont été confiées aux propriétaires qui se chargeront de l'opération alors que les produits nécessaires leur ont été livrés à titre gracieux. Comme tout un chacun l'aura constaté, malgré l'aide de l'Etat, les multiples facilités octroyées par les services compétents, le prix de la datte ne cesse de grimper au grand dam du consommateur qui ne comprend rien et qui voit en cette menace des palmiers comme une malédiction qui s'abat sur les fellahs, insatiables quant au gain. El Outaya Spoliation des terres ? La région d'El Outaya aux terres fertiles a, de tout temps, fait l'objet d'une spoliation par les colons qui en avaient fait une zone agricole et pastorale ayant enrichi les Dufourg, Biscos, Hayoune et bien d'autres. Ces terres ayant séculairement appartenu aux S'haris dont ces mêmes colons avaient reconnu la propriété en leur délivrant un acte en bonne et due forme en 1870, leur accordant le droit perpétuel de jouir de ces terres. Il y a quelques années, une agression contre ces terres par des indus-occupants venus des régions voisines, avait failli faire éclater une véritable guerre inter-tribale n'était la sagesse de monsieur Saâd Agoudjil, wali de l'époque et d'autres sages qui avaient réussi à mettre un terme au problème, voilà un autre problème qui surgit, celui de la distribution de parcelles agricoles à des «étrangers» à la région et à la tribu. Cette opération a vite fait réagir les personnalités des tribus ainsi que les délégués des agriculteurs qui exigent l'arrêt immédiat de cette opération. Dans une correspondance officielle adressée aux autorités compétentes, ils rappellent que les terres en question font toujours l'objet d'un litige entre eux et les pouvoirs publics et d'un dépôt de plainte au tribunal administratif de Biskra, plaçant ces biens fonciers sous une mesure conservatoire, d'où l'interdiction à quiconque d'en bénéficier tant que l'affaire est pendante au niveau de la justice. Si les uns continuent à crier à la spoliation de leurs terres et que les autres persistent dans leur opération de distribution, un gros problème risque d'éclater dans une région réputée pour sa sérénité. Seriana Le receveur des PTT agressé Le receveur de la localité de Seriana, commune de Sidi-Okba, a été agressé par deux individus cagoulés pilotant une moto cylindrée, qui l'ont délesté du montant de 900 000 DA, somme qu'il devait livrer au centre de ladite localité. Cela s'est passé en plein centre-ville de Sidi-Okba, juste au moment où le receveur s'apprêtait à se rendre à sa destination. Médusé et incapable de réagir, il s'est rendu au poste de police pour y déposer une plainte. Une affaire en cours avec celles, nombreuses, en ce mois du Ramadhan ; chose étrange, le nombre d'agressions et de vols s'est multiplié juste après la grâce accordée à plusieurs anciens détenus.
