L'école de formation aux techniques de la pêche et de l'aquaculture de Cherchell a organisé, récemment, des portes ouvertes pour la vulgarisation des métiers de la pêche et de l'aquaculture. Plusieurs communications d'un haut niveau technique à destination du public et des professionnels de la pêche ont été présentées, à l'image de celle exposée par M. L. Meziani, un spécialiste de renom du monde de la pêche. M. Meziani, dira en l'occurrence, «le chalutier, le sardinier et le petit métier constituent le noyau des moyens de la pêche maritime côtière et du large actuels assistés par le sondeur et le sonar dans le cadre d'une pêche réfléchie, où les normes, la profondeur de pêche maritime ainsi que la taille de l'espèce sont préservées». Quant à M. Maddi Karim, un autre spécialiste des engins de pêche, il s'attellera à mettre en évidence l'ensemble des 12 catégories d'engins de pêche, utilisables notamment dans la zone de pêche maritime, côtière et du large ; l'orateur citera tour à tour les sennes coulissants, les dragues à coquilles, les filets soulevés et notamment les fameux filets dérivants et enfin les lignes à hameçons ainsi que le fusil à harpon. Quant à M. Tabouda Abdelkader, un autre spécialiste de la sécurité maritime, et des moyens de prévention des accidents de pêche, tant individuels que collectifs, il précisera les bienfaits des bouées de sauvetage, en courroie ou en fer à cheval en vantant les mérites des gilets à gonflage automatique, qui peuvent être portés sans gêne pour le marin et évitant l'hypothermie à l'image de la combinaison d'immersion. M. Tabouda, précisera que parmi les moyens de la sécurité collective, on retrouve le radeau de sauvetage à déclenchement automatique, au même titre que le «Zodiac» et le «Bombard», qui constituent des atouts précieux dans la prévention des naufrages. Les spécialistes de l'aquaculture, étaient là, à l'image de M. Djili Mohamed, un expert ingénieur en aquaculture, qui étala l'immense intérêt des méthodes d'alevinage et l'utilisation des aliments naturels et industriels de ce type de culture et d'élevage de la faune maritime. Mlle Almani, la directrice de la formation et Mme Dia Amel, la directrice de l'école de pêche de Cherchell, se sont évertuées à mettre en exergue, «l'apport des spécialités et des formations prodiguées, dans le cadre du développement de la ressource halieutique, un apport économique majeur pour notre pays et le développement de l'emploi dans le secteur de la pêche», dira l'orateur. Mlle AlmaniI, dans son exposé, informera l'assistance que l'école de pêche de Cherchell est un préalable incontournable et légal pour accéder aux métiers de la mer et la maîtrise de ce domaine économique rentable qu'est la pêche. C'est à ce titre que Mme Dia, la directrice de l'école de pêche, dira que l'école forme, outre les patrons de la pêche côtière, mais aussi les techniciens de la pêche, les matelots ainsi que les techniciens en aquaculture. Mlle Almani, la directrice de la formation de l'école, mettra en évidence l'autre aspect de la formation, qui est la formation continue, s'effectuant sous la forme de passerelles accessibles par une validation de l'expérience et des acquis professionnels. M. Yahiani, le directeur de la pêche de wilaya, dira à ce propos dans son allocution d'ouverture de ces portes ouvertes «les 1 200 kilomètres de côte constituent des espaces économiques et commerciaux majeurs et privilégiés dans le développement de nos ressources halieutiques, qu'il convient de mettre en évidence par la préservation de notre faune et de notre flore maritime et de nos ressources aquacoles ».
