Si cela n'a pas été encore entériné, au moment où vous lirez ces lignes, le départ de Hugo Broos, l'entraîneur belge de la JSK, est presque quasiment acquis. Déjà, dès le lendemain de la tragique disparition d'Albert Ebossé, un gros doute est né sur la poursuite de la mission du Belge à la tête du club kabyle. Il est vrai que lorsqu'il y a mort d'homme, cela donne à réfléchir, mais d'un autre côté, l'onde de choc suscitée par le drame du 23 août devrait permettre de resserrer les vis sur le plan de la sécurité. Mais, pour Hugo Broos, seule la fin de sa courte carrière en Algérie pouvait constituer la solution. A moins que derrière ce départ, d'autres raisons inavouées auraient dicté à l'ex-défenseur central d'Anderlecht de reprendre ses bagages. Quoi qu'il en soit, chez les dirigeants de la JSK, on ne veut pas être pris au dépourvu comme cela a été souvent le cas ces dernières saisons. À en croire plusieurs sources, très au fait de tout ce qui touche à la vie du club, Hannachi et ses collaborateurs ont pris leurs devants en optant pour la solution Alain Michel, libre de tout engagement depuis tout récemment, après avoir remis son tablier au patron de la JS Saoura.
