La 5e édition du Medias Driving Xperience a eu lieu la semaine écoulée dans la zone balnéaire de Zemmouri, El-Behri, près de Boumerdès. Organisée par le magazine DZautos, cette manifestation destinée exclusivement à la presse a vu la participation de plusieurs médias entre presse écrite, radio et chaînes de télévision dans une ambiance d'émulation et de compétitivité. Et c'est sur le site enchanteur du complexe Le Grand Bleu que le promoteur de cette louable initiative, en l'occurrence Nabil Meghiref, a jeté son dévolu pour y mettre en place une compétition à plusieurs épreuves dont un circuit tout- terrain, un Jim Canard (meilleur temps dans un slalom entre cônes) et un démarrage en côte sans frein à main. L'organisateur nous dira d'emblée que cet événement n'a été rendu possible que grâce à la disponibilité et au professionnalisme des responsables du complexe qui ont adhéré rapidement à la proposition de DZautos de transformer leur circuit, réservé habituellement aux épreuves de moto cross, en un parcours pour véhicules 4x4 jonché d'embûches et d'obstacles divers. Rencontré sur les lieux, Habib, l'un des managers du Grand Bleu, nous dira toute sa «satisfaction de contribuer à la réussite de cette compétition et d'offrir désormais au monde automobile et aux passionnés de 4x4 l'opportunité d'utiliser un circuit étudié et spécialement adapté à ce type de sport mécanique». Un circuit plein d'embûches Signalons aussi que le Medias Driving Xperience est organisé, sur le plan technique et sportif, par une équipe de professionnels des sports mécaniques, à leur tête le pilote de renom Kheireddine Serir qui veilla au grain et prodigua aux uns et aux autres ses conseils pour une meilleure approche des obstacles tout en assurant la maîtrise du véhicule. Son expérience, son professionnalisme et son humilité ont été d'un grand apport à la réussite de l'événement. Au premier jour, les journalistes et non moins concurrents se sont relayés au volant des véhicules mis en compétition, un VW Amarok, Nissan Navara, Toyota RAV4 et Dacia Duster, pour un premier contact avec le circuit. L'appréhension se lisait dans les yeux des pilotes en herbe. Et pour cause, dès la mise en route, ils doivent se lancer dans une descente abrupte, au sol instable, en raison de sable, et de la multiplication des passages ce qui complique davantage le maintien de la trajectoire du véhicule d'autant qu'ils doivent négocier tout de suite après le franchissement d'une butte tout en veillant à ne pas endommager les véhicules. La suite, c'est une série de monticules favorisant le jumping suivie d'une autre descente encore plus raide que la précédente, une déclinaison, une montée aiguë, un passage de gué inondé et une sortie boueuse avec une côte à l'arrivée. Le tout devant être accompli dans un temps imparti et limité idéalement à 3'45''. Il en sera de même pour les autres épreuves. La course au meilleur temps Le lendemain, jour de la compétition, la tension était visible sur les visages et l'état de la piste a subi des dommages du fait des essais de la veille malgré les réfections qui ont été apportées aux endroits les plus affectés. En parallèle, deux ateliers ont été mis en place, l'un pour le circuit 4x4 et l'autre pour le Jim Canard. La tension allait crescendo à chaque arrivée de concurrent et l'annonce du temps réalisé, chacun s'évertuait à faire mieux surtout que le circuit n'avait plus de secret pour les participants. La deuxième épreuve nécessitait en revanche du calme pour slalomer en toute sérénité et en un temps record entre les cônes installés tout au long du petit parcours de terre et de sable. Seul critère de réussite, la zen attitude au volant d'une Peugeot 2008. Et ce n'est sûrement pas notre confrère de l'Expression, Salim Benalia, qui nous contredira, lui qui a réalisé le temps le plus court de cette épreuve. La 3e épreuve consiste en un démarrage en côte sans frein à main. Il s'agit de faire avancer le véhicule avec le pied gauche sur la pédale d'embrayage et le pied droit placé entre le frein et l'accélérateur. Un recul à l'arrière entraîne automatiquement des pénalités cumulables aux résultats finaux de chacun. En fin de journée, une baignade permettra un rafraîchissement des esprits et d'atténuer les tensions alors que des activités nautiques sont également proposées par l'équipe du Grand Bleu, planche à voile, kayak, jet-ski... En soirée, une cérémonie a été organisée et durant laquelle des prix et cadeaux ont été remis aux participants. La 5e édition du Medias Driving Xperience a été encore une fois sponsorisée par l'opérateur de téléphonie mobile Ooredoo... Rendez-vous est d'ores et déjà pris pour la 6e édition. Le Rallye des médias fait place au Medias Driving Xperience Le Rallye des médias change finalement d'appellation pour adopter le concept de Medias Driving Xperience. C'est l'organisateur de l'événement, Nabil Meghiref, qui l'annonce en insistant sur les nouvelles opportunités qui s'offrent aux concurrents de s'initier à chaque édition à un mode de conduite et à une expérience inédite. Et en plus de l'initiation, c'est aussi la compétition et le challenge qui s'inviteront à chaque édition. B. B. «Chocolat» et «Mayonnaise» Ce n'est pas le titre d'un film ou d'une pièce de théâtre. Ce n'est pas non plus le nom d'un plat salé-sucré, ce sont les sobriquets dont sont affublées affectueusement l'une des pièces maîtresses de l'équipe chargée de l'organisation du Medias driving Xperience. Une équipe dévouée drivée par le discret mais efficace Yacine Bendjaballah et qui veille continuellement au bon déroulement de la manifestation. Le sourire constamment aux lèvres, cette équipe se démène du lever du jour au coucher du soleil et même bien après pour réunir les meilleures conditions possibles à la réussite de cette initiative. A l'évidence, l'expérience cumulée au cours des éditions précédentes se reflète aujourd'hui par un professionnalisme qui se vérifie de plus en plus.
