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Ce monde qui bouge
Arabie saoudite, Obama rassure son allié «Riyad-Washington, la lune de miel se poursuit»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 02 - 2015


Par Hassane Zerrouky
Depuis samedi, Riyad voit défiler les chefs d'Etat et de gouvernement occidentaux venus présenter leurs condoléances au nouveau roi Selman Ben Abdel Aziz. Mardi, c'était au tour de Barack Obama. Il est arrivé mardi dans la capitale saoudienne, accompagné par son épouse Michelle, le secrétaire d'Etat John Kerry, le sénateur républicain John McCain, le directeur de la CIA John Brennan, le général Lloyd Austin, chef du Commandement central de l'armée américaine (Centcom) et d'une délégation forte de 25 membres.
Les liens entre les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite, cette puissance en trompe-l'œil, remontent à loin. Inclus depuis les années 50 dans la zone de défense du «monde occidental», le royaume saoudien bénéficie à ce titre du parapluie militaire américain. Pour Washington, toute attaque contre l'Arabie Saoudite, pays qui se situe au cœur de l'une des régions les plus convoitées de la planète, est considérée comme une agression contre ses intérêts. Aussi, rien d'anormal à ce que la Cinquième flotte américaine mouille en permanence dans les eaux du Golfe, et à ce que le Qatar abrite le Centom (Commandement américain pour le Moyen-Orient et l'Asie). C'est d'ailleurs à partir de Doha que décollaient les F-16 et F-17 américains pour bombarder l'Irak de Saddam en 2003. Affirmer, par conséquent, que l'Arabie Saoudite peut faire ce qu'elle veut sans l'aval des Etats-Unis est une plaisanterie. Le royaume wahhabite, si cher à Abdelfattah Hamadache et aux salafistes algériens, est plus que jamais inféodé au «grand Satan» US ! La preuve ? Riyad a-t-il un jour dénoncé le soutien américain à Israël comme l'avaient fait de leur vivant Gamal Abdel Nasser ou Houari Boumediène ? Jamais, au grand jamais, on a vu un monarque saoudien critiquer la politique US dans la région. Les seules fois où les pétromonarchies du Golfe ont murmuré des critiques, c'est surtout contre un éventuel rapprochement entre Washington et Téhéran.
En outre, l'Arabie Saoudite et ses petits alliés du Golfe sont dans tous les mauvais coups concoctés par Washington. Il en a été ainsi en 1986 lorsque Riyad a convenu avec Washington de faire plonger le prix du pétrole pour affaiblir (déjà) l'ex-URSS. Il en va de même aujourd'hui avec un baril à moins de 50 dollars. Déjà en 1962, inquiétée par la montée du mouvement de libération arabe avec l'arrivée au pouvoir en Egypte de Nasser, et sous prétexte de conjurer le danger communiste, l'Arabie Saoudite, en accord avec les USA, créait en 1962 la Ligue islamique mondiale» (Al Rabita al-Islamiya al-‘Alamiya dont les statuts stipulent que son secrétaire général doit être saoudien), pour propager un islam d'obédience wahhabite. Pour mener à bien sa mission, cette ligue, dont le siège est à La Mecque, dispose de fonds «privés» estimés à plusieurs milliards de dollars. Elle est derrière le financement, via des fondations caritatives, de la mouvance salafiste et djihadiste dans le monde. Bien sûr, avec le silence complice de Washington, le régime saoudien explique qu'il n'a aucun contrôle sur les financements privés des riches donateurs saoudiens et des pays du Golfe!
Or, sans ce soutien politico-financier, les djihadistes en Syrie et en Irak auraient été défaits depuis longtemps. Sinon, comment expliquer que l'Etat islamique (EI) d'Al-Baghdadi ait pu se doter d'une force de 50 000 hommes, disposant de blindés, de moyens anti-aériens, d'hélicoptères et de toute une logistique digne d'une grande armée en l'espace d'un an et demi, là où des Etats comme la Tunisie mettent des dizaines d'années à mettre en place une armée ? Bien plus, si aujourd'hui les Saoudiens font la guerre à l'EI, c'est parce que ce dernier a dérogé à la mission lui ayant été impartie (la guerre contre Assad), et se veut, de surcroît, plus fidèle au dogme salafo-wahhabiste que le régime saoudien lui-même, et que cet ingrat menace même d'envahir le royaume.
A Riyad, Barack Obama est venu rassurer son allié saoudien, s'abstenant d'évoquer les sujets qui fâchent comme le non-respect des droits de l'Homme, des sujets qu'il n'hésite pourtant pas à brandir dès lors qu'il s'agit de pays comme Cuba, la Russie ou le Venezuela... Comment nomme-t-on déjà cette politique ? Deux poids deux mesures, non ?


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