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Entretien avec le président du cercle de commerce et d'industrie Algéro-Espagnol
M. Djaoued Salim Allal : «Nous attendons de réelles concrétisations de partenariats»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 03 - 2015

Le Soir d'Algérie : Comment s'est fait ressentir la nécessité de passer de la formule «Cercle de commerce et d'industrie» à celle de Chambre de commerce et d'industrie algéro-espagnole ?
M. Djaoued Salim Allal : L'initiative qui remonte à 2011 est venue d'un processus qui avait déjà 4 ans d'existence. L'idée était d'organiser une conférence algéro-espagnole bilatérale et développer quatre secteurs. On a commencé à se réunir et à l'époque il n'y avait pas d'ingrédients pour pouvoir propulser cela. En 2009-2010, l'Algérie était devenue une destination phare. En 2011, il y avait un même groupe d'Espagnols qui œuvraient de la même manière en parallèle, on s'est alors associé ensemble.
L'idée était de créer une chambre de commerce dès le départ. Lorsqu'on a voulu la créer en 2011, on nous a dit non, vous ne pouvez pas venir et dire on est une chambre de commerce et d'industrie. Alors on est devenu cercle sans perdre de vue notre objectif de chambre de commerce. On s'est attelé à réunir toutes les conditions. Le processus d'accords nous a été donné indirectement en nous autorisant à faire le conseil exécutif en mai 2014 au niveau du palais consulaire de la CACI (Chambre algérienne de commerce et d'industrie) où celle-ci avait officiellement donné son accord pour le début de transformation en Chambre de commerce et d'industrie algéro-espagnole.
Quelques entreprises espagnoles sont actuellement installées en Algérie plus particulièrement à Oran, pensez-vous que cela est révélateur du niveau de partenariat entre les deux pays ?
Le nombre d'entreprises espagnoles recensé en octobre était de 270, comparé à 2010-2011 où il ne dépassait pas la soixantaine, il s'agit là d'une croissance considérable. Ça reste très peu par rapport à la force aujourd'hui espagnole de s'exporter. L'Espagne est parmi les pays qui encouragent l'exportation d'entreprises et d'une manière massive. Il y a un fait géographique qui est indéniable entre nos deux pays, on est condamné à aller de l'avant ensemble. Mais ça reste très faible parce qu'on ne connaît l'Espagne que dans le bâtiment, le tourisme mais on ne connaît pas l'Espagne dans les secteurs d'excellence tels que la technologie, les énergies renouvelables, l'agriculture, des secteurs très porteurs qui révèlent le savoir-faire espagnol qui s'exporte à travers le monde.
L'Espagne connaît une crise économique. Dans ce contexte peut-on toujours parler de partenariat gagnant-gagnant ?
Il faut peut-être relativiser, il y a certes une crise économique, mais je défis tout Algérien qui va en Espagne de ressentir qu'il y a une crise économique. C'est assez relatif la compréhension de cette crise, moi je dirai plutôt des perturbations que subit l'Espagne, de petites difficultés. Au contraire, les Espagnols sont en train de chercher des relais de croissance dans d'autres pays dans de nouveaux marchés qu'ils n'ont pas encore exploités comme le marché nord-africain ; à part le Maroc qui avait un bon investissement, les autres demeuraient inconnus.
Quels sont les rapprochements possibles entre les hommes d'affaires des deux pays qui pourraient déboucher sur des partenariats efficaces et fructueux et quels sont les secteurs les plus porteurs dans ce cadre ?
L'agroalimentaire immédiat, le transport terrestre, l'énergie renouvelable, les technologies, la gestion des aéroports, des hôpitaux, la gestion des hôtels, le tourisme...Tout cela ce sont des domaines d'excellence que maîtrise l'Espagne et qu'on pourrait immédiatement mettre en place avec l'Algérie.
En tant que Chambre de commerce et d'industrie, quels appuis et soutiens attendez-vous des pouvoirs publics ?
Etant une chambre de commerce de droit algérien, je pense que l'Etat algérien, et c'est tout à fait normal, a appuyé cette éventualité parce qu'on figure dans le mémorandum qui a été signé en 2013, nous sommes dans le point numéro un. Cette initiative est de droit algérien même s'il s'agit d'entreprises mixtes. Le processus de transformation en chambre est normal c'est montrer ce que vous savez faire et on vous donnera à la mesure de ce que vous délivrez. Maintenant donner le titre de chambre de commerce, c'est sortir de l'anonymat et focaliser l'énergie sur une structure et la mettre en relais avec les chambres de commerce locales et aux organisations patronales. Aujourd'hui étant président du CCIAE et membre du FCE, ces derniers nous ont soutenus dans la démarche de transformer le Cercle en Chambre de commerce et d'industrie algéro-espagnole. Mais il manque encore un processus, c'est d'être reconnu chambre parmi les chambres et c'est un processus qui se met en place.
Par le passé, il était question de mettre en place un pont logistique entre Alicante et Oran. Où en est le projet ainsi que celui de la gestion du port d'Oran qui intéressait beaucoup de groupes espagnols ?
Les gens du pont logistique sont membres avec nous et ils regrettent que cette expérience n'ait pas été portée au niveau de ce qu'elle voulait et il y a aussi le fait de l'engagement de ce pont logistique, ce sont deux partenaires espagnols et algériens. Je pense que les pouvoirs publics algériens à travers les entrepreneurs ont fait le nécessaire, octroyer les terrains, enclencher le processus, mais il n'y a pas eu de suivi derrière ça. Donc on est resté pratiquement sur un projet qui s'est éteint et je trouve cela très dommage. On essaye au fur et à mesure de le réanimer à travers d'autres ponts logistiques en allant dans le même sens. Aujourd'hui, Valence et Oran sont aussi deux ponts qui devraient communiquer constamment. Pour la gestion du port d'Oran, je dirai que les Catalans devraient être plus agressifs que cela.
Pouvez-vous nous expliquer ce que vous attendez concrètement des deux journées consacrées au premier forum d'affaires des entreprises algéro-espagnoles et des contacts en ateliers, d'autant que ces dernières années, des forums semblables ont déjà eu lieu ici à Oran ?
Nous attendons de réelles concrétisations de partenariats, il y a des entreprises qui vont venir signer, favoriser le Be to Be par rapport aux séances plénières et par rapport au protocole politique, c'est ce qu'on veut. On a certes besoin de l'appui politique mais derrière on veut concrétiser des partenariats. C'est un forum qui se veut annuel, j'espère que ce projet sera porté à un autre niveau, à un autre rang et qu'on aura l'attention nécessaire et j'espère qu'il y aura d'autres secteurs suivant la demande du plan stratégique du développement des pays, suivant également les feuilles de route dictées par la rencontre au sommet et on verra comment développer les choses.


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