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Aïn-Defla
Une baisse importante annoncée de la production céréalière
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 05 - 2015

La campagne moisson-battage débutera officiellement le 1er juin prochain dans certaines zones de la wilaya, notamment à l'ouest, dans les plaines du Bas-Chélif où généralement les températures sont les plus élevées, mais le ton n'est pas à l'optimisme puisqu'une baisse de l'ordre de 30 % de la production est annoncée.
Selon les spécialistes du secteur agricole, cette baisse de la production n'est pas induite par une pluviométrie déficiente ou mal répartie. Bien au contraire, affirme-t-on, de septembre à mars de cette année, on a enregistré 362,10 mm de précipitations, soit 108 mm de plus que l'année dernière. On rappelle qu'entre 1978 et 2002, la moyenne sur ces quatre années là n'a été que de 121 mm. C'est dire que cette année, sur le plan pluviométrique, est considérée comme exceptionnelle.
Cependant, on déplore que ce qui est venu porter un coup dur au développement normal du cycle végétal des céréales, ont été les vents brûlants qui ont soufflé du sud provoquant un accident hydrique qui a endommagé les plants sur d'importantes superficies, sauf dans les zones où les producteurs ont mis en branle l'irrigation d'appoint, mais sur des superficies restreintes et limitées. Par ailleurs, on note que la production céréalière ne doit plus être une question de chance, mais induite par le respect du cycle végétal dans toutes les étapes, depuis les labours d'été jusqu'à la moisson. Paradoxalement, certains se sont même livrés à ensemencer en janvier, rendant ainsi la spéculation aléatoire.
Le directeur des services agricoles préconise de repenser la conception de la production céréalière, qu'il faut concentrer tous les moyens, dont le soutien de l'Etat, pour la culture intensive des céréales car la céréaliculture n'est pas une culture vivrière comme les autres mais un enjeu stratégique, un défi à relever. Il relève que continuer à soutenir la céréaliculture dans les piémonts où le rendement n'atteint même pas les 10 q à l'hectare est une déperdition mais par contre encourager dans cette zone l'arboriculture rustique comme l'olivier, l'amandier qui s'adaptent très bien. Il soutient donc qu'il faut revenir à une vision beaucoup plus économique et même macroéconomique que sociale et concentrer ces efforts de soutien.
S'agissant de la wilaya de Aïn-Defla, le DSA cite le chiffre de
79 000 ha emblavés cette année répartis en trois zones à savoir la zone 1, qui s'étend sur 22 à
23 000 ha, celle des plaines, du haut Chélif, notamment Djendel, Aïn Lechiakh, puis une deuxième zone d'une superficie de plus de 30 000 ha constituée par les plaines de Khemis Miliana, Djelida et le périmètre d'El Abadia, El Attaf et El Amra. Le reste constitue la troisième zone, celle des piémonts de l'Ouarsenis et du Dahra, plus propice à l'arboriculture.
Le responsable ne mâche pas ses mots pour dire que dans ce domaine, la notion de modernité dans le système de production n'a pas été introduite et qu'on continue à maintenir des méthodes archaïques, sans vision claire et nettement définie. «Dans le domaine de la production agricole, tout est stratégique où rien ne l'est», dira-t-il.
Au passage, il s'interroge «Où sont donc les fameux périmètres irrigables tant miroités ?», tout comme il se demande «où sont les partenariats contractés avec des investisseurs d'abord algériens ou étrangers ?».
Par ailleurs, il relève que la grande majorité des producteurs ne sont pas propriétaires des terres mais principalement des locataires et comme chacun le sait, le locataire ne se soucie pas des effets qu'il produit sur les sols, il ne vise que son profit immédiat. Ce faisant, il épuise les terres par des productions binaires comme ses pommes de terre/blé, donc pas de jachère, pas d'assolement pour permettre aux sols de se reconstituer.
A titre indicatif, il constate que s'il y a quelques années, Aïn Defla comptait plus d'une quarantaine de céréaliculteurs qui sont devenus membre du club du top 50 (50q à l'ha) ; ce chiffre a chuté à moins de 10 et ce, malgré les crédits colossaux consentis, le degré élevé de fertilité des terres et la facilitation des procédures d'acquisition des matériels.
Si tous ces moyens sont consentis, tous ces facteurs de croissance sont réunis, pourquoi alors ces résultats décroissent au lieu de croître ? La question est posée. «Il faut des décisions politiques courageuses», suggère le responsable du secteur.


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