La délocalisation de la Faculté des sciences exactes du campus universitaire de Targa Ouzemour vers le nouveau pôle universitaire d'Amizour a été finalement reportée. L'annonce a été faite dans un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, rapportent des enseignants. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a instruit l'autorité rectorale de l'université Abderrahmane-Mira de «surseoir» à leur décision de transférer les étudiants et les enseignants de la Faculté des sciences exactes de Béjaïa vers le campus d'Amizour. Une décision accueillie avec soulagement par les enseignants et les étudiants sachant que la Faculté d'Amizour «toujours en chantier est encore loin de réunir les conditions d'enseignement», ont souligné les enseignants opposés à la délocalisation. La décision «de surseoir» au transfert des étudiants et des enseignants vers le nouveau pôle d'Amizour a été prise «en attendant les résultats du rapport de la commission dépêchée par le ministre depuis mardi», note-t-on dans le communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il convient de rappeler que plusieurs actions de protestation ont été initiées par les enseignants et les étudiants de la faculté en question de l'annonce par l'autorité rectorale de sa délocalisation vers le nouveau campus d'Amizour. Lors de la dernière marche initiée par un collectif d'étudiants appuyé par des enseignants, les protestataires ont souligné «les nombreuses carences dont souffre la Faculté d'Amizour qui n'est pas adaptée aux exigences d'un enseignement des sciences exactes dans cette faculté initialement conçue pour accueillir celle des sciences juridiques». De son côté, le recteur de l'université Abderrahmane-Mira a justifié sa décision de délocalisation par «l'état de saturation du campus de Targa Ouzemour qui ne peut accueillir les 18 000 étudiants inscrits actuellement».
