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ATTITUDES
Discours
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 11 - 2015


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Sur un ton solennel, la ministre de l'Education nationale déclare, répète, que tous les moyens seront mis en œuvre pour endiguer la violence à l'école. Pour ce faire, l'ensemble des têtes pensantes du secteur et même d'autres travailleront, analyseront, étudieront ; bref, se tritureront les neurones pour trouver enfin la solution magique et éradiquer ainsi cette violence. Mais au fait, de quelle brutalité parle-t-elle ?
Il ne faut pas être un génie pour comprendre que les premiers acteurs de la barbarie se comptent parmi les éducateurs. Il suffit d'écouter les enfants, premières victimes de ces actes, puis les parents, premiers témoins, pour en avoir le cœur net. Mais que dis-je ! Les enfants, on ne les écoute jamais. Les parents, on essaye de les convaincre que leurs bambins fabulent. Quant à Madame la ministre, elle n'a jamais vu ce maître, armé de sa longue règle en bois ou parfois en fer, s'acharner sur la pauvre petite main d'un enfant de sept ans en présence de ses camarades, le visage déformé par la douleur et l'humiliation, ou cette maîtresse qui collera le chewing-gum sur la belle chevelure d'une petite fille de huit ans ; cet enseignant qui laissera les traces de ses doigts sur la joue d'un élève de 11 ans ; cet instituteur qui traitera son élève de «mulet» et l'affublera de toutes sortes d'adjectifs avilissants parce qu'elle n'a pas su répondre à sa question... Et ça dure depuis des années, bien que les «cerveaux» de notre système éducatif aient fait l'effort de «pondre» un texte interdisant toutes sortes de violence de quelque nature que ce soit.
On continue de tabasser, rabaisser, fragiliser ces petites âmes. Les exemples sont multiples et édifiants, que des ouvrages ne suffiraient pas pour en rapporter des témoignages poignants. Certains parents, qui ont eu le courage de dénoncer, car la loi leur en donne le droit, ont vu leurs enfants payer leur acte. La vengeance et les représailles de l'enseignant seront les ultimes ripostes, sournoises soient-elles. Vous devinerez aisément que la victime sera vite marginalisée et subira l'indifférence et le mépris de son bourreau. Et dans tout ça, Madame la ministre est-elle au fait de ce qui se trame dans son secteur ?
La violence appelle la violence, quand un adolescent du haut de ses 1,80 m est rabroué par son prof devant ses camarades. Mais pourquoi fichtre chercher midi à quatorze heures et s'enrôler dans des réunions, séminaires analyses et discours creux ? Les parents, qui sont les plus touchés et dont bon nombre d'entre eux ne sont pas sortis de la Sorbonne, savent qu'il faut tuer le mal à la racine, en éduquant d'abord les éducateurs afin qu'ils n'usent plus de leur force, car devant les petits ils sont de fait les plus forts. C'est de la lâcheté.


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