L'année 2014 a été marquée par un carnage routier sans précédent, avec plus de 4 171 morts et 57 078 blessés. Les routes sont devenues de véritables lieux funèbres même si les dix premiers mois de 2015 ont vu une légère baisse de ces sinistres. Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Avec un recul de 5,25% par rapport à 2014, le nombre de décès sur nos routes jusqu'en octobre dernier a frôlé la barre des 4 000 avec près de 3 952 morts pour 2015. La baisse est un peu plus importante en termes de blessés. 48 745 pour les dix premiers mois de cette année soit une chute de 14,60% en comparaison avec 2014, selon le Centre national de prévention et de la sécurité routière (CNPSR). La DGSN est revenue sur le recul du nombre d'accidents de la route estimé à 12,88% pour la même période. Ils passent de 34 882 en 2014 à 30 389 en 2015. Ceci expliquant partiellement le repli de leurs corollaires. Ceci dit, ces statistiques demeurent toujours inquiétantes au vu du parc automobile de l'Algérie qui ne dépasse pas les 6 millions de véhicules. Par ailleurs, la Protection civile ne se prononcera sur le bilan routier qu'en début 2016. Autrement dit, la liste des accidents de la route est et sera toujours ouverte. Surtout que le facteur humain en est le premier responsable à hauteur de 95%. Sans omettre que l'état des routes et celui des voitures ont également leur part de responsabilité. A ce titre, ce sont les observateurs et le mouvement associatif qui exigent l'intransigeance dans l'application des lois relatives au code de la route ainsi que plus de rigueur dans l'octroi des permis de conduire. C'est en cette période des fêtes de fin d'année qu'ils appellent, parallèlement, à une plus grande vigilance des automobilistes. Tout en insistant encore une fois sur le rôle de la sensibilisation routière. Ceci, que ce soit pour les pouvoirs publics, les médias ou la société civile.
