L'enl�vement vendredi � Baghdad, en Irak, de la journaliste Italienne Giuliana Sgrena a suscit�, hier, en Alg�rie, une avalanche de r�actions de solidarit�. Son rapt, revendiqu� par un groupe arm�, l'Organisation du djihad islamique, est d�nonc� vigoureusement aussi bien par les journalistes que par les collectifs et les associations de femmes alg�riennes. De la presse alg�rienne, durant les dures ann�es du terrorisme islamiste, mais aussi de toute l'Alg�rie r�sistante, Giuliana a �t�, faut-il le rappeler, activement solidaire. C'est donc tout naturellement qu'elle trouve, aujourd'hui qu'elle vit une douloureuse �preuve, plein soutien aupr�s de nombreux segments de la soci�t� alg�rienne. Ainsi des journalistes, r�unis hier au si�ge du quotidien El Watan, ont rendu publique une d�claration dans laquelle ils demandent la lib�ration imm�diate de Giuliana Sgrena et Florence Aubenas. "Alors que le sort de la journaliste du quotidien Lib�ration, Florence Aubenas, et son guide irakien, Hussein, enlev�s il y a un mois, n'est toujours pas connu, vendredi dernier, une autre consœur du journal El Manifesto, amie de l'Alg�rie, militante des droits des peuples, Giuliana Sgrena, a fait l'objet d'un rapt en plein centre de Baghdad", note la d�claration, poursuivant : "Nous, journalistes alg�riens, profond�ment inquiets et constern�s par ces actes, exprimons notre enti�re solidarit� aux familles des victimes, demandons la lib�ration imm�diate de nos consœurs, interpellons les autorit�s irakiennes sur leur devoir d'assurer plus de s�curit� aux journalistes et appelons les journalistes du monde entier � se mobiliser pour la lib�ration de nos consœurs". Pour leur part, des collectifs et des associations de femmes alg�riennes, r�unis le m�me jour � Alger, ont, � travers une d�claration rendue publique, d�nonc� le rapt de Giuliana. "Nous venons d'apprendre avec douleur l'enl�vement de Giuliana Sgrena, journaliste du quotidien "El Manifesto" ce vendredi 4 f�vrier � Baghdad. Un acte inacceptable. Giuliana est l'amie des peuples. Elle n'a jamais h�sit� � se rendre l� o� nos voix ont �t� b�illonn�es pour t�moigner de nos v�cus, particuli�rement nos v�cus de femmes. Avec courage, compr�hension, abn�gation et fid�lit�, elle a pris tous les risques, y compris au p�ril de sa vie pour �clairer nos situations dans le respect absolu de notre culture et de nos valeurs", �crivent les femmes, ajoutant : "Nous lan�ons un appel solennel � ses ravisseurs pour rel�cher Giuliana. L'Irak a besoin de sa plume et de son t�moignage. Nous avons besoin de la libert� de Giuliana pour continuer � soutenir le peuple Irakien". La d�claration est paraph�e par 16 organisations de femmes, entre autres Djaza�rouna, Rafd, Rachda, R�seau Wassila, la commission femmes UGTA, le coll�ctif Bnet Fatma n'Soumer, Sos Femmes en d�tresse et D�fense et promotion des droits des femmes. S. A. I. D�claration Alors que le sort de la journaliste du quotidien Lib�ration, Florence Aubenas et son guide irakien, Hussein, enlev�s il y a un mois, n'est toujours pas connu, vendredi dernier, une autre consœur, du journal El Manifesto, amie de l'Alg�rie, militante des droits des peuples, Giuliana Segrena, a fait l'objet d'un rapt, en plein centre de Baghdad. Nous journalistes alg�riens, profond�ment inquiets et constern�s par ces actes : - Exprimons notre enti�re solidarit� aux familles des victimes - Demandons la lib�ration imm�diate de nos confr�res - Interpellons les autorit�s irakiennes sur leur devoir d'assurer plus de s�curit� aux journalistes - Appelons les journalistes du monde entier � se mobiliser pour la lib�ration de nos confr�res. Premiers signataires : Rabah Abdellah, Salima Tlem�ani, Hocine Adryen, Idir Dahmani, Nacer Ould- Ma�mmar, Djillali Benyoub, Fatma Houari, Ahmed Ancer, Reda Bekat, Cherif Bennaceur, Kamel Amarni, Ouyahia Meriem, Lotfi Merad, Ilhem Tir, Meghiref Nabil, Sa�da Azouz, Soraya Akkouche, Mohamed Bouchama.
