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INDUSTRIE AUTOMOBILE
La fièvre des investissements
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 01 - 2016

La scène automobile nationale semble, en ces temps, gagnée par une fièvre de l'industrie automobile qui contraste avec la morosité ambiante et la baisse drastique des ventes. L'énergie des uns et l'attention des autres sont captées par l'annonce d'une multitude de projets d'unités d'assemblage de véhicules localisées dans plusieurs régions du pays. L'intermède des importations massives s'achève avec son lot de désillusions, de compressions d'effectifs et de clefs mises sous le paillasson.
Une autre ère s'ouvre pour le secteur avec des perspectives nouvelles et des obligations bien plus contraignantes. Acculés par les pouvoirs publics et la chute des prix du pétrole, les concessionnaires automobiles se voient dans l'obligation réglementaire de réaliser des investissements dans le domaine de l'assemblage, pour ne pas remettre en question leur pérennité dans le marché algérien. En l'espace de quelques mois, les annonces se diversifient et les constructeurs, soucieux de préserver leurs intérêts à moyen et à long terme, manifestent leur intention d'installer des structures de production et mettent sur pied des sociétés en association avec des partenaires locaux. Bien avant, c'est le groupe français Renault qui avait ouvert la voie à une industrie automobile nationale tant souhaitée par tous et qui constitue aujourd'hui le cheval de bataille du gouvernement et de son ministre de l'Industrie. L'unité de Oued Tlélat se présente actuellement comme le fil conducteur à l'émergence d'une production automobile locale et le développement d'un tissu de sous-traitant qui contribueront à terme à faire évoluer les taux d'intégration. Cette banlieue de la capitale de l'ouest entend s'ériger en pôle de l'industrie mécanique avec l'installation de marques automobiles et d'équipementiers. Plusieurs marques de renom ont décidé, depuis, de lui emboîter le pas et de présenter aux autorités compétentes des dossiers ficelés. C'est le cas notamment de Iveco, Hyundai Camion, Peugeot Citroën, Hyundai Véhicules Particuliers, le chinois JAC, Fiat, Nissan et aussi Volkswagen. C'est dire que l'enthousiasme des firmes internationales n'a pas tardé à s'exprimer en dépit d'une conjoncture internationale peu favorable à des projets de délocalisation.
Il va sans dire qu'un tel engouement s'accompagnera inévitablement par des retombées positives sur la création d'emplois, une meilleure disponibilité des véhicules, une grille tarifaire plus abordable, des exportations en hausse et plus globalement une contribution à la croissance économique du pays et le développement des régions dans lesquelles seront implantées ces installations.
Trois projets sont déjà en phase de concrétisation, Iveco et son partenaire Ival à Bouira, Hyundai avec une unité camions et bus à Batna et JAC à Aïn Témouchent dont le protocole d'accord a été signé jeudi dernier entre le géant chinois et son partenaire Emin Auto. L'on se doit également de rappeler les unités déjà en production à l'image de la gamme Mercedes assemblée à Tiaret et à Rouiba. Des voix se sont élevées ici et là pour contester le principe d'assemblage en SKD qui n'offrirait dans l'immédiat aucune opportunité d'intégration. D'autres répliqueront que c'est un passage obligé vers la voie de l'industrialisation et que par le passé, des expériences vécues par des pays aujourd'hui exportateurs ont été couronnées de succès.
JAC / Emin Auto
14 milliards de DA d'investissement
Annoncé il y a quelques mois, le projet de montage de camions et de véhicules utilitaires légers entre le groupe chinois JAC et la société algéro-turque Emin Auto s'est finalement concrétisé, une production prévisionnelle de 50 000 véhicules par an pour un coût global d'investissement de l'ordre de près de 14 milliards de DA, soit 128 millions de dollars. C'est lors d'une cérémonie officielle organisée jeudi dernier à Alger en présence de représentants du ministère de l'Industrie, de l'ambassadeur de Chine en Algérie, du vice-président du groupe JAC et du président-directeur général de Emin Auto que le protocole d'accord a été paraphé par les deux parties. Implantée sur une superficie globale de 347 650 m2, cette unité prévoit de produire jusqu'à 50 000 véhicules par an 5 années après son entrée en activité. Dans son intervention, le P-dg de Emin Auto soulignera que la répartition des espaces a été adaptée à la configuration d'une unité déjà existante du constructeur et se décompose de plusieurs ateliers, soudure, peinture, assemblage, et autres aires de stockage des kits réceptionnés et autres conteneurs. Le site de cette usine est intégré à une nouvelle zone industrielle de la commune de Tamazougha avec des accès facilités à l'autoroute Est-Ouest et une proximité avec le port d'Oran.
La montée en cadence s'effectuera à travers un plan de production évoluant de 10 000 unités pour la première année, 15 000, 20 000, 30 000 et 50 000 pour le cinquième exercice. Et jusqu'à la dixième année, il est prévu d'atteindre les 100 000 unités/an.
Il en est de même pour le taux d'intégration qui s'exprime par une courbe évolutive qui va de 8% à 30% pour la cinquième année et 70% pour la dixième année. Deux modèles sont au programme de production du projet de JAC et Emin Auto. Deux nouveautés du constructeur, en l'occurrence, le JAC 1040 S, un camion de moyen tonnage adapté aux attentes des clients et qui enregistre des volumes de vente importants, et le tout nouveau Bosseur, une camionnette au design clairement inspiré de références du segment en Algérie. Il faut préciser que ces deux modèles se déclineront en différentes versions pour des applications professionnelles multiples et variées. Le responsable de Emin Auto indiquera par ailleurs que la production de cette unité sera naturellement destinée à la satisfaction des besoins du marché national mais aussi pour l'exportation vers les pays de la région et de l'Afrique dès la troisième année d'activité avec des volumes qui atteindront les 30 000 unités/an. Côté emploi, on annonce 270 recrutements pour la première année et 450 cinq années après. Une académie est par ailleurs prévue pour la formation des personnels de différentes spécialités, exécution, production, technique, marketing, commercial, maintenance, et ce, grâce au concours du constructeur qui entend mettre à la disposition de la partie algérienne son savoir-faire et son expertise.
Les premiers véhicules sortiront des ateliers de l'usine JAC de Tamazougha au bout de 15 mois de travaux de réalisation et de montage des équipements, soit le second semestre 2017.
Renault
Ambitions de leadership
Le pionner de l'assemblage en Algérie, Renault Algérie Production (RAP), vient de fêter le 1er anniversaire de son usine de Oued Tlélat inaugurée en novembre 2014. Depuis, 12 000 Symbol «made in bladi», ont été produites et commercialisées par la filiale du groupe Renault Algérie au profit de 90% de particuliers et 10% d'institutions publiques.
La capacité de production passera de 25 000 actuellement à un second palier de 75 000 unités pour atteindre 150 000 véhicules en phase de maturation intégrant l'ensemble des phases de production, à savoir emboutissage, tôlerie, peinture et montage.
Après moult hésitations politiques et d'appréhensions sur la rentabilité d'un tel projet, un protocole d'accord a été, rappelons-le, signé en mai 2012, entre Renault, d'une part, et la SNVI et le Fonds national d'investissement, d'autre part. L'unité emploie 350 personnes dans les différentes spécialités et connaîtra à l'avenir une évolution pouvant atteindre les 2 000 employés vers 2019. On signalera, par ailleurs, que le taux d'intégration actuel est de l'ordre de 12%, selon les responsables de RAP.
Ils ont dit :
Amar Agadir, directeur des investissements au ministère de l'industrie :
«Incitations et facilitations pour les investissements»
«L'Etat encourage les investissements dans l'industrie mécanique en favorisant une production locale qui saura se substituer à terme aux importations. Pour cela, des textes ont été promulgués et d'autres sont en voie de finalisation comme le nouveau cahier des charges pour l'investissement qui sera publié prochainement. Des dispositions de facilitation et des incitations ont été prévues par la loi de finances 2015.»
Carlos Ghosn, P-dg du groupe Renault :
«Aller au-delà de l'assemblage»
«Nous envisageons d'aller au-delà de l'assemblage tel qu'il est prévu actuellement, nous prévoyons de développer encore plus le taux d'intégration et d'entreprendre de convaincre nos partenaires équipementiers d'aller investir en Algérie et de développer un partenariat avec des opérateurs locaux. L'Algérie reste le plus grand marché d'Afrique du Nord et dispose d'un potentiel humain et financier important. Nous devons contribuer à l'émergence d'un tissu de sous-traitants et au développement de l'offre d'emploi.»
Mohamed Bairi, P-dg de Ival :
«Le CKD ou le SKD sont une étape incontournable»
«Le CKD ou le SKD sont une étape incontournable dans la phase création d'une industrie automobile algérienne. Il faut souligner qu'elle démarre à zéro, il n'existe pas de tissu de sous-traitant capable d'accompagner les investisseurs et assurer de ce fait une intégration locale progressive.
Il faut impérativement laisser le temps aux constructeurs et aux équipementiers de venir s'installer en Algérie à travers leurs partenaires et permettre l'émergence de la fabrication automobile nationale.
Des expériences de par le monde nous ont précédés dans ce domaine, Afrique du Sud, Egypte, Nigeria et attestent aujourd'hui de la pertinence de ce choix.»
Yan Yuanggu, ambassadeur de Chine :
«L'Algérie, une porte pour l'Afrique»
«Je suis fier d'avoir contribué au développement d'une coopération entre l'Algérie et la Chine dans le domaine de l'industrie automobile. Au début, c'était moi qui courais derrière les responsables du ministère pour les facilitations à accorder à des projets d'usines, aujourd'hui, ce sont eux qui courent derrière moi.
L'Algérie restera un partenaire prioritaire pour la Chine et je constate que malgré la baisse des prix du pétrole, les fondamentaux n'ont pas changé.
Nous sommes confiants en l'avenir de l'Algérie et j'annonce que d'autres projets dans cette filière seront prochainement mis en exécution et surtout que ce pays est une porte pour toute l'Afrique.»
Propos recueillis par B. B.
Hyundai Motors Algérie
Quatre lignes de montage
Le pôle automotive du groupe Cevital se prépare à ouvrir plusieurs fronts en même temps, des projets de fabrication de pièces de rechange, d'assemblage de bus, de remorques, d'engins de travaux publics et de véhicules particuliers.
L'annonce en a été faite la semaine écoulée par le président de ce pôle, Omar Rebrab qui a révélé la création prochaine d'une nouvelle entité avec de nouveaux associés et qui aura à gérer l'ensemble des activités industrielles futures dans le domaine automobile pour le groupe. Omar Rebrab rappellera d'emblée que le groupe cumule plusieurs années d'expérience dans des activités complémentaires à l'industrie automobile comme la production de verre, l'injection de plastique, les remorques ou encore la transformation de l'aluminium.
Une priorité est inscrite en bonne place dans le planning de lancement des projets, en l'occurrence, une usine de fabrication de pièces de rechange. Pour lui, «il est plus important de commencer par la pièce de rechange et permettre par la suite aux usines d'assemblage de disposer d'une production locale et leur assurer des taux d'intégration plus élevés». Ce projet serait à un stade avancé dans sa préparation.
Parallèlement, Cevital prépare le lancement imminent de 4 lignes de production de bus avec des constructeurs de renom comme le brésilien Marco Polo, Iris bus Espagne et le chinois Dong Feng. La 2e unité sera réservée à l'assemblage des véhicules particuliers des différentes marques représentées par le groupe particulièrement Hyundai avec qui un accord a été conclu pour le montage de modèles à succès auprès des clients algériens.
Une 3e pour le montage des engins de travaux publics en partenariat avec une marque japonaise. Le 4e projet prévoit de reprendre l'activité remorque déjà existante et la développer avec de nouveaux produits modernes et adaptés aux besoins d'une clientèle de plus en plus exigeante. Pour l'ensemble de ces projets, des démarches ont été entreprises pour le choix des terrains notamment dans les wilayas de Bouira, Boumerdès, Alger et Béjaïa. Le responsable du pôle automotive de Cevital réaffirme l'ambition de son groupe de jouer les premiers rôles dans la nouvelle politique industrielle du pays.
B. Bellil
Iveco
Une gamme variée
C'est en partenariat avec son représentant historique en Algérie, le groupe Ival, que le constructeur italien Iveco, le spécialiste des véhicules industriels et utilitaires légers, a décidé de se lancer dans l'aventure de l'assemblage avec une unité implantée à Bouira et dont les travaux de réalisation ont été lancés dernièrement.
Ce projet aura une capacité de production de 1 600 unités dès la première année et évoluer vers des volumes encore plus importants après la maîtrise du process de fabrication et le développement d'une industrie de sous-traitance à même de répondre aux attentes des constructeurs tant en quantité qu'en qualité. Les véhicules qui seront assemblés seront dans une première phase, le Daily et un camion de moyen tonnage, entre 3,5 et 7 t et destiné à des utilisations variées. Celui-ci pourra être proposé en des carrosseries diverses, frigo, plateau, benne... De même qu'il est attendu que l'unité produise les gammes Eurocargo (PTAC de 10 à 18 t) et Trakker (PTAC de 19 à 100 t).
B. B.
Volkswagen
Une usine à Relizane
Le groupe allemand Volkswagen ne sera pas en reste de cette vaste campagne. Annoncée par le ministre de l'Industrie, l'intention de la firme de s'installer en Algérie vient d'être entérinée par le premier responsable de Sovac, représentant du géant germanique dans notre pays.
On apprend, en effet, que celui-ci envisagerait de créer une unité de production dans la région de Relizane pour l'assemblage de trois modèles, à savoir VW Polo Classique et le pick-up Amarok ainsi que Skoda Octavia.
Cependant si le choix des deux derniers modèles est largement justifié en raison de leur succès international, il est en revanche inexpliqué qu'un véhicule comme Polo Classique soit inscrit dans les tablettes de ce projet compte tenu de son flop commercial aussi bien en Algérie qu'à l'étranger.
Sa dernière mouture fabriquée en Inde et importée par Sovac n'aura pas non plus réussi à convaincre.
D'autant que les concurrents de Volkswagen dans cette course à l'assemblage ont clairement opté pour des modèles modernes au design d'actualité et largement plébiscité par les clients locaux, à l'image de la Renault Symbol, Peugeot 208 et 301 ou encore Citroën C-Elysée.
Le projet allemand qui attend l'agrément des autorités compétentes serait annoncé officiellement au cours des jours à venir.
D'un coût global de 170 millions d'euros, cette usine atteindrait, au terme de sa montée en cadence, le volume production de 100 000 unités/an.
B. B.
Peugeot Citroën
Des modèles à succès
Le groupe Peugeot Citroën n'entend pas abandonner ses plates-bandes en Algérie, il a confirmé sa volonté de s'associer avec des partenaires locaux pour la réalisation d'une unité d'assemblage pour un montant global de l'investissement de 100 millions d'euros. Si le projet est encore en phase de maturation, on sait d'ores et déjà que les modèles qui y seront assemblés constituent le fer de lance des performances commerciales du groupe, à savoir les Peugeot 208 et 301 ainsi que la C-Elysée de Citroën.
En attendant des informations complémentaires sur ce projet attendu, on rappelle que les autorités algériennes ont avancé l'année de 2018 pour la sortie des premiers véhicules badgés au lion et aux chevrons.
B. B.
Hyundai Camions
En attendant le mois de mars
Comme nous le précisions dernièrement, le coréen Hyundai Trucks & Bus a donné son accord pour un partenariat avec le groupe Global Motors Industrie pour la réalisation d'une unité d'assemblage de camions et bus dans la région de Batna. Ce projet se démarque par une accélération de sa phase d'achèvement des travaux de génie civil et de montage de la structure métallique. Son entrée en production est prévue vers le mois de mars prochain avec une capacité initiale de 4 000 unités/an et un effectif de 450 employés. Global Motors se prépare activement à cet évènement en se dotant des structures adéquates et de la ressource humaine qualifiée pour assumer efficacement aussi bien la fonction production que la distribution.
Un réseau d'agents agréés est en cours de constitution sur l'ensemble du territoire national. La qualité des produits des prestations est d'ores et déjà au cœur des préoccupations des responsables de ce projet.
B. B.
Mots-clés
SKD : C'est le nom du processus retenu dans le cadre de l'assemblage en Semi Knock Down (SKD). Un système qui se traduit par la réception de la voiture en éléments détachés et leur assemblement sur une chaîne spécialement dédiée.
CKD : Completely Knocked Down (CKD) est une expression qui correspond à la création d'un «lot» contenant l'ensemble des pièces détachées nécessaires à l'assemblage d'un ou de plusieurs véhicules. Ce lot peut être complété sur place par des pièces produites localement, que l'on nomme «intégration locale». Cette méthode est utilisée par les constructeurs automobiles pour assembler certains de leurs véhicules à l'étranger, dans le but de les commercialiser sur place, en utilisant les droits de douane plus faibles et la main-d'œuvre meilleur marché.
Chiffres-clés
- Coût des investissements prévisionnels : 1milliard 200 millions de dollars
- Emplois créés : 20 000 postes
- Véhicules produits : 200 000 unités
- Taux d'intégration attendu : 30%
Production locale actuelle
1/ Renault Symbol
2/ Mercedes Camion Actros
3/ Camions SNVI
4/ Bus SNVI
5/ Mercedes Classe G.
Productions futures (2016-2017-2018) :
1/ Mercedes Sprinter
2/ Iveco Daily
3/ Iveco Eurocargo
4/ Camions Hyundai HD 35
5/ Hyundai bus
6/ JAC camion 1040 S
7/ JAC camionnette Bosseur
8/ Peugeot 208
9/ Peugeot 301
10/ Citroën C-Elysée
11/ Volkswagen Polo Classique
12/ Volkswagen Amarok
13/ Skoda Octavia
14/ Hyundai Véhicules Particuliers
15/ Marco Polo Bus
16/ Iris Bus


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