Moloko Ducapel «Jésus» est l'auteur du but de la qualification du FC Renaissance de la RD Congo, lors du tour préliminaire de la coupe de la CAF, face aux Congolais du FC Akanda. Formé à l'Académie Rangers, ce jeune attaquant de 19 ans (il est né le 25 décembre 1997) fait désormais partie de l'histoire du club du FC Renaissance. Et pour cause, engagé pour la première fois dans une compétition africaine, le FC Renaissance a été créé en juin...2014 sous l'appellation de Club Sportif Imana suite à une scission avec l'illustre DC Motema Pembe. Il est présidé par l'évêque Pascal Mukuna. En deux saisons, cette nouvelle équipe basée à Kinshasa a réalisé un parcours de géant. Vice-champion de l'EPKIN (Entente provinciale de football de Kinshasa) en 2014-2015, puis champion de la même épreuve la saison d'après, les Oranges de Kinshasa décrocheront en 2016 la coupe de la RD Congo. Une consécration qui lui permettra de se mesurer, en match de Supercoupe, aux Corbeaux du TP Mazembe (1-3) puis aux équipes africaines engagées en coupe de la CAF. Face aux Congolais du FC Akanda, Moloko Ducapel a signé le premier but du club en compétition internationale. Coaché par le Franco-Ivoirien François Moguei Guei, le FC Renaissance, domicilié au stade des Martyrs à Kinshasa (en championnat, il reçoit ses adversaires au stade Tata-Raphaël de Kinshasa), compte, contrairement au TPM, un seul étranger (l'attaquant camerounais Alfred Tabot Mfongang), les autres éléments sont de nationalité congolaise. Les Vert-Blanc-Orange sont les couleurs de ce club qui se déplacera le 10 mars prochain en Algérie pour affronter le MC Alger en seizième de finale de la coupe de la CAF. Une première manche durant laquelle les capés de Mouassa doivent faire le plein pour éviter de connaître le sort des Gabonais du FC Akanda, tenus en échec chez eux à Libreville (0-0) avant d'être éliminés sur un penalty inscrit par Moloko Ducapel (52') dans un temple des Martyrs surchauffé. Le 17 mars, les Vert et Rouge du MCA vivront à coup sûr l'enfer dans le chaudron de Kinshasa.
