Les responsables de la société Shymeca, filiale du groupe Enad, à laquelle est désormais affiliée l'unité de fabrication de produits d'entretien de Lakhdaria – nous les remercions pour la rectification — auraient pu nous épargner leur procès d'intention concernant notre supposée volonté de nuire à leur image et créer un climat malsain avec le groupe Enad. Un groupe dont le siège social est à Bouira et avec qui nous avons toujours entretenu de très bonnes relations, du moins avec les différents responsables qui se sont succédé à la tête de ce fleuron de l'industrie algérienne, depuis une bonne vingtaine d'années. Aussi, si méprise il y a aujourd'hui, celle-ci est à chercher du côté des responsables actuels qui n'ont jamais daigné s'ouvrir à la presse. Et la meilleure preuve nous a été donnée justement ce jeudi avec ce débrayage des travailleurs qui réclament plus de considérations, des salaires décents autres que ceux qui leur sont octroyés actuellement, et surtout le retour à la maison mère sise à Sour-El-Ghozlane, alors que les responsables, au lieu de donner leur version des faits, ont préféré le silence. Aussi, nous aurions aimé que la mise au point fût exploitée par ces responsables pour expliquer les raisons qui ont poussé la filiale Shymeca, à laquelle l'unité de Lakhdaria est affiliée, à adopter des salaires contestés par les travailleurs, ou encore ce congé annuel que la direction générale a voulu imposer pendant ce mois de Ramadhan et que les travailleurs ont refusé, l'absence de restauration, et tant d'autres privilèges sociaux auxquels sont habitués les travailleurs et qui se sont évaporés depuis le rattachement de l'unité à la filiale Shymeca. C'est dire combien on est loin du tableau idyllique que la direction de Shymeca voulait nous dresser à travers son démenti.