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Contribution
LA PROBL�MATIQUE DES RAPPORTS DE L'INTELLECTUEL ORGANIQUE A LA GUERRE DE LIB�RATION NATIONALE EN ALG�RIE Illustration � travers l'itin�raire du colonel Lotfi -5e partie- Par Mohamed Chafik MESBAH, officier sup�ri
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 06 - 2005

M�me si cela risque de nous �loigner du cœur de notre probl�matique, comment ne pas relier ce romantisme path�tique du colonel Lotfi � celui manifest� par le d�funt Larbi Ben M'Hidi qui le pr�c�da � la t�te de la Wilaya 5 et qui fut le concepteur de la Bataille d'Alger avec l'embrasement des villes et le basculement de la population dans le camp de l'ind�pendance nationale, le v�ritable inspirateur de l'engagement des intellectuels dans les rangs de la r�volution… Larbi Ben M'Hidi se soumit � la torture pratiqu�e sur lui et sur ses ordres par ses subordonn�s afin qu'il s'assure qu'il pourrait r�sister en cas d'arrestation par la puissance coloniale.
Voici, tels que rapport�s par des t�moins de l'�poque, les propos qu'il tenait : �Je voudrais �tre soumis � ces tortures pour �tre s�r que cette chair mis�rable ne me trahira pas. J'ai la hantise de voir se r�aliser mon plus cher d�sir car, lorsque nous serons libres, il se passera des choses terribles. On oubliera toutes les souffrances de notre peuple pour se disputer des places. Ce sera la lutte pour le pouvoir. Nous sommes en pleine guerre et certains y pensent d�j�. Des clans se forment. A Tunis, tout ne va pas pour le mieux. Oui, j'aimerais mourir au combat avant la fin.� Il faut admettre, en d�finitive, que les grands chefs r�volutionnaires ont toujours puis� leurs forces de ce romantisme inn� qui entretient et conforte la flamme id�aliste.
Les positions du colonel Lotfi par rapport � certaines questions d'int�r�t durant la guerre de Lib�ration nationale
Nous disposons de peu d'informations, au total, sur les positions exactes du colonel Lotfi par rapport aux questions d'int�r�t que nous �voquons ici, juste pour m�moire, � ce stade de la recherche. Il est �vident, en effet, que cette biographie ambitieuse que nous envisageons � propos du colonel Lotfi m�rite de plus amples recherches. Examinons, tout d'abord, la position du colonel Lotfi par rapport au congr�s de la Soummam. Il est probable que le colonel Lotfi, apr�s avoir embo�t� le pas � ses sup�rieurs hi�rarchiques au niveau de la Wilaya 5 qui avaient particip� et qui avaient ent�rin� les r�sultats de cette r�union au sommet, se soit trouv�, dans la r�alit�, confront� � un dilemme. Ce ne sont pas, �videmment, les questions d'organisation territoriale des Wilayate et les r�partitions de t�ches au niveau de leurs hi�rarchies politico-militaires qui pouvaient poser probl�me. C'est, bien entendu, le principe de la primaut� du politique sur le militaire avec l'obligation faite aux dirigeants de la R�volution de s'�tablir � l'int�rieur du pays qui ont soulev� les pires contestations. Le colonel Lotfi qui ne prend gu�re le risque de discuter l'autorit� des chefs militaires de l'ex CCE — d'autant qu'il entretient des rapports de complicit� affective avec Abdelhafidh Boussouf — n'a pas manqu�, pourtant, particuli�rement lors de ce fameux conclave des cent jours qui avait r�uni � Tunis les 10 colonels de l'int�rieur, de plaider pour la r�habilitation du politique en faisant adopter le principe du retour au maquis des chefs de Wilayate et en faisant pr�valoir le choix de la reconduction de Ferhat Abbas � la t�te du GPRA plut�t que la mise en place d'un gouvernement provisoire constitu�, exclusivement, de militaires. En tenant des propos peu am�nes sur les chefs militaires install�s � Tunis et en d�cidant, malgr� toutes les sollicitations parmi laquelle celle, insistante, de Ferhat Abbas, de surseoir au projet de rejoindre le maquis, le colonel Lotfi a d�montr�, implicitement, qu'il �tait plut�t favorable aux principes d�fendus par Abane Ramdane. En se fixant, par ailleurs, l'objectif d'installer le nouveau PC de la Wilaya 5 au cœur de l'Ouarsenis, il semblerait que le colonel Lotfi avait, clairement, exprim� la n�cessit� pour l'�tat-major g�n�ral de l'ALN de rejoindre, �galement, l'int�rieur du territoire national. A propos de la Bleuite, cette op�ration d'intoxication men�e avec succ�s par les services de renseignement fran�ais � l'effet de semer la division dans les rangs de l'ALN et de pousser � la liquidation physique des �tudiants qui avaient rejoint le maquis, les informations sont assez minces pour ce qui concerne la Wilaya 5. Il semble, toutefois, que la psychose du complot a touch�, � tort ou � raison, la zone 7, dans la r�gion d'El-Bayadh, o� quelques dizaines de combattants de l'ALN furent liquid�s. Les informations recueillies sur la r�action du colonel Lotfi font �tat d'une d�marche d�termin�e visant � stopper la propagation de ce ph�nom�ne au niveau de la Wilaya 5. Tous les t�moignages recueillis accr�ditent � cet �gard l'image d'un colonel Lotfi soucieux de pr�server l'intelligentsia nationale et son potentiel intellectuel, en vue, sinon de servir l'Alg�rie ind�pendante, du moins d'�tre utilis�s au mieux des besoins de la guerre de Lib�ration nationale. Voici, � titre d'exemple, ce que le colonel Lotfi, au moment o� il s'appr�tait � rejoindre, de nouveau, le maquis, �crivait � son pair, Ali Kafi : ‘'Consentir un important effort pour d�couvrir des cadres qui soient dans l'avenir capables d'assumer les grandes responsabilit�s, afin que l'Alg�rie ne soit pas entre les mains de ‘'gens born�s‘' en lieu et place de ‘'responsables‘'. '' A propos, � pr�sent, de la contestation du CCE par les Wilayate de l'int�rieur, il est symptomatique de relever la d�marche plut�t ambigu� du colonel Lotfi. Malgr� les r�serves que la conduite des dirigeants r�volutionnaires alg�riens �tablis � Tunis a pu lui inspirer, il ne franchit jamais le Rubicon qui le conduirait � se rebeller contre l'autorit� �tablie. L'une des marques de la personnalit� du colonel Lotfi r�side, en effet, dans ce respect scrupuleux qu'il nourrissait pour la discipline militaire et qui, � titre d'exemple, lui fait r�prouver la r�bellion, vite mat�e, du capitaine Zoubir en Wilaya 5, tout en pr�conisant une autre forme de r�glement que le jugement qui s'est d�roul� avec la sentence excessive prononc�e, c'est-�-dire la condamnation � mort. De la m�me mani�re, ce souci du respect de la hi�rarchie le conduit � se d�marquer, ostensiblement, de la r�union tenue � l'int�rieur du pays par les chefs des Wilayate 1, 3, 4 et 6, rassembl�s dans une d�marche de d�fiance presque en direction des dirigeants politiques et militaires alg�riens install�s � Tunis. Il recense bien, pourtant, les anomalies qui caract�risent le fonctionnement des organes dirigeants du FLN dont il per�oit les insuffisances, notamment celles qui entravent l'approvisionnement de guerre. Il note, avec effroi, le comportement despotique des membres militaires du CCE �tablis � Tunis qu'il consigne, avec rigueur, � l'intention du regrett� Ferhat Abbas. Celuici, relatant le voyage qu'il a effectu� en Yougoslavie, en qualit� de pr�sident du GPRA, rapporte le t�moignage �mouvant suivant : ‘'Au cours de ce voyage, un jour, au petit matin, le colonel Lotfi entra dans ma chambre triste et abattu. Il me confia ses inqui�tudes : ‘'Notre Alg�rie va �chouer entre les mains des colonels, autant dire des analphab�tes. J'ai observ�, chez le plus grand nombre d'entre eux, une tendance aux m�thodes fascistes. Ils r�vent tous d'�tre des ‘'sultans‘' au pouvoir absolu. Derri�re leurs querelles, j'aper�ois un grave danger pour l'Alg�rie ind�pendante. Ils n'ont aucune notion de la d�mocratie, de la libert�, de l'�galit� entre les citoyens. Ils conserveront du commandement qu'ils exercent le go�t du pouvoir et de l'autoritarisme. Que deviendra l'Alg�rie entre leurs mains ? ‘' D'aucuns consid�rent que le colonel Lotfi, par humilit� et respect pour la hi�rarchie, se serait bien gard� de prof�rer de tels propos, m�me s'il n'en pensait pas moins. Il faudra approfondir les recherches, confronter les t�moignages apr�s s'�tre assur� de leur fiabilit� avant de retenir, d�finitivement, ces d�clarations virulentes mais pr�monitoires. Cette marque de vigilance n'enl�ve en rien des qualit�s du colonel Lotfi, notamment sa perspicacit� politique. Ses d�clarations publiques au journal El Moudjahid en 1959 laissent entrevoir une ma�trise conceptuelle parfaite des probl�mes abord�s et un talent p�dagogique qui lui permet de s'exprimer avec facilit� dans un langage accessible au lecteur. A propos, tout d'abord, de bavures pr�t�es � l'ALN, le colonel Lotfi qui s'en d�fend adopte une ligne de d�fense tout � fait plausible : �En 1956, des faits moins horribles mais aussi graves � nos yeux s'�taient produits : nous avons ex�cut� les deux coupables (…) nous ne sommes pas des fous : nous sommes r�alistes, de telles choses ne pourraient que nous desservir.� S'agissant, en second lieu, des pratiques maraboutiques en vigueur dans le Sud oranais, le colonel Lotfi se fait presque sociologue en relevant la transformation de la soci�t� : �Les masses rurales, plong�es dans la mis�re, �taient ‘'tenues'' par des bachaghas et des ‘'familles maraboutiques." Les confr�ries �taient nombreuses, la superstition d�velopp�e, … la population tr�s conservatrice, traditionaliste (…) en moins de six mois, les litanies se sont raccourcies et on ne parle plus de marabout ni de saint, on parle d'armes, de munitions, de mitrailleuses et de mortiers. La mentalit� s'est totalement transform�e� Le colonel Lotfi aborde m�me avec courage un th�me presque tabou dans la litt�rature r�volutionnaire de guerre, celui du statut de la communaut� isra�lite en Alg�rie : �Nous consid�rons les isra�lites (qui sont pourtant des Alg�riens) comme des tra�tres, c'est pour cela que nous sommes plus s�v�res pour ceux d'entre eux qui participent � la r�pression (…) il faut remarquer qu'il existe en Oranie, comme une ville comme Tlemcen, par exemple une bourgeoisie isra�lite plus �neutraliste� plus mod�r�e, qui comprend mieux la situation et refuse de s'engager avec les ultras...� Des id�es g�n�reuses, prometteuses de progr�s �conomique et de justice sociale, puissamment orient�es vers la modernit� politique, sont pr�t�es au colonel Lotfi au titre d'un document dense, parfaitement �labor�, dont il aurait �t�, au moins, l'inspirateur. Il s'agit, presque, d'un projet de mod�le de d�veloppement parfait pour l'Alg�rie ind�pendante. Il est difficile, en l'�tat actuel de la recherche, de confirmer l'authenticit� de ce document et de l'attribuer, directement, au colonel Lotfi. Il est vraisemblable, cependant, que ce document ait �t� �labor�, sous son impulsion, par le fameux SLR que nous avions �voqu� � l'image d'un vivier de comp�tences intellectuelles. Les relations affectueuses que le colonel Lotfi entretenait avec Abdelhafidh Boussouf peuvent expliquer, en partie, cependant, son attachement � la construction d'un Etat moderne. De m�me, son attachement proclam� pour le syst�me d�mocratique peut proc�der de l'admiration qu'il portait � Ferhat Abbas car, comme le rapporte Dahou Ould Kablia, le colonel Lotfi partageait �la vision politique aigu�, le r�alisme, le sens tactique au service du consensus et surtout la ligne mod�r�e excluant toute forme d'extr�misme (du pr�sident Ferhat Abbas)�. Ce n'est pas sans raison que Ferhat Abbas, bien apr�s l'ind�pendance, continuait de cultiver le souvenir du colonel Lotfi. Dans son livre de m�moires, Autopsie d'une guerre, il �voque avec compassion le h�ros disparu : �Avec Lotfi disparaissait un rare colonel aux id�es g�n�reuses et lib�rales, respectueux des droits de l'homme. Il avait le plus grand respect pour le peuple d'o� il �tait issu. Il est mort en emportant avec lui ses angoisses et ses fragiles esp�rances.� Voici, par ailleurs, le t�moignage brut
que nous livre Kheireddine Merad parent du colonel Lotfi : �Ferhat Abbas que je voyais (apr�s l'ind�pendance) chez M. le professeur Lebon sachant mes liens de parent� avec le d�funt colonel, ne tarissait pas d'�loges sur Lotfi et disait avec un sentiment de tristesse et de regret qu'il aurait �t� bien utile pour l'Alg�rie ind�pendante. �
Points de rep�re pour un approfondissement de la probl�matique
Hormis quelques tentatives d'int�r�t limit�, aucune r�flexion d‘ensemble n'a �t� men�e pour permettre d'acc�der, de mani�re plus exhaustive, � l'histoire de l'intelligentsia nationale. Quelle est la gen�se de la formation de cette intelligentsia, quel fut son r�le dans le d�clenchement de la lutte de lib�ration nationale, quel a �t� son apport � la guerre r�volutionnaire proprement dite ? il n'existe pas d'histoire syst�matis�e sur la question, � peine quelques t�moignages s�quentiels et des travaux universitaires plut�t incomplets. La pr�sente r�flexion n'a pas l'ambition de suppl�er � ce manque flagrant. La t�che gigantesque requiert la mobilisation de toute une g�n�ration d'historiens. Notre propos consiste � proposer, par del� l'itin�raire du colonel Lotfi, des points de rep�re qui permettraient au champ d'investigation d'embrasser tous les aspects possibles de la probl�matique qui retient notre int�r�t. L'objectif d'une telle d�marche vise � lever le voile sur toute notre histoire contemporaine, y compris sur ses pans qui continuent d'obscurcir notre vision du pass� imm�diat. Il est symptomatique, � cet �gard, que l'Alg�rie soit redevable � l'historien fran�ais Guy Perville — qui en a fait la vocation de sa vie — de la seule tentative d'int�r�t relative � la reconstitution de l'histoire de l'intelligentsia nationale. Encore qu'il s'agisse, seulement, de l'intelligentsia d'expression francophone. Quel sacr� pays cette Alg�rie, cependant, qui ne se donne pas la peine de s'interroger sur l'histoire de son �lite, les conditions de la formation de l'intelligentsia nationale, son r�le dans la lib�ration nationale et son influence sur le d�veloppement du pays ! M. C. M.


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