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CLINIQUE SBIHI DE TIZI-OUZOU
Gr�ve illimit�e du personnel m�dical � partir d�aujourd�hui
Publié dans Le Soir d'Algérie le 17 - 12 - 2005

Le personnel m�dical et param�dical de la clinique d�accouchement Sbihi, relevant du secteur sanitaire du chef-lieu de wilaya, ne peut plus supporter
�la d�gradation continue des conditions de travail. Les travailleurs reprochent � l�administration ses empi�tements dans le domaine technique, l�envahissement des espaces au d�pens des malades et des m�decins, le m�pris envers le corps m�dical et surtout � l��gard des malades, les manques d�approvisionnement en m�dicaments, instruments et consommables, d�faut d�hygi�ne� �Ce sont l� les points d�taill�s dans une tr�s longue plate-forme de revendications de 5 feuillets remise aux autorit�s concern�es et soutenue par un sit-in quotidien d�une heure depuis le mardi 6 d�cembre�. Les questionnaires, les intimidations et les man�uvres dilatoires sont les seuls r�sultats palpables �manant de la direction apr�s une semaine d�actions destin�es, selon les int�ress�s, � attirer l�attention des autorit�s concern�es et � susciter le dialogue autour des questions litigieuses. La situation a atteint le seuil de l�intol�rable pour le personnel m�dical et param�dical de la clinique qui, au terme d�un avertissement prolong� sous forme de pr�avis de gr�ve en bonne et due forme, compte d�clencher un mouvement illimit� � partir d�aujourd�hui. En apart� ou en groupe, la discussion avec les protestataires s�engage d�embl�e sur le r�tr�cissement des espaces destin�s aux malades et au corps m�dical, espaces, au demeurant, tr�s insuffisants selon les m�decins rencontr�s sur place, citant � l�appui de leurs affirmations une demande officielle d�extension rest�e lettre morte au moment o� toutes les structures sanitaires de la wilaya ont �t� r�habilit�es ou sont en cours de r�habilitation. A l�inverse de l�extension et de l�am�lioration des conditions de travail des m�decins et d�accueil des malades, attendues et qui, pourtant, rev�tent un caract�re urgent, c�est l�administration qui, abandonnant son si�ge � la rue de la Paix, vient aggraver l�exigu�t� criante en d�barquant avec un staff de 70 � 80 personnes et une logistique correspondante dans la clinique submerg�e o� les malades sont � 2 dans un m�me lit et d�autres � m�me le sol. Ces mauvaises conditions d�accueil et d�hygi�ne qui s�accompagnent d�un manque de m�dicaments, d�instruments et de consommables, d�une mauvaise alimentation entra�nent de s�rieuses cons�quences pour les malades et les nouveau-n�s, d�clarent les protestataires n�omettant pas de signaler que tout cela retombe sur eux, �tant seuls face aux malades et � leurs parents. Sans occulter leurs probl�mes sociaux, tels que les reliquats de primes d�encadrement non per�ues depuis 2002, les primes de garde des m�decins impay�es depuis une ann�e, les primes d�avancement, de contagion, d�int�ressement et de scolarit� pour les param�dicaux, les logements d�astreinte, que les int�ress�s placent en seconde position par rapport � la d�gradation alarmante des conditions de travail et d�hospitalisation au moment o� la directrice, � peine install�e, se paie un bureau luxueux am�nag� en un clin d��il et �quip� d�une climatisation de 24 000 BTU qui n�existe pas au niveau des consultations de PMI, indiquent nos interlocuteurs contraints, d�apr�s leurs dires, d�interrompre, de ce fait, les consultations durant les grandes chaleurs. Unanimes, plusieurs groupes de m�decins abord�s s�par�ment affirment ne plus pouvoir supporter la culpabilisation dont ils sont l�objet, les atteintes � leur dignit�, les conditions de travail d�plorables les rendant complices, voire responsables de tous les d�fauts dont se plaignent les malades. Ils en ont marre des empi�tements de l�administration dans les aspects techniques qui ne sont pas de son ressort, soulignent-ils, sans omettre de rappeler les multiples d�faillances, de celle-ci vis-�-vis des malades et du personnel m�dical et param�dical. �L�administration, affirment-ils, s�en moque carr�ment des conditions de travail du personnel m�dical et param�dical ainsi que du sort des malades et des nouveau-n�s, ce qui l�int�resse ce sont les statistiques...� Peu importe pour elle de savoir qui est derri�re les r�sultats obtenus, comment ils on �t� r�alis�s, dans quelles conditions et � quel prix pour le corps m�dical et param�dical ainsi que pour les malades. Plus terre � terre, les protestataires recensent 9 cas d�entorse � l�organisation rationnelle des activit�s m�dicales parmi lesquelles nous citerons les plus importantes relev�es dans la plate-forme de revendications. La promiscuit� du service des urgences avec ceux de l�administration, engendrant une circulation ininterrompue de personnes �trang�res et qui se r�percutent gravement sur la prise en charge de malades, est plac�e au premier rang des pr�occupations avec l�inexistence d�un service d�accueil des malades. Le pavillon des urgences ne r�pond pas aux normes de travail et de prise en charge du malade, selon les auteurs de la plate-forme qui rel�vent l�absence de scialitique, de sp�culum, de consommables, de trousse d�urgence, de chariots de transport, d�infirmi�res de garde. Au niveau du laboratoire, on signale la suppression de la salle de pr�l�vement � des fins occultes, les pannes fr�quentes du coulter privant l��quipe m�dicale des param�tres d�urgence, et l�approvisionnement irr�gulier en r�actifs. En mati�re de pharmacie, on signale des commandes de m�dicaments et consommables sans consultation des sp�cialistes, de ce fait les patientes sont oblig�es d�acheter les m�dicaments n�cessaires � leur prise en charge. La salle d�accouchement pr�-travail est consid�r�e trop exigu�, 12 m sur 2 pour 5 lits tr�s v�tustes et souvent 10 parturientes � la fois. Toujours en salle d�accouchement, on rel�ve entre autres l�absence du plateau de r�animation du nouveau- n� et d�une unit� n�onatologique indispensables aux p�diatres, les b�b�s sont par cons�quent �vacu�s en d�tresse au CHU au lieu d��tre pris en charge sur place. Au niveau du bloc op�ratoire, on d�nonce un pic d�infections nosocomiales post-op�ratoires d� � l�inexistence de moyens d�aseptie, selon les int�ress�s, qui signalent �galement l�absence de paragermes, de produits de d�sinfection du bloc et du mat�riel, de sols antistatiques, de mat�riel d�anesth�sie... Les m�decins sp�cialistes d�clarent, en r�sum�, op�rer dans le risque et l�incertitude, d�taillant les raisons, avant d�aborder une autre s�rie de probl�mes parmi lesquels le service de r�animation, le personnel, et enfin les r�alisations au profit de l�administration et sans apport b�n�fique et palpable pour les malades. Cette autopsie de la clinique Sbihi tranche, en effet, de mani�re flagrante avec le taux d�occupation de 160% des lits d�hospitalisation avec la couverture m�dicale qui s��tend � plusieurs wilayas limitrophes, avec les efforts subs�quents d�ploy�s par le personnel m�dical et param�dical et, enfin, avec les moyens consacr�s � la r�habilitation des autres structures sanitaires au niveau de la wilaya et du pays.

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