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BETROUNA
Prolif�ration des d�charges sauvages
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 01 - 2006

La r�gion de Betrouna, allant de la banlieue imm�diate de Tizi-Ouzou, dans son versant sud, jusqu�� la limite nord de la commune de Ma�tkas, Tizi-Lilane, souffre �norm�ment du probl�me de la prolif�ration des d�charges publiques sauvages. Ces derni�res sont visibles aux abords et tout le long du CW127 qui la traverse. Les usagers de ce tron�on auront remarqu�, effectivement, ce triste d�cor.
Plus de vingt endroits sont transform�s en lieux de d�p�t de toutes sortes de d�chets, m�nagers et autres. La nuisance et les dangers qui peuvent en d�couler, aussi bien sur la nature et l�environnement que sur l�homme lui-m�me, ne semblent pas, outre mesure, d�ranger la conscience des responsables concern�s ni susciter un quelconque int�r�t de leur part. Mais �galement, chose tr�s d�plorable, un laisser-aller et un laxisme certains sont imputables aux citoyens eux-m�mes. Pour mieux nous enqu�rir de la situation, nous nous sommes d�plac�s sur les lieux o� nous avons rencontr� des citoyens avec lesquels nous avons discut� de cet �tat de fait. De prime abord, la question est de savoir comment les riverains et les habitants des villages, qui sont en g�n�ral les propri�taires des vergers avoisinants ces d�charges, acceptent- ils la chose et ne semblent pas r�agir malgr� les al�as encourus ? La r�ponse de nos interlocuteurs est peu convaincante. Ils mettent � l�index l�incivilit� de certains de leurs concitoyens sans remettre en cause le principe ne rien jeter du tout, ou du moins de jeter leurs d�chets loin des habitations et des vergers. �Mais o� voulez-vous qu�on jette nos d�chets, puisque la premi�re d�charge se trouve � Tizi-Ouzou, � 15 kilom�tres ?� Avant de leur poser la question sur les services communaux de ramassage des ordures, ils anticipent : �Ils ne passent jamais par l� et ne nous dites pas d�aller r�clamer, car nous l�avons fait plusieurs fois, sans aucune suite.� La pr�sence des d�charges m�nag�res et surtout la passivit� des citoyens et des pouvoirs publics, et cela est beaucoup plus remarquable au niveau du lieudit cit� et en contrebas du village Tha�mourith, ont attir� toutes sortes de personnes et autres commer�ants des r�gions limitrophes, notamment de Tizi-Ouzou. Effectivement, nous le constatons de visu. En plusieurs endroits, les d�chets d�couverts sur place proviennent des fabricants ou des constructeurs qui ne peuvent se localiser qu�� Tizi-Ouzou. Ils servent de d�barras � tout ce qui ne peut servir dans les mat�riaux de construction, les vitreries les r�parateurs de pare-brise... m�me les bouchers, y larguent des peaux et des carcasses de b�tes, qui, en �tat de d�composition, d�gagent une odeur naus�abonde et constituent une aubaine pour la constitution de foyers de bact�ries. Et la vigilance des citoyens pour les emp�cher ? �On ne peut pas �tre toujours l� pour la surveillance. Ce sont des gens qui choisissent des moment o� les lieux sont d�serts ou la nuit pour jeter leurs d�chets�, nous disent encore ces citoyens. Quoi qu�il en soit, les habitants de cette r�gion sont face � ce probl�me, dont il est inutile de rappeler les p�rils, impuissants. M�me s�il y a lieu de pointer un doigt accusateur vers l�incivisme de certains d�entre eux, les pouvoirs publics ont la plus grande responsabilit�. La commune de Tizi-Ouzou, dont elle d�pend, ne doit pas se contenter de nettoyer le centre-ville, car l�environnement concerne tout le monde et toutes les contr�es aussi recul�es soient-elles.

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