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TIZI-OUZOU JOURNEE D'ETUDE SUR LA VIOLENCE A L'EGARD DES FEMMES
Un ph�nom�ne v�cu en vase clos
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 06 - 2006

Enfin un tabou, la violence � l��gard des femmes, commence � �tre d�battu, sous tous ses aspects, sous la pression du mouvement associatif national et des ONG internationales en attendant qu�un large d�bat national s�ouvre sur ce th�me. Les pouvoirs publics seront alors amen�s � promouvoir sur les plans juridique, politique, social et �conomique une v�ritable protection des femmes contre toute forme de violence.
La journ�e d��tude, organis�e sur ce th�me par la Ligue de pr�vention et de sauvegarde de la jeunesse, Centre rep�re Lewhi, dans l�enceinte de l��cole param�dicale, le 27 juin, appara�t comme un bon pr�sage dans le combat qui commence contre toutes les violences qui s�exercent sur les femmes au sein de la famille, du couple, dans le cadre du travail et au sein de la soci�t� en g�n�ral. C�est un ph�nom�ne v�cu en vase clos � sans t�moins, sans recours et sans protection � par les victimes et leurs agresseurs, car il s�agit bien d�agressions quelle qu�en soit la forme, v�cues avec hypocrisie et sans honte par la soci�t� et les pouvoirs publics sous pr�texte de l��galit� des sexes proclam�e par la loi fondamentale du pays et de quelques nobles principes g�n�raux de la religion islamique foul�s aux pieds dans la pratique quotidienne. Les initiateurs de cette journ�e d��tude, organis�e � l�intention des animateurs du mouvement associatif, ont judicieusement invit� un m�decin l�giste, un psychiatre, une repr�sentante de la S�ret� de wilaya, une ma�tre-assistante charg�e de cours � la facult� de droit de l�universit� de Tizi-Ouzou, et un mufti de la wilaya, par ailleurs, enseignant � la m�me facult�. Cet �clairage multidisciplinaire a permis de dresser un �tat des lieux peu reluisant en mati�re de protection des droits de la femme. A entendre les intervenants, la violence � l��gard des femmes est un ph�nom�ne culturel ancr� dans les m�urs malgr� certaines prescriptions religieuses, d�ailleurs contredites par d�autres. C�est une pratique courante justifi�e, selon certains, par des citations religieuses. Un probl�me complexe qui ne peut �tre r�gl� par des solutions partielles, une affaire de tous, des psychologues, sociologues, psychiatres, m�decins, hommes politiques, mouvement associatif, m�dias, l�gislateur, sant� publique, police et magistrats. La violence � l��gard des femmes rev�t plusieurs aspects. Elle est physique, morale, psychique, sexuelle, �conomique, sociale et culturelle. Elle s�exerce au sein de la famille par l�homme vis-�-vis de l��pouse, de la fille, de la s�ur, par la femme � l��gard de la belle-fille. Dans le m�me cadre, son droit � l�h�ritage est contest�, dans la rue, elle est sujette aux comportements vexatoires portant atteinte � sa dignit�, � des attaques pour vol. Elle se heurte, dans le cadre du travail, � la discrimination en mati�re de salaire, de promotion et de carri�re et, plus grave encore, aux harc�lements et agressions sexuels, rappellent les conf�renciers et les participants au d�bat, unanimes � souligner le refus des victimes � d�poser plainte par crainte des cons�quences directes ou indirectes ou par pudeur. La repr�sentante de la S�ret� de wilaya signale 168 plaintes d�pos�es en 2004, 149 en 2005 et 102 pour le premier semestre de l�ann�e en cours. Ces plaintes ne portent que sur la violence dans la rue, indique la conf�renci�re. Le docteur Bouzidi, psychiatre au CHU Nedir-Mohamed, pr�conise un traitement global de fond de ce probl�me complexe, Me Daoudi, ma�tre-assistante charg�e de cours � la facult� de droit, ne rel�ve aucune protection sp�cifique pr�cise de la femme dans le code p�nal ni celui de la famille, tr�s �loign�s de la d�claration des Nations unies de 1993 sur l��limination de la violence � l��gard des femmes et m�me vis-�-vis des textes en vigueur en Espagne et au Portugal, a-t-elle soulign�. Le docteur Bouizri, mufti de Tizi-Ouzou et enseignant � la facult� de droit de l�universit� de Tizi-Ouzou, assimile la cellule familiale � une caserne. La violence vis-�vis de la femme habite les c�urs et les esprits, elle serait proportionnellement plus �lev�e chez les gens instruits, qui trouvent argument et justificatifs, y compris religieux, � leurs actes que chez les illettr�s, alors que l�islam rejette et d�nonce toute forme de violence. Tr�s p�dagogue, il a illustr� sa longue et captivante intervention par des exemples puis�s dans le v�cu quotidien de gens qui sollicitent ses conseils.

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