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L'ALLEMAGNE, LA FRANCE, LE PORTUGAL ET L'ITALIE EN FINALES
Qui veut voyager loin m�nage sa monture
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 07 - 2006

On prend les plus forts et on repart de plus belle. Les plus forts ? C�est peut-�tre un peu vite dit, r�torqueraient certains. Parce que, si l�on doit se fier � l�appr�ciation d�experts parmi les plus avertis, le match des huiti�mes de finale, par exemple, entre les compatriotes de Maradona et les Mexicains n�a pas vraiment consacr� la meilleure �quipe sur le terrain, tant le Mexique a fait mieux que de la r�sistance.
Idem pour le match du m�me tour entre l�Ukraine et la Suisse, conclu comme dans une loterie en d�faveur de la Nati suisse, ou encore ce d�sormais fameux Italie- Australie que M. Medina Cantalejo, l�arbitre ib�rique, a, comme la majorit� de ses coll�gues durant ce Mondial, marqu� � sa mani�re en d�cidant, lui pour sa part, d�offrir � la Squadra italienne, dans les tout derniers instants de la partie, un penalty aussi incongru qu�inesp�r� par les co�quipiers de Gigi Buffon, eu regard � la tournure prise par le match. Tout ceci pour dire que les meilleurs n�ont pas �t� � du moins pas tout le temps � ceux que l�on donnait pour tels et ce, m�me si � l�arriv�e, on ne peut pas dire que ceux que l�on retrouve aujourd�hui � se frotter dans la derni�re ligne droite n�aient pas eu quelque part raison de ne pas trop forcer la cadence. L�Espagne qui a entam� le tournoi tambour battant a d� l�apprendre � ses d�pens puisque, apr�s la belle le�on dispens�e � l�Ukraine, elle s�est �teinte de mani�re spectaculaire et s�est fait descendre de son nuage pour quitter la sc�ne comme de tradition, en nourrissant d�immenses regrets. C�est dire si cette notion de ��meilleur�� en a pris un coup lors de ce Mondial. Sur le plan de la qualit� du jeu fourni, beaucoup a �t� dit depuis le d�but du tournoi. Notamment sur les Br�siliens au sujet desquels on ne cessait pas de dire, apr�s chacun de leurs matchs, qu�ils �taient encore comme ��en rodage�� tellement ils ont �t� avares de ce spectacle que les foules attendaient d�eux, ne s�effor�ant de montrer une partie de leur immense potentiel que quand il le fallait vraiment, lorsqu�ils se retrouvaient un peu dos au mur pour ensuite appara�tre sous des formes plus humaines, pas du tout fid�les � l�image de ces �martiens� qui jouent un football venu d�ailleurs, comme plus d�un les qualifiaient. Avaient-ils vraiment les moyens d��lever leur niveau de jeu pour �tre dignes du rang de premier candidat � leur propre succession ? Les Fran�ais leur ont, en tous les cas, montr� toutes leurs limites. Ces Fran�ais qui, encore plus que les Allemands, sont mont�s en puissance de mani�re quasi extraordinaire avec comme inspirateur un Zidane tout simplement magique, comme � ses plus belles heures. Une �quipe de France qui a donn� la nette impression qu�elle avait besoin de se faire ��engueuler�� pour se rebeller, se l�cher comme une �quipe qui n�avait plus rien � perdre puisque certaines critiques dans l�Hexagone et ailleurs lui ont presque fait perdre son honneur. C�est en fait comme une r�surrection que la France a v�cu cette Coupe du monde. Tout � l�image des Br�siliens, les Anglais n�ont pas �t� en reste sur le plan du jeu, eux qui s�enorgueillissaient de tenir un ensemble comme le Onze de la Rose n�en a pas eu depuis pr�s d�une quarantaine d�ann�es. Une abondance de talents qui, apparemment, a plus donn� de soucis que servi Sven-Goran Eriksson dont rares, en Angleterre comme ailleurs, ont appr�ci� le sch�ma qu�il voulait r�volutionnaire avec les 4 d�fenseurs que sont Rio Ferdinand, John Terry, Ashley Cole et Gary Neville ou Owen Hargreaves, et un pur milieu de terrain, Michael Carrick ou le m�me Hargreaves tout juste devant les d�fenseurs et derri�re le quartet de l�entre-jeu compos� de David Beckham, Frank Lampard, Steven Gerrard et Joe Cole, puis aux avantpostes, l�esseul� Wayne Rooney. Une configuration qui a permis � l�Angleterre d�assurer l�essentiel comme le souhaitait Eriksson qui, � l�occasion, s�est montr� on ne peut plus digne de l��cole italienne o� il s�est forg�. Les puristes qui languissaient de voir Gerrard et ses co�quipiers �clabousser de leur talent ce Mondial comme jamais l�Angleterre ne l�a jamais fait, m�me en 1966, repasseront et ne compteront certainement pas parmi ceux qui regretteront le plus le d�part d�Eriksson, le s�lectionneur su�dois des Anglais qui confiait, pour donner plus de cr�dit � ses choix, que l�Espagne, le Ghana, la C�te d�Ivoire et les Pays Bas �taient les �quipes qui l�ont le plus impressionn�, mais cela ne les a pas emp�ch�es de sortir un peu trop t�t de la course. Leur tort, � en croire Eriksson, est d�avoir privil�gi� le spectacle au r�alisme. Aujourd�hui, au lendemain des quarts de finale, ce qui doit encore faire plus mal aux Anglais c�est qu�ils ont d� se dire au sortir du match face aux Portugais qu�ils ont �t� �ject�s du dernier carr� par des Lusitaniens pas forc�ment plus forts qu�eux. Cela a d� donner plein de regrets � ce peuple anglais qui respire le football qui n�a pas vu grand-chose de la part de Beckham et ses amis, � l�instar de beaucoup d�amateurs de par le monde qui n�ont pas vibr� comme ce fut le cas lors des trois derni�res �ditions. Quoi qu�en dise Blatter, et autre Pel�, la qualit� de la majorit� des matches au programme de cette Coupe du monde n�est, le moins que l�on puisse dire, pas faite pour rendre ais�e la mission confi�e par la Fifa � la flop�e d�experts, charg�s de d�cortiquer dans ses moindres d�tails technico-tactiques cette Coupe du monde, d��lucider la nouvelle, ou plut�t les nouvelles tendances du football de la seconde moiti� des ann�es 2000. Toutes les s�lections qu�on retrouve aujourd�hui aux stades envi�s du tournoi ont donn� l�impression de se chercher avant de m�riter des galons. Toutefois, quelques-unes, l�Allemagne et la France notamment, ont d�montr�, donc, de mani�re implacable qu�il fallait juste les attendre, leur accorder le temps d�entrer dans le vif du sujet pour monter en puissance, non sans susciter quelque rictus tels celui d�apr�s la tr�s moyenne production assortie de deux buts encaiss�s lors du match d�ouverture face aux Costariciens. Un match qui finalement allait servir de barom�tre � Klinsmann qui, en l�espace d�un temps extr�mement court, est pass� du rang du mal-aim� du football allemand que m�me son capitaine, Michael Ballack � l�issue d�un match de pr�paration face au Japon, dix jours avant le coup d�envoi, et surtout �Monsieur football� en Allemagne, Franz Beckenbauer, n�avaient pas du tout m�nag�, pour ne pas dire carr�ment vilipend�, pour se retrouver en quelques semaines �lev� au h�ro de tout un peuple. A c�t� de l��quipe de France, donc, la Mannschaft allemande, refl�te bien l�exemple de ces �quipes qui ont d�cid� de se m�nager, monter en puissance au fur et � mesure que les choses s�rieuses s�annon�aient. Le huiti�me de finale face � la Su�de a, ainsi, fait que m�me les plus sceptiques des Allemands ont fini par admettre que si d�aventure la Mannschaft ne va pas jusqu�au bout de son r�ve, elle aura sans doute gagn� une �quipe. Une appr�ciation qui prend une monumentale ampleur depuis que Klinsmann et sa bande ont sorti l�Argentine. Une �quipe allemande qui plus est a r�ussi le tour de force de montrer que les Allemands n��taient plus uniquement ces forces de la nature qui misaient d�abord sur le physique avec un football st�r�otyp�, pas attractif. Le monde du football a, en effet, d�couvert des Allemands comme on ne les avait jamais vus auparavant, jouant presque comme des Latins � tel point que m�me les Argentins, favoris en puissance, ne savaient plus comment les prendre. Finie, cette image ���cul�e�� de onze Allemands jouant comme des robots, o� tout est programm� et o� toute fantaisie �tait comme interdite � telle enseigne que le monde depuis longtemps savait d�avance comment la Mannschaft allait jouer. L�Allemagne s�est mise � jouer comme auraient aim� la voir jouer, � leur �poque, Wolfgang Overath ou encore, un peu plus pr�s de nous, Pierre Littbarski, deux des joueurs les plus latins des Allemands champions du monde respectivement en 1974 et 1990 et auxquels, selon les toutes derni�res nouvelles chez les bookmakers, pourraient succ�der cette brillante nouvelle g�n�ration pour un quatri�me titre, avec celui de 1954. A moins que les Italiens fassent de nouveau preuve de leur sens le plus pouss� du r�alisme ou que les Fran�ais refassent bloc comme ils l�ont fait pour d�jouer successivement les Espagnols ou les Br�siliens. En tout cas, on ne perd rien pour attendre.

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