C�est par un communiqu� de presse que le journaliste free lance Mokrane A�t Larbi, correspondant de deux journaux fran�ais, Le Figaro et Ouest France, a rendu public, hier, le mandat d�arr�t sous le coup duquel il est depuis le 4 ao�t 1997. Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Un mandat d�arr�t a �t� lanc� il y a pr�s de dix ans par le juge d�instruction de la 1re chambre du tribunal d�Alger suite � une plainte pour diffamation d�pos�e par un directeur central de la justice, charg� de l�application des peines. �Ce dernier avait �t� mis en cause dans un t�moignage relatant les s�vices inflig�s � des prisonniers du p�nitencier de Lamb�se durant les ann�es 1980 et publi� en avril 1994 dans l�hebdomadaire l� Ev�nement�, rel�ve-t-on dans le communiqu� sign� par notre confr�re qui pr�cise avoir �t� condamn� par d�faut � six mois de prison ferme le 10 d�cembre 1997. Le journaliste n�a d�couvert cette affaire, dont il ignorait l�existence, que r�cemment ; juste apr�s avoir demand� des explications sur les raisons du refus de l�administration de lui renouveler son passeport d�pos� aupr�s de la da�ra de Ch�raga le 3 mai 2006. Le parquet g�n�ral d�Alger vient d�informer l�avocat du journaliste sur les raisons du refus des services de police de renvoyer la fiche de Arezki A�t Larbi : mandat d�arr�t et condamnation par d�faut datant de 1997. Pourtant, le journaliste a obtenu en juillet 2000 un passeport moins d�une semaine apr�s le d�p�t du dossier. �La police qui avait proc�d� � l�enqu�te n�avait pas jug� utile ni de m�informer de la condamnation, ni d�ex�cuter le mandat d�arr�t�, tient � pr�ciser notre confr�re qui souligne avoir quitt� le territoire national et � plusieurs reprises sans jamais avoir �t� inqui�t� ou interpell� par la police des fronti�res. Pour le journaliste, cette exhumation du mandat d�arr�t et de la condamnation par d�faut, alors qu�il y a prescription, est des plus curieuses quand on sait que le premier magistrat du pays avait, le 5 juillet dernier, accord� une gr�ce sp�ciale aux journalistes. Et pour ce faire, il a �t� demand� � la chancellerie de faire juger avant ladite date toutes les affaires pour d�lit de presse.