Les 164 retrait�s de la filiale Alger Beni Mazghena (Eriad ) ont protest� hier devant la direction g�n�rale du groupe Eriad Alger pour revendiquer leurs indemnit�s de d�part en retraite qu�ils n�ont pas per�ues depuis 2005 malgr� les accords conclus avec la direction. Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir)- Les retrait�s d�Eriad se sont regroup�s hier et comptent aller loin dans leur mouvement de protestation, et ce, jusqu�� satisfaction de leur revendication. Des demandes l�gitimes d�autant plus motiv�es par le fait que des promesses leur ont �t� faites par l�employeur qui les a assur�s d�une c�l�rit� dans le traitement de leurs dol�ances. Aujourd�hui, ils menacent de porter leur protestation devant le groupe SGP samedi prochain. Des visages tristes et d�termin�s et un ras-le-bol affich� chez ces retrait�s qui avaient servi durant de nombreuses ann�es cette entreprise et qui se retrouvent � pr�sent dans une situation difficile. Le probl�me perdure depuis deux ans et n�a pas �t� r�solu malgr� les engagements pris par la direction g�n�rale et les droits des travailleurs qui se trouvent dans une situation mat�rielle difficile semblent �tre noy�s par des promesses non tenues. La derni�re, celle d�hier, o� le directeur g�n�ral leur avait promis de r�gler le probl�me mais, il n��tait pas venu. �Eriad n�a pas honor� ses engagements et le directeur a promis de nous prendre en charge mais rien n�a �t� fait�, soulignent les repr�sentants des travailleurs. Ces travailleurs sont pourtant munis de d�cisions sign�es par le directeur des ressources humaines attestant leurs droits et pr�cisant un engagement d�un payement en quatre tranches de 25% chacune. �Le montant (attribu� � chaque retrait�) est � r�partir du 28/04/2005 sur une p�riode de quatre mois, soit 25% pour chaque tranche mensuelle.� Vu cette situation, les travailleurs avaient saisi les responsables � diff�rents niveaux, malheureusement, leurs lettres sont rest�es sans �chos. Pourtant, le secr�taire g�n�ral de la F�d�ration nationale des travailleurs de l�agroalimentaire UGTA a reconnu, dans une correspondance adress�e au Pdg, �le cas des travailleurs de la filiale Alger Beni Mazghena admis � la retraite lesquels soul�vent le probl�me de leurs droits relatifs aux indemnit�s de d�part en retraite qu�ils n�ont pas per�ues malgr� les accords conclus dans ce cadre�. Il rappelle �galement qu��au moment de leur admission � la retraite, en vertu de la convention collective de l�entreprise, le calcul de l�indemnit� a �t� effectu� et leur d� devait leur �tre vers� en quatre tranches suivant un �ch�ancier �tabli sur la base d�un consensus tel qu�il ressort dans les d�cisions �labor�es � cette fin�. Sur un autre volet, le groupe Eriad conna�t un grand probl�me, selon les travailleurs, � cause de sa privatisation qui pourrait engendrer la suppression de 18 000 emplois et la fermeture de trois filiales du groupe Eriad-Alger. Les raisons seraient li�es � la d�gradation de la situation du groupe qui est actuellement en difficult� de production et de commercialisation. En fait, les Eriad n�ont pas �t� suffisamment pr�par�es � l�ouverture du march� � la nouvelle conjoncture. En tout, cinq entreprises r�gionales de produits alimentaires ont �t� promises � la liquidation et plusieurs filiales ont �t� d�j� c�d�es au priv�.
