Les saisons estivales se succ�dent et se ressemblent dans la wilaya de Tizi- Ouzou qui, en d�pit des 80 kilom�tres de c�tes, qui n�ont rien � envier � d�autres r�gions c�ti�res du pays, rencontre d��normes difficult�s � satisfaire les exigences tout � fait l�gitimes des estivants � commencer par le minimum, l�am�nagement ad�quat et indispensable des 7 plages autoris�es � la baignade sur 9 recens�es le long du littoral cens� accueillir depuis une vingtaine d�ann�es 8 zones d�expansion touristiques. Les estivants, autrefois tr�s nombreux � s�journer sur les territoires des communes de Mizrana, Tigzirt, Iflissen, Azeffoun et A�t Chafa, tournent leurs regards, ces derni�res ann�es, vers d�autres contr�es mieux organis�es, face au bricolage pr�valant dans la wilaya de Tizi, sachant, par ailleurs, mettre en valeur leurs atouts sp�cifiques, n�glig�s, sousestim�s, voire abandonn�s par les autorit�s locales de la wilaya de Tizi-Ouzou. La fr�quentation des plages a chut� de 33% en 2006 par rapport � 2005 qui a enregistr� 2 437 770 estivants contre 1 626 790, selon les estimations de la Protection civile. Le constat a �t� fait et refait, la sonnette d�alarme a �t� tir�e � plusieurs reprises sans rien changer � la situation. Comble de l�inconscience ou de l�irresponsabilit�, l�abandon du littoral a �t� �rig� en avantage par d�anciens responsables �vacuant de la sorte leur immobilisme et leur laisserfaire pr�judiciables au d�veloppement de la r�gion, peut-�tre consciemment. Notons, lors de l�ouverture de la saison estivale 2006, l�anarchie et le bricolage qui caract�risent l�action des responsables locaux en mati�re de gestion des saisons estivales et des plages en particulier, l�actuel wali, Hocine Mazouz, a par� au plus press� en mobilisant, l�an dernier, quelques moyens, des cribleuses de sable, des moyens de nettoiement et de surveillance pour sauver ce qui pouvait l��tre de la saison estivale 2006. Il devait, d�s la fin de la saison, s�attaquer � l�am�nagement et � l��quipement des plages. Des bureaux d��tudes furent engag�s mais leurs propositions expos�es au d�but d�octobre 2006 se sont av�r�es trop ambitieuses, co�teuses et rognant sur les aires de d�tente. Ils devaient donc revoir leur copie en collaboration avec les APC et les da�ras concern�es en tenant compte des observations qui leur ont �t� faites � cette occasion. L��tat des lieux, �tabli � quatre jours de l�ouverture officielle de la saison estivale de l�ann�e en cours, semble encore loin de l�objectif consistant � faire de la wilaya une destination attractive pour les touristes, le rendez-vous est encore renvoy�, non sans un certain d�pit, � la saison prochaine. Certes des travaux d�am�nagement sont engag�s � maints endroits, des am�liorations sont m�me promises surtout � Tigzirt et, dans une moindre mesure, � Azeffoun mais beaucoup reste � faire, notamment en mati�re d��quipement. Les infrastructures de la Protection civile et des services de s�curit� sont � refaire, les toilettes, les douches, les fontaines, les cabines de d�shabillage, quand elles existent, sont insuffisantes, l��ternelle p�nurie d�eau risque de se poser encore si les promesses du directeur de l�hydraulique d�enrayer la p�nurie ne sont pas tenues. La cha�ne d�AEP devant alimenter la commune d�A�t Chafa, l�am�lioration du fonctionnement et du rendement de la station de dessalement d�eau de mer de Tigzirt, la remise en service de la station d��puration de la m�me localit� baln�aire avec un �loignement des rejets sont promises par le directeur de l�hydraulique pour d�but juin. Les travaux du front de mer d�Azeffoun et l�assainissement de la plage centrale, attendus pour la saison, s�effectueront vers le mois d�octobre prochain. La commune d�A�t Chafa qui dispose de 2 plages r�put�es, Sidi Khelifa et Petit- Paradis, tr�s pris�es par les estivants, risque, si des mesures urgentes ne sont pas prises, de rater sa saison. Les travaux d�am�nagement ont fait l�objet d�oppositions �des squatteurs�, selon le maire, qui signale la d�gradation de tous les �quipements de premi�re n�cessit� mis en place l�an dernier � la m�me �poque. Environ 3 000 hectares, appartenant � la commune d�apr�s le senatus-consulte, sont squatt�s, rappelle-t-il une nouvelle fois, par l�entremise de certificats de possession complaisamment d�livr�s par les ex�cutifs pr�c�dents. A part �a, les pr�paratifs de la saison semblent tout � fait au point, � entendre les expos�s des diff�rentes directions concern�es, notamment le tourisme, l�environnement, la jeunesse et les sports, la culture, la Protection civile, les transports, les travaux publics, l�hydraulique, le commerce, la sant�, la DAS, l�emploi de jeunes et les chefs de da�ra. Les P/APC d�Azeffoun et surtout celui d�A�t Chafa se sont quelque peu d�marqu�s de l�ambiance �tout va bien� qui planait sur le tour d�horizon organis� � la veille de l�ouverture officielle de la saison estivale. Tous affirment avoir pris les mesures n�cessaires pour r�unir les conditions d�un bon accueil et d�un s�jour sans accros pour les estivants. La s�curisation du littoral sera assur�e � l�instar de l�an dernier o� la gendarmerie a marqu� sa pr�sence le long de la RN 24 et sur les plages concurremment avec la police pr�sente en milieu urbain.