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DEUXIEMES JOURNEES NATIONALES D'UROLOGIE DE CONSTANTINE
Le spectre du tabagisme
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 06 - 2007

Sous l��gide de l�Association des urologues de Constantine (ASUR), le service d�urologie de l�EHS Daksi a organis�, mercredi et jeudi derniers, en collaboration avec la facult� de m�decine de Constantine, les deuxi�mes Journ�es nationales d�urologie. Des sp�cialistes nationaux et internationaux ont pris part � cette manifestation afin de discuter de deux th�mes d�une br�lante actualit� � savoir, les cancers urog�nitaux et la maladie d�impuissance sexuelle (les dysfonctionnements �rectiles).
Les organisateurs de cette entreprise scientifique visent � rapprocher les points de vue en mati�re de diagnostic et de traitement de ces maladies, qui, dans un pass� r�cent, n��taient pas courantes dans la soci�t� alg�rienne en raison de la moyenne d��ge tr�s jeune de la population. Ces maladies ont connu un accroissement exponentiel durant les derni�res ann�es et ce, � cause du vieillissement relatif de la population. Les cancers urog�nitaux et les dysfonctionnements �rectiles, tr�s fr�quents chez les hommes plut�t que les femmes, touchent, en premier lieu, les hommes �g�s de plus de 40 ans. Premi�re cause� le tabagisme ! L�Alg�rie n�a pas d�velopp� une strat�gie pour mieux prendre en charge les malades et ma�triser son accroissement (cr�ation de structures d�accueil, formation de sp�cialistes et sensibilisation des patients � parler de telles infections). La premi�re journ�e du s�minaire a �t� consacr�e aux cancers de la vessie, de la prostate et des reins. Lors du d�bat qui a suivi la premi�re s�ance des communications, le Pr Achour, membre du comit� scientifique de ces journ�es, a insist� sur la n�cessit� de la juxtaposition du service de chirurgie urologique et celui d�anatomo-pathologie. �Les chirurgiens urologues et anatomopathologistes doivent imp�rativement travailler en concertation pour pouvoir discuter de la meilleure mani�re du traitement de ces maladies et parler des difficult�s rencontr�es et �galement des attentes parce que, si l�urologue donne les orientations qui concernent la pi�ce op�ratoire, l�anatomopathologiste donne simultan�ment des informations sur la m�me pi�ce, lesquelles sont constat�es sous son microscope�, dira-t-il. Le Pr A. Dahdouh, urologue, a pr�cis�, de son c�t�, que la clinique r�nale de Daksi, de par la chance, b�n�ficie de cette proximit� des deux services. Et d�ajouter que l�id�al est que cette concertation soit toujours maintenue � tous les niveaux. Il sugg�rera de multiplier les services anatomopathologiques � travers toutes les unit�s chirurgicales des CHU. Les diff�rents intervenants ont communiqu� la substance d�un nombre d��tudes scientifiques r�alis�es en ce domaine. Le cancer de la vessie touche particuli�rement les hommes � partir de l��ge de 40 ans. Le premier sympt�me de cette pathologie est l�h�maturie, c�est-�-dire, l�existence du sang dans l�urine. La tumeur est facilement rep�rable suite � un examen �chographique. 80% de ces tumeurs sont superficielles et donc, accessibles au traitement. Si la gu�rison est d�finitive chez les patients qui se pr�sentent t�t chez un urologue le diagnostic retard provoquera l�irr�parable. Cette tumeur repr�sente 5 � 8% des cancers chez l�homme et vient en deuxi�me rang en mati�re de fr�quence des cancers chez lui. Les tabagiques sont les plus touch�s par cette maladie. Le cancer de la prostate affecte 10% des hommes � partir de 50 ans. Le diagnostic est faisable par un pr�l�vement sp�cifique antig�nes PSA. Comme le cancer de la vessie, le patient peut avoir une gu�rison totale si la tumeur est d�couverte suffisamment t�t. Sinon, ce sera un traitement palliatif. Le cancer des reins est aussi fr�quent. Dans l��tablissement hospitalier sp�cialis� de Daksi, cette maladie occupe le quart de l�activit� du bloc op�ratoire, soit 10 interventions chirurgicales par semaine. C�est un chiffre des plus alarmants, selon le professeur Dahdouh. Ce dernier recommandera d�augmenter les infrastructures d�accueil qui sont, d�apr�s lui, insuffisantes, r�quisitionner plus de moyens logistiques et former plus de sp�cialistes afin d��viter les complications possibles et r�duire la facture, familiale, sociale et �conomique de ces maladies. A propos de l�impuissance sexuelle, le m�me sp�cialiste pr�cisera que cette pathologie touche plus de 50% des hommes �g�s entre 40 et 70 ans. Le probl�me, � ses yeux, r�side dans la nond�claration de la maladie. �C�est un tabou de notre soci�t�. Personne n�ose parler de ce sujet. Il faut sensibiliser les gens sur la n�cessit� de parler de leur maladie. La cause est due parfois � des maladies cardiovasculaires ou encore au diab�te et le retard du diagnostic pourrait provoquer le pire , a-t- il conclu.

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