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EN QUELQUES MOTS : DE-CI, DE-L�
Abstentionnistes du 17 mai : ordre d'adresser un billet d'absence au censeur Zerhouni Par Le�la Aslaoui [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 08 - 2007

En invitant l�islamiste Ahmadinejad � s�journer dans notre pays, (10-11 ao�t 2007), le premier magistrat du pays entendait-il faire un pied-de-nez � ceux qui l�gitimement avaient jug� imp�ratif en 1992 de rompre toute relation avec T�h�ran ? Sans aucun doute possible. Car enfin existe-t-il une diff�rence entre l�Iran islamiste, version pure et dure de 1992 et celui de 2007 ? Aucune.
Abdelaziz Bouteflika, qui n�a pas eu � poser �son pied sur la braise br�lante� du terrorisme islamiste, voulait-il enfoncer le couteau dans les plaies de nombreux r�publicains estimant � juste titre � et je suis de ceux-l� � cette visite aussi inopportune qu�offensante ? Bien �videmment. Et �l�hommage� rendu par l�Iranien � l�Etat alg�rien dans sa lutte contre le terrorisme islamiste est une plaisanterie de nature � d�clencher l�hilarit� g�n�rale. Ce voyage a certainement �t� positif pour l�invit� puisqu�il l�a sorti durant deux jours de son isolement. Que rapportera-t-il � l�Alg�rie ? La venue dit-on d�investisseurs. La belle affaire ! Investisseurs ou id�ologues chiites ? Ce que n�est pas parvenu � faire l�Iranien de 1992 celui de 2007 pourra le faire d�sormais gr�ce � son homologue alg�rien. Que rapportera-t-il donc ce voyage � l�Alg�rie ? L�aventurisme ? Certainement. D�autant, faut-il le rappeler que l�accusation de �soutien au terrorisme islamiste� n�est pas seulement le fait de l�administration Bush ? Elle est prof�r�e par plusieurs pays europ�ens, arabes, y compris l�Irak qui a d�nonc� � qu�on ne l�oublie pas � les men�es des pasdarans au profit de l�insurrection. Et l��ventualit� d�une stabilisation progressive en Irak est une des hantises des �gardiens iraniens de la r�volution islamique� qui s�emploient � la torpiller. Enfin, on ne peut pas, lorsqu�on est chef d�Etat, donc conscient de ses responsabilit�s, dans le m�me temps, remettre la m�daille de l�ordre du M�rite national � Mohamed El Barade� (AIEA) �personnage le plus populaire apr�s Salman Rushdie en Iran� (Mounir Boudjema�, Libert�), et soutenir Ahmadinejad dans son intransigeance sur le dossier nucl�aire � c�est pourtant ce qu�a fait Abdelaziz Bouteflika. Il semblerait, nous dit-on, que l�Alg�rie serait un des meilleurs �l�ves de l�AIEA (�nergie atomique). Atout majeur, que celui-ci qui permet de conclure assur�ment que l�union entre un ancien pasdaran et la R�publique alg�rienne dont les enfants se battent contre le terroriste islamiste � Yakouren est un mariage contre nature. La politique est l�art du possible, me r�torqueraiton. Certes ! mais le pr�sent et le futur doivent-ils occulter le pass� ? L�Iran qui se d�lectait de nos malheurs en 1992 r�ve en 2007 d�inonder les rues d�Alger de sa police des m�urs et serait heureux de voir quelques chiites, Dieu merci minoritaires, dans une Alg�rie majoritairement sunnite, s�autoflageller jusqu�au sang, le jour de �l�Achoura�. Cette visite annonc�e bruyamment a surtout permis au premier magistrat du pays et � son ministre de l�Int�rieur, Noureddine Yazid Zerhouni, de d�tourner l�attention citoyenne d�un fait autrement plus pr�occupant que Ahmadinejad. Pr�occupant et grave. La presse ind�pendante l�a � peine esquiss� sans trop de commentaires. Et ce fait gravissime pourrait passer inaper�u si l�on en juge par l�absence de r�actions (hormis le FFS) et l�UDR qui a suivi son annonce. Va-t-on donc continuer � se taire ? Que chacun scrute sa conscience ! Il s�agit en l�occurrence de la d�cision prise par le ministre de l�Int�rieur de sommer les abstentionnistes aux �lections l�gislatives du 17 mai 2007 de faire conna�tre par �crit les raisons de leur non-participation. 4 millions ont �t� cibl�s (pourquoi quatre et non pas 18 millions puisque tel �tait le nombre d�abstentionnistes ?) et devront, selon le ministre de l�Int�rieur, r�pondre. S�ils ne le font pas, ils seront ray�s des listes �lectorales. Ce ne sont pas l� des �on-dit�, des �rumeurs�, des supputations, ce sont les d�clarations faites par le premier responsable de l�Int�rieur en marge de la seconde r�union de la commission nationale charg�e du recensement de la population et de l�habitat. Hallucinant ! Mais vrai mille fois vrai. Ainsi, nous qui pensions que l�acte de voter �tait une libert� constitutionnelle de voter ou de ne pas voter reconnue � tout �lecteur (toute �lectrice) en �ge de voter �tions dans l�erreur. N�h�sitant pas une �ni�me fois � violer cette Constitution, l�Etat de Abdelaziz Bouteflika instaure des m�thodes de t�tanisation et de terreur, pour contraindre les Alg�riens qui ont mille raisons et non pas une seule de bouder les urnes. Le prochain rendez-vous �tant celui des municipales, le ministre de l�Int�rieur croit avoir trouv� l�arme polici�re la plus sophistiqu�e pour obtenir en novembre 2007 �une participation massive�. Et comment donc ? N�entend-on pas d�j� ici et l� que des APC exigent la pr�sentation de la carte d��lecteur pour obtenir un certificat de r�sidence ou un document d��tat civil ? Les Alg�riens (ennes) qui ont manifest� leur opposition par l�abstention vont-ils donc c�der � cet arbitraire digne de l�Etat policier que nous subissons depuis huit ans ? Un Etat policier o� le ministre de l�Int�rieur n�attend pas de r�ponses. Ses menaces de rayer d�finitivement les �rebelles� des listes �lectorales se veulent surtout dissuasives. Le seront-elles ? Qui sait ? Ce qui est s�r est qu�elles constituent une grave atteinte aux libert�s individuelles, et les ONG, associations, si promptes � d�noncer habituellement le moindre fait anodin sont d�cid�ment biens silencieuses. Bien entendu fort rus�, le ministre de l�Int�rieur s�est empress� d�insister sur le fait que ses m�thodes inquisitoriales n�en sont pas, son but � lui �tant de prendre en charge les pr�occupations des citoyens ! Quelle mansu�tude ! Quelle g�n�rosit�. Depuis huit ans que ce ministre est au poste le plus sensible, l�Int�rieur, il ne conna�t donc pas encore les pr�occupations des Alg�riens... A qui ferait-il avaler cette grosse couleuvre ? L�objectif est clair : nous sommes mineurs, nous sommes du b�tail et comme tels, n�avons aucunement le droit et la libert� de penser. De penser notamment que les urnes n�offrent plus depuis longtemps d�attrait pour nous. Lorsque nous ne sautons pas de joie un jour capital pour la nation : les �lections, nous devons nous expliquer, justifier par �crit notre absence et remettre tels des �l�ves d�un lyc�e notre billet d�absence au censeur, Noureddine Yazid Zerhouni. J�ignore comment ont r�agi et r�agiront mes compatriotes mais ces m�thodes polici�res profond�ment choquantes n�augurent pas de beaux jours. La loi sur les partis... La loi �lectorale... Voici venu le temps de justifier sous peine de sanctions son abstention. Nous pensions que voter �tait un acte r�serv� aux majeurs. Voici que munis de notre billet d�absence, nous prenons conscience que l�Etat de Abdelaziz Bouteflika nous consid�re comme des mineurs. Et comme tels les quatre millions d�Alg�riens (aucune explication sur cet �chantillonnage) pourraient ainsi faire des r�ponses de mineurs du genre suivant :
1) Puisque mineurs et non majeurs abstentionnistes, seuls leurs parents auront le droit de signer le justificatif et le pr�senter au censeur Noureddine Yazid Zerhouni.
2) Si les parents sont s�par�s l�abstentionniste mineur peut d�sormais faire signer le billet d�absence par sa m�re si la garde lui a �t� octroy�e.
3) Si le mineur n�a pas sa m�re et que son p�re se trouve momentan�ment � l��tranger, il lui faudra attendre son retour.
Reste � savoir quel sera le contenu du justificatif. L� encore il n�y a que l�embarras du choix. Cela peut aller du prix de la pomme de terre qui grimpe... grimpe sans cesse aux revendications non satisfaites d�emploi et de logement. Sur le point pr�cis du logement, le ministre de l�Int�rieur dit qu�il aurait cibl� ceux qui auraient �t� log�s et ont une adresse connue. Admettons. Mais il y a les abstentionnistes qui ne sont pas log�s, qui savent qu�ils ne le seront pas et parmi eux, il existe des SDF. Il y a �galement question options, la politique suicidaire de la r�conciliation nationale, la corruption, la m�thode de gouvernance fond�e sur le �b�niammisme� et le r�gionalisme f�roce. Il y a le m�pris de l�Etat, la condition de la femme au point mort, il y a beaucoup de gesticulation, de discours et peu de r�alisation. Il y a... Il y a... Et puis franchement, pourquoi ne pas r�diger un billet d�absence dans lequel on dirait au censeur Noureddine Yazid Zerhouni : �Aux prochaines �lections faites comme avant le 17 mai. On peut signer, voter aux lieu et place de mon enfant abstentionniste le 17 mai, je ne verrai aucun inconv�nient du fait que vous lui �viterez ainsi un �ni�me d�placement inutile. Ainsi, aurez-vous vos 75%, vos 94% assur�s comme d�habitude. Mon fils (ma fille) ne vous d�rangera nullement, le p�re/la m�re de je le garderai (la garderai) � la maison� l�abstentionniste majeur et n�anmoins mineur. Pour quelles raisons en effet un Etat qui a bourr� les urnes de par le pass� se casse-t-il les m�ninges de savoir pour quelles raisons il y a eu abstention massive le 17 mai ? Hormis le renforcement de m�thodes polici�res d�un autre temps, il n�y a aucune autre raison � la d�cision du ministre de l�Int�rieur. Va-t-il rayer 18 millions d�Alg�riens des listes �lectorales ? Chiche ! A Quand l�interdiction de regarder les cha�nes de t�l�vision �trang�res ? C�est donc cela l�Etat de droit de Abdelaziz Bouteflika ! Les Alg�riens se laisseront-ils faire ? Vont-ils c�der � la peur ? Eux qui ont brav� le terrorisme- islamiste ? Eux qui hier ont refus� le statut de l�indig�nat. Eux qui ont eu le courage de dire �basta !� le 17 mai 2007.
L. A.
N. B. :
1) J�ai parcouru en diagonale dans un quotidien arabophone l�interview r�alis�e par ce dernier avec Mami, chanteur de ra�, et �gastroent�rologue� � ses heures perdues... Ce qu�il dit ou pense est sans int�r�t. Par contre, qu�ont-ils donc les Alg�riens, anciens responsables politiques ou ex-artistes de toujours trouver des boucs �missaires pour �chapper � leurs responsabilit�s et se disculper de leurs fautes ? �Ce n�est pas moi, ce sont les autres�, serait-il devenu un sport national ?
2) El Watan du 9 ao�t a publi� sous le titre (Une de journal) Retour sur l�enfance du pr�sident au Maroc, un long article fort int�ressant ayant trait � la naissance, l�enfance et la jeunesse du chef de l�Etat, Abdelaziz Bouteflika au Maroc. S�il contient (l�article) des choses connues, et d�autres � d�couvrir, il y a lieu surtout de souligner que Mohamed Benchicou n�avait pas dit plus, n�avait pas dit moins (1). Mais le ministre initiateur des quatre millions de lettres aux abstentionnistes est celui qui avait dit : �Il paiera� (Mohamed Benchicou. 1 - Ouvrage : Abdelaziz Bouteflika, une imposture, (Mohamed Benchicou). Edition Le Matin.
3) Le chef d��tat-major de l�ANP a fait une tourn�e des �popotes� pour encourager les troupes � taper plus fort dans leur lutte contre le terrorisme islamiste. Ouf ! On est loin bien loin, des envol�es lyriques du m�me chef d��tat-major sur les bienfaits de la r�conciliation bouteflikienne. Ouf !


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