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CHIRURGIE ESTH�TIQUE
Les Alg�riennes s�duites
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 08 - 2007

Quelle est la hantise d�une jeune femme � la fleur de l��ge, Sa hantise est d�avoir un physique qui ne lui pla�t pas, qui n�est pas celui qu�elle souhaite avoir. Elle se sent diff�rente des autres filles. Mais, heureusement, depuis quelques ann�es, cette fatalit� n�en est plus une.
A l�instar de la gent f�minine occidentale, l�Alg�rienne, qu�elle soit en minijupe, en hidjab ou en nikab, est de plus en plus attach�e � sa silhouette et � la beaut� de son visage. Ayant �puis� toutes les marques des soins esth�tiques, les Alg�riennes d�couvrent et s�y mettent en toute confiance et conscience aux derni�res technologies de la beaut� : la chirurgie esth�tique en l�occurrence. Sujet encore tabou dans la soci�t�, la chirurgie esth�tique et plastique est devenue une pratique courante dans les cliniques priv�es alg�riennes. Avoir un nez cass�, des narines larges, des yeux rid�s, une poitrine qui tombe ou trop petite, avoir un ventre d�bordant, tous ces d�fauts physiques qui complexent la femme, se r�parent en quelques heures seulement, � condition que celle-ci mette le paquet. �Elles sont de plus en plus nombreuses � recourir � la chirurgie esth�tique�, a confirm� le docteur Abchiche, chirurgien plasticien � la clinique des br�l�s, sise � l�avenue Pasteur. Disposant d�une autorisation de pratiquer la chirurgie esth�tique dans des cliniques priv�es, notre interlocuteur affirme que son agenda est d�bord�. La demande est tr�s forte et provient de toutes les couches sociales. Contrairement � l�id�e v�hiculant que ce genre de pratique est fr�quent chez les femmes appartenant � la cat�gorie ais�e de la soci�t�, le chirurgien d�ment cette th�se et atteste que la chirurgie esth�tique �est bel et bien rentr�e dans les m�urs de toutes les Alg�riennes sans exception�. �Qu�elle habite � Cherrarba ou � Hydra, les souhaits sont les m�mes. Chaque femme qui ne se sent pas � l�aise dans sa peau, a envie d�avoir une meilleure silhouette et cette volont� ne r�pond � aucune r�gle religieuse, sociale ou �conomique�, dit-il. �Quand il s�agit de beaut�, la femme n�a aucune consid�ration aux facteurs que je viens de citer plus haut�, affirme encore le docteur Abchiche. Autres temps, autres m�urs�peut-on dire. Cependant le recours � la chirurgie esth�tique rev�t un caract�re confidentiel des plus s�v�res entre le malade et son chirurgien. �La premi�re exigence de la cliente, c�est la discr�tion. Dans la majorit� des cas, les femmes viennent seules, � l�insu de leurs parents et �poux. Certaines refusent m�me de se faire op�rer sous anesth�sie g�n�rale, afin qu�elles puissent rejoindre leur domicile en fin de journ�e�. �Dans le cas o� il n�y a pas de complications, nous ne revoyons jamais les patientes et quand nous les appelons pour savoir si tout allait bien, elles esquivent nos questions et d�veloppent un malaise vis-�-vis du chirurgien�, raconte-t-il. Ainsi, apr�s avoir obtenu satisfaction des r�sultats de leur m�tamorphose, les Alg�riennes pr�f�rent tourner la page de cette exp�rience de leur vie. Il faut dire que cette nouvelle mode, qui pourtant tr�s d�velopp�e chez nos voisins tunisiens et marocains, n�est pas encore totalement admise dans les m�urs des Alg�riens, du moins de la gent masculine. Les coutumes et traditions, renforc�es par la religion, emp�chent cette sp�cialit� de s��panouir, m�me si son exercice n�est aucunement remis en cause. �Nous avons beaucoup de demandes, mais pas suffisamment pour r�clamer une r�glementation sanitaire qui prot�ge le praticien et son client des cons�quences, parfois dramatiques de la chirurgie esth�tique�, a signal� le docteur Abchiche, qui d�plore �galement le manque de professionnels dans cette sp�cialit�. Car, si la chirurgie esth�tique est devenue monnaie courante dans les cliniques priv�es, il demeure, que ceux qui la pratiquent ne sont pas souvent des sp�cialistes en la mati�re. Il existe sur tout le territoire national une quinzaine de chirurgiens professionnels dans ce domaine. Actuellement, une vague de chirurgiens se sont lanc�s dans les chirurgies esth�tiques, m�me si leurs sp�cialit�s ne concordent pas avec certaines pratiques chirurgicales. �Il y a plus de publicit� dans ce qui se fait actuellement que de la pratique esth�ticienne�, signale l�orateur qui invite les personnes int�ress�es par cette chirurgie � prendre toutes les pr�cautions n�cessaires avant de se lancer dans l�aventure. Oui, une aventure, au sens propre du mot. Une aventure qui se paye tr�s cher. Interrog� sur les tarifs appliqu�s dans les cliniques priv�es, le Dr. Abchiche affirme que ceux-l� varient d�une clinique � une autre. �Le tarif exig� dans une clinique � Bachedjarrah n�est pas celui, d�une clinique sise � Hydra ou � Cheraga, m�me si l�acte en lui-m�me est inchangeable �. Ainsi, les prix sont soumis au bien vouloir du client. Ceux qui veulent le confort et la discr�tion choisissent de mettre le paquet pour b�n�ficier de ce luxe. Tandis que ceux et celles qui se soucient plus des r�sultats � des prix mod�r�s, s�orientent vers des cliniques modestes, non prestigieuses. Dans les deux cas, les tarifs ne descendent pas de la barre des 50 000 DA. �Nous appliquons des prix qui varient entre 50 000 et 200 000 DA, en fonction des besoins de l�intervention, du mat�riel utilis� et du temps pris pour cela. Nous n�avons pas de tarifs fixes. Ils sont �labor�s en calcul de tous ces param�tres �, dit-il en insistant sur le caract�re esth�tique de l�acte chirurgical. �Ceux qui n�ont pas les moyens ne le font pas�, encha�ne-t-il. Selon le Dr. Abchiche, la pratique de la chirurgie esth�tique n�est pas tol�rable dans les �tablissements hospitaliers publics, pour la simple raison que ceux-l� sont d�bord�s par les urgences de chirurgies plasticiennes. �La moralit� ne nous permet pas de pratiquer la chirurgie esth�tique lorsque nous faisons face � un nombre important de br�l�s dont les besoins de r�paration d�passent le cadre esth�tique�, fait-il remarquer, sans insister sur la ma�trise, par les chirurgiens plasticiens, de la technicit� de cette chirurgie de mode. S�agissant des diff�rentes chirurgies pratiqu�es en Alg�rie, le chirurgien atteste, que celles-ci ne diff�rent pas de ce qui se fait dans les autres pays et avec des prix avantageux. �Ceux qui partent en Tunisie ou en France payent la discr�tion et non la comp�tence �, d�duit-il. On peut ainsi, �num�rer quelques-unes des chirurgies esth�tiques, les plus demand�es par les femmes alg�riennes. Il s�agit de la lipoaspiration, qui est l�aspiration de la graisse au niveau de la culotte de cheval, la face interne des genoux, les bras, les cuisses, les hanches, les fesses, l'abdomen, la nuque et le menton. Il y a aussi la rhinoplastie, le lifting et la greffe des cheveux.

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