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LE FMI DRESSE UN S�V�RE �TAT DES LIEUX :
"Le ch�mage en Alg�rie reste trop �lev�" Par Ammar Belhimer
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 09 - 2007

Le d�partement Afrique de l�administration du Fonds mon�taire international a rendu public, ce jeudi, un document (IMF Working Paper) intitul� : �Pourquoi le ch�mage en Alg�rie est plus �lev� que dans les pays de la r�gion Moyen-Orient � Afrique du Nord et les pays en transition� -� Europe de l�Est � (Why has unemployment in Algeria been higher than in Mena and Transition), sign� de Kangni Kpodar. Le document dresse un �tat comparatif du march� du travail pour la d�cennie 1995�2005.
Quoique �sensiblement r�duit�, le ch�mage reste �lev� en Alg�rie. Au cours des cinq derni�res ann�es, le PIB hors hydrocarbures s'est d�velopp� en moyenne de 5,5%, mais le taux de ch�mage, bien que r�duit de moiti�, atteint 15,3% en 2005�un niveau sup�rieur � la moyenne des deux ensembles �tudi�s. Pourquoi le ch�mage est-il si �lev� en Alg�rie ? Les conclusions de l��tude sugg�rent que la faible croissance de la productivit� de travail en Alg�rie soit associ�e � un diff�rentiel plus �lev� de taux de ch�mage entre l'Alg�rie et l'�chantillon de MENA et de pays d�Europe de l�Est. La croissance d�mographique est en baisse constante depuis les ann�es 1980 (le taux de fertilit�, tombant de 7 enfants par femme en 1980 � 2,5 en 2004) ; il s�ensuit une diminution de la population en �ge de travailler, avec un retard qui accro�t temporairement la masse de main-d�oeuvre. Alors que la population se d�veloppait en moyenne de 2,3% par an de 1980 � 2004, la population en �ge de travailler a augment� de 3.4% annuellement. La pression sur le march� du travail est le fait des jeunes (50% de la population active) et des femmes (leur part dans la main-d'oeuvre a augment� de presque 50% et leur taux de participation s�est accru de 70%). Bien que la baisse de l'emploi dans le secteur public est �vidente depuis les ann�es 1980 (en 2005, 18% seulement du total de la main-d��uvre y �taient localis�s, contre 23% cinq ann�es plus t�t), la d�pense publique demeure n�anmoins le moteur principal de la cr�ation d'emplois en raison des revenus croissants des hydrocarbures. Le programme triennal de relance �conomique lanc� en 2001 avait pour ambition de cr�er environ 850 000 emplois entre 2001 et 2004. Son impact � long terme sur la croissance et l'emploi n'est cependant toujours �pas clair�. D�un point de vue tendanciel, le ch�mage des jeunes a certes nettement diminu� depuis 2000, mais il reste �lev�. Le taux de ch�mage global est tomb� de 30% en 2000 (le taux le plus �lev� depuis la fin des ann�es 1980) � 15,3% en 2005, celui des jeunes de 48% en 2001 � 31% en 2005. N�anmoins, ces performances semblent m�diocres comparativement aux moyennes enregistr�es dans d'autres pays du MENA et d�Europe de l�Est. En 2004, par exemple, le ch�mage en Alg�rie �tait 7 points de pourcentage plus haut que la moyenne de MENA. La probabilit� d'�tre ch�meur augmente avec l'�ducation. En 2005, les dipl�m�s d'�cole secondaire et d'universit� ont enregistr� des taux de ch�mage plus �lev�s. Le document passe en revue les param�tres fondamentaux qui organisent le march� du travail : institutionnels et macro�conomiques. Le premier ensemble inclut les r�glementations et les charges sociales ; le second couvre la croissance de la productivit�, le taux d'int�r�t r�el, le taux d'inflation et les termes de l'�change. En r�gle g�n�rale, les protections sociales sont �lev�es. L��tude fait ici l�impasse sur les r�centes r�v�lations relatives au travail au noir et au travail informel qui sapent le r�gime de couverture sociale et de retraite. Le document refuse d�imputer nos faibles performances � une hypoth�tique protection, bien plus �lev�e en Tunisie, par exemple. S�agissant des param�tres macro�conomiques, il est d�abord et surtout question de la persistance de la faible productivit� du travail d�finie comme �la valeur d'une unit� de rendement produite par un ouvrier�. Elle est toujours au-dessous de la moyenne de MENA et des pays d�Europe de l�Est, environ 5% inf�rieure � la moyenne de l��chantillon Un d�clin dans la productivit� impliquerait que plus d'ouvriers seraient n�cessaires pour produire le m�me volume de rendement. Mais cela n�est qu�apparent. Il est int�ressant de souligner ici que la l�g�re augmentation r�cente de la productivit� a co�ncid� avec un d�clin du ch�mage. Aussi paradoxal que cela puisse para�tre, la baisse de la croissance de la productivit� du travail peut expliquer ainsi pourquoi l'Alg�rie a enregistr� un ch�mage plus �lev� que d'autres pays. Second param�tre macro-�conomique : le taux d'int�r�t r�el. Son �l�vation ralentit la demande domestique et augmente le co�t du capital, ce qui a pour cons�quence de faire baisser la demande de travail, d�augmenter les ressources en main-d'�uvre, menant �probablement � une augmentation du ch�mage�. Troisi�me param�tre macro�conomique : l�inflation. Les mod�les �conomiques sugg�rent une diff�rence � court terme entre le taux de ch�mage et le taux d'inflation. Une augmentation inattendue des prix r�duit les salaires r�els, menant � une augmentation de la demande du travail et � un d�clin du ch�mage. Quatri�me et dernier d�terminant : les termes de l'�change. Lorsqu�ils sont positifs, ils impliquent que les prix � l'exportation sont en hausse ou que les prix � l'importation vont baisser, sugg�rant que plus d'unit�s d�importations puissent �tre �chang�es pour une unit� d�exportations. Ceci a pour effet de relancer la demande domestique, la croissance �conomique, et donc l'emploi. La hausse des prix du p�trole a par exemple g�n�r� des aides multiples. Mais cet effet est �ambigu�, poursuit le document, car �les ressources en main-d'�uvre peuvent diminuer apr�s des termes de l'�change positifs en raison de l'effet de richesse.� Un inventaire exhaustif qui permet � l�auteur du rapport de conclure que les r�formes structurelles, toujours attendues, doivent donc tendre � augmenter la productivit� du travail pour assurer une r�duction durable du ch�mage.

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