Pr�s de 600 travailleurs de la Soci�t� nationale des travaux routiers ont tenu, hier, une journ�e de protestation devant le si�ge de l�UGTA. La d�mission du directeur g�n�ral par int�rim, accus� de pousser la Sonatro � la faillite, figure en t�te de leurs revendications. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les contestataires de la Sonatro sont fermement d�cid�s � en finir avec l�actuel responsable de l�entreprise, Khelifa Ghezali. �Il doit partir�, lanceront-ils en ch�ur � Abdelmadjid Sidi Sa�d venu �couter leurs dol�ances. �Il doit partir car il est la cause de la faillite de notre entreprise qui est aujourd�hui propos�e � la privatisation. Les travailleurs vivent dans des conditions catastrophiques. Ont dit que le SNMG est de 12 000 DA alors que certains d�entre nous ont des paies de 8 000 et 9 000 DA�, expliqueront-ils. En fait, ce rassemblement, qui intervient apr�s les deux jours de protestation observ�s devant le si�ge de la Sonatro � R�gha�a, vise �galement � soutenir le secr�taire g�n�ral du syndicat d�entreprise, Brahim Bouzina. La direction g�n�rale a en effet d�cid� de �marginaliser � ce syndicaliste qui n�a pas per�u son salaire depuis plus de trois mois. �Nous sommes tous avec Brahim Bouzina car il a eu le courage de s�opposer au directeur g�n�ral par int�rim et aux membres du conseil d�administration. Les autres membres du conseil syndical de l�entreprise ont pr�f�r� se taire car ils ont b�n�fici� de toutes sortes d�avantages�, pr�ciseront les travailleurs. Intervenant � son tour, Sidi Sa�d a tenu � r�it�rer son soutien � Brahim Bouzina qu�il consid�re comme l�unique repr�sentant syndical au sein de l�entreprise. Quant � la question du d�part de Khelifa Ghezali, le secr�taire g�n�ral a indiqu� que cette question ne relevait pas de ses pr�rogatives. �Il faut faire preuve de sagesse et dialoguer pour trouver une solution�, a d�clar� Sidi Sa�d. �La Sonatro est une entreprise qui poss�de un potentiel important mais ses responsables l�on pr�cipit�e dans la crise. On pourrait la remettre sur pied tr�s rapidement � condition de recruter de v�ritables gestionnaires. Je lance un appel solennel aux plus hautes autorit�s du pays afin qu�elles interviennent pour sauver la Sonatro�, affirmera pour sa part Brahim Bouzina qui reste convaincu que la banqueroute de la Sonatro a �t� provoqu�e � dessein pour inciter les pouvoirs publics � la privatiser.