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TENNIS
LE Pr MOHAMED DJENNAS (PR�SIDENT DE LA FAT) SE CONFIE AU "SOIR" �La famille tennistique doit se remettre au travail�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 10 - 2007

Une ann�e apr�s son �lection � la t�te de la F�d�ration alg�rienne de tennis (FAT), le professeur en neurochirurgie (chef de service � l�h�pital Mustapha), Mohamed Djennas, 60 ans, s�ouvre pour la premi�re fois � la presse. Partag� entre le bloc op�ratoire et sa passion, le tennis, cet ancien basketteur au sein du club l�ex-Groupe-la�que durant les ann�es 1960, fait le constat avant d�entamer la nouvelle saison 2007-2008. Mohamed Djennas se dit disponible � travailler avec tout le monde pour le seul int�r�t du tennis alg�rien. Il estime que les faux probl�mes qui minent le tennis et le sport d�une mani�re g�n�rale ne vont pas alt�rer son engagement � redonner � la discipline une stabilit� et un visage autrement plus radieux.
Le Soir : Cela fait une ann�e que vous avez �t� �lu � la pr�sidence de la FAT. Pouvez-vous dresser un premier bilan ?
Pr Djennas : Pour m�moire, il faut noter que dans l�intervention du repr�sentant du ministre de la Jeunesse et des Sports lors de notre installation, l�accent avait �t� mis sur la massification du tennis, la prise en charge des jeunes talents, la relance du tennis f�minin et la pr�paration de l��lite de demain. La massification du tennis et l�ouverture � la population de tous �ges ne peuvent se faire sans la r�cup�ration, la r�habilitation, la bonne gestion et l�accessibilit� de ces infrastructures. Nous nous sommes imm�diatement int�ress�s � l��tat des infrastructures tennistiques et � leur d�perdition. Dans ce cadre et forts des renseignements pris dans le rapport des experts, nous avons entrepris une s�rie de visites sur sites et nous nous sommes entretenus avec les responsables et autorit�s locales des difficult�s que rencontre la discipline dans chaque r�gion. Le rapport du membre f�d�ral, � savoir Cherriak, sur l��tat des infrastructures tennistiques a �t� remis au M.J.S. Nous nous sommes, pour notre part, imm�diatement int�ress�s � l��tat des infrastructures tennistiques qui sont en pleine d�perdition. Je ne le r�p�terai jamais assez : la non-disponibilit� et le co�t �lev� du mat�riel de tennis sont aussi responsables de la r�gression de la pratique de cette discipline. Pour rem�dier � cette situation, nous avons pris contact avec la F�d�ration internationale de tennis (ITF) pour la r�alisation d�une centrale d�achat de mat�riel � bas prix aupr�s de cette derni�re (� l�instar des pays voisins). Ce projet, qui doit voir le jour incessamment, va permettre � la FAT de mettre � la disposition des clubs du mat�riel peu on�reux. Par ailleurs, dans le cadre du d�veloppement du mini-tennis, du mat�riel didactique va �tre distribu� aux clubs et les ligues qui en ont la charge en �uvrant � augmenter le nombre de p�les de mini-tennis jusqu�� atteindre un p�le pour chaque ligue de wilaya
Parlez-nous du bilan technique et surtout de l�excellente prestation des �quipes nationales lors des Jeux africains ?
Comme tout le monde le sait, les brillants r�sultats obtenus par l�Alg�rie furent historiques. Une telle performance n�a jamais �t� enregistr�e par d�autres pays dans une comp�tition continentale qui a regroup� la quasi-totalit� des grandes nations du tennis africain (Afrique du Sud, Egypte, Tunisie, etc.). Avec 3 m�dailles d�or remport�es chez les messieurs et 3 m�dailles d�or chez les f�minines, notre pays a survol� le rendez-vous africain. Alors que quelques semaines auparavant, rares �taient les personnes qui pr�sageaient ce succ�s. Outre cet exploit, notre �quipe nationale masculine tr�s en verve apr�s les JA, s�est d�plac�e � Oslo pour vaincre les Norv�giens � l�occasion du match barrage comptant pour la coupe Davis. Malgr� la fatigue qui a pes� lourdement sur nos tennismen, ces derniers sont parvenus � s�imposer sur un score sans appel (4-1). Ce sacre a permis � notre pays de se maintenir dans le groupe form� essentiellement de pays europ�ens. Je ne manquerai pas d�ajouter que ces victoires sont le fruit d�un travail ax� essentiellement sur l�aspect psychologique, �uvre de la DTN et de la DEN. Ces derniers ont instaur� un bon �tat d�esprit en sein des �quipes nationales. C�est dans cette ambiance saine que nos joueuses et joueurs pr�parent les prochaines �ch�ances qui sont les Jeux arabes, la Coupe d�Afrique des nations, qui se tiendra prochainement � Rabat, et les Jeux olympiques 2008
Comment voyez-vous l�avenir de l��lite et la formation des jeunes talents ?
Nous avons d�cid� d�organiser des s�ances d�entra�nement hebdomadaires pour les joueurs et joueuses des �quipes nationales et des stages r�gionaux et nationaux afin de mieux suivre leur �volution. Pour les jeunes talents nous avons organis� 3 circuits ITF juniors et un tournoi pour les jeunes ayant 14 ans et moins. Par ailleurs, le nombre des tournois internationaux a tripl� au cours de cette ann�e, ce qui a permis � 6 de nos joueurs de figurer parmi le classement international professionnel. Il faut savoir que, en r�gle g�n�rale, les meilleurs joueurs de tennis ont souvent int�gr� une structure ou un programme de formation qui leur donne un cadre de travail tout au long de leur carri�re. Pour ce faire, nous avons propos� au minist�re de la Jeunesse et des Sports la cr�ation d�un Centre national d�entra�nement, de formation et de regroupements et de deux ou trois centres r�gionaux. Ces centres f�d�raux qui seront encadr�s par des entra�neurs de haut niveau auront pour mission la prise en charge des jeunes talents, l�organisation des stages et des regroupements des �quipes nationales. Les personnels d�encadrement et d�arbitrage b�n�ficieront aussi de cette formation
Y a-t-il r�ellement une politique de formation au sein de la FAT ?
La formation est l�une des priorit�s de la FAT. Sans cela, on ne peut d�velopper le tennis. Nous avons, avec l�aide de la F�d�ration internationale de tennis, organis� des stages de formation d�entra�neurs et d�arbitres, � savoir 4 stages pour les arbitres r�gionaux, 2 pour les entra�neurs level I et 1 stage � th�me pour les entra�neurs. Parall�lement � cette formation, nous allons essayer de faire cesser l�exode de nos encadreurs. Pour ce faire, il faut d�abord faciliter leur recrutement et am�liorer leur r�mun�ration. La FAT s�est fix�e pour objectifs le d�veloppement du mini-tennis et l�organisation d��coles de tennis dans tous les clubs. Dans ce cadre, du mat�riel �ducatif de mini-tennis et des balles d�entra�nement vont �tre remis dans les prochains jours aux clubs.
Et pour ce qui est du d�veloppement ?
Parmi les recommandations du comit� des experts nous avons retenu en priorit� l��laboration du statut du club de tennis et le regroupement des associations domicili�es dans la m�me infrastructure en un seul club sp�cialis�. Notre credo sera d�sormais : �un club, une infrastructure�. Il faut aussi cr�er des clubs de tennis dans les 23 wilayas qui n�en ont pas. Cette nouvelle organisation bien que difficile � mettre en place est plus que n�cessaire, car le club est la v�ritable assise de tout programme et son activit� est la seule garantie pour l��panouissement de la discipline. La survie du tennis national d�pend de la bonne sant� des clubs, de leur croissance et de leurs programmes de d�veloppement. Pour le d�veloppement du tennis de haut niveau, nous avons d�j� mis l�accent sur la n�cessit� de cr�er un Centre national d�entra�nement et des centres r�gionaux du m�me type (2 ou 3). Plusieurs activit�s seront exerc�es dans ces centres comme la prise en charge des jeunes talents en termes d�entra�nement, de scolarit�, d�h�bergement, transport, suivi m�dical, suivi sportif lors des comp�titions, entra�nements, stages et regroupements des diff�rentes s�lections des �quipes nationales, formation et recyclage des entra�neurs et des arbitres. Dans la foul�e, il ne faut oublier ni n�gliger l�organisation de s�minaires et colloques.
On a souvent reproch� l�insuffisance de comp�titions nationales. Qu�en est-il aujourd�hui ?
En mati�re de tennis, il faut savoir qu�il y a des comp�titions qui sont pilot�es par la f�d�ration (championnats nationaux, individuels, championnats nationaux interclubs, circuit national) et les tournois de clubs et de ligues (1 tournoi par club et 2 tournois par ligue). Cette ann�e, le programme a �t� assez riche et nous n�avons constat� que de rares d�faillances. Il faut rappeler que le championnat interclubs par �quipes a commenc� en 2007 et que le circuit national a permis � nos athl�tes de faire de la comp�tition durant l��t� 2006 et l��t� 2007. La g�n�ration de l�utilisation de la licence est un objectif prioritaire et urgent pour la FAT surtout pour les aspects de pr�vention (examens m�dicaux et biologiques) et d�assurance (assurance obligatoire). Je saisis cette opportunit� pour informer vos lecteurs que la FAT organise prochainement un jubil� � l�honneur d�un grand champion de tennis alg�rien, Abdesselam Mahmoudi.
Est-ce que le tennis est en train de bouger en Alg�rie ?
Le rapport des experts a d�nombr� pour l�ann�e 2005, 14 ligues de wilaya, 52 clubs actifs et 2525 licenci�s. Il a �t� constat� qu�il n�existe aucune infrastructure tennistique dans la moiti� des wilayas et que, sur les 276 courts existants sur le territoire national, 70 ont �t� abandonn�s ou d�vi�s de leur vocation et 82 autres sont en mauvais �tat. Comme nous l�avons d�j� dit, le d�veloppement du tennis passe par la r�habilitation des infrastructures et la construction de nouveaux clubs. A titre d�exemple, il faut savoir que le tennis a disparu de Constantine, jadis v�ritable berceau du tennis alg�rien. Dans la m�me r�gion de l�Est, c'est-�-dire � S�tif, le terrain initialement destin� � la construction d�un v�ritable club de tennis a �t� affect� � d�autres usages� La situation est aussi dramatique au niveau de la capitale o� le club d�Hydra, autre berceau du tennis, est � l�arr�t depuis plusieurs ann�es. Quant au Tennis Club Gadouche (ex- La Madeleine), il a �t� enti�rement d�truit il y a 3 ans.
Seraient-ce les principales causes de la r�gression de la pratique du tennis en Alg�rie ?
Au-del� de la disparition des courts de tennis mythiques � Alger ou ailleurs, la deuxi�me cause de la r�gression de la pratique du tennis dans notre pays est la raret� et le co�t �lev� du mat�riel sp�cifique pour la pratique de ce sport (balles et raquettes). Le tennis �tant un sport qui peut �tre pratiqu� par tout le monde ind�pendamment de l��ge. Il nous semble urgent et n�cessaire de rem�dier � cette situation des plus d�plorables et remettre le tennis � la place qu�il doit occuper dans le mouvement sportif national surtout en termes de nombre de pratiquants et de licenci�s.
Que pr�conisez-vous ?
A court terme, il faut aider les clubs qui sont en activit� (�tat des infrastructures, mat�riel, etc.). Il faut relancer et remettre en activit� ceux abandonn�s � l�image de Constantine. Il faut rendre le tennis accessible � toutes les franges de la soci�t� et faire revenir les adh�rents (potentiels parents de futurs champions) dans tous les clubs.
Y a-t-il une politique de prospection de joueurs �voluant � l��tranger ?
D�s notre installation, nous avons �tabli des contacts avec nos jeunes joueurs �voluant en France et potentiels joueurs de l�EN tels Bouabbane et Bouras. Nous avons, par ailleurs, �tabli des relations avec le jeune Chala, n� et �tabli en France, qui a fait son bapt�me du feu avec l��quipe nationale alg�rienne victorieuse aux Jeux africains. Nous fondons beaucoup d�espoirs sur ce joueur qui peut rendre service � l��quipe alg�rienne.
La f�d�ration a �t� certainement inform�e du dossier du NRT Boufarik ?
D�abord, je dois dire qu�il ne peut exister un quelconque probl�me avec cette association dans la mesure o� le NRTB n�est pas agr�� par la FAT. Conform�ment aux recommandations des experts du MJS, notre f�d�ration a tout simplement appliqu� la r�glementation. Dans la m�me ville, la formation du MCT Boufarik, qui rec�le pas moins de 134 licenci�s, est un mod�le � suivre. Revenons au NRTB pour dire que la FAT a saisi officiellement les autorit�s locales de Boufarik afin qu�elles octroient une assiette pour la construction des courts de tennis au profit du NRTB.
Quels sont les rapports de la FAT avec le MJS, le COA et l�ITF ?
Sans h�siter, je peux vous affirmer que les rapports de la FAT avec l�administration du MJS ainsi qu�avec le Comit� olympique alg�rien (COA) sont excellents. Avec l�instance internationale (ITF), nous entretenons des rapports professionnels et avons des contacts permanents avec les diff�rentes directions, tout particuli�rement celle du d�veloppement dont nous avons re�u la visite d�un expert.
Que pensez-vous de la lev�e de sanction de l�ex-pr�sident de la FAT, Mohamed Bouabdellah ?
Il faut rappeler � vos lecteurs que les d�cisions de sanction et de lev�e de sanction ont �t� prises par les ministres de la Jeunesse et des Sports. Je n��mettrai donc aucun avis sur ces d�cisions de souverainet�. Toutefois, je me r�jouis dans l�espoir de voir tous les membres d�sint�ress�s de cette m�me famille se remettre au travail. Je reste convaincu que ce n�est qu�avec l�aide de tous que nous arriverons � gagner la bataille du d�veloppement et �lever cette discipline jusqu�au niveau qu�elle doit occuper au sein de notre soci�t� et dans le mouvement sportif national. Comme toute mission, le poste de pr�sident de f�d�ration ou autre est �ph�m�re. A ce titre, j�ai fait la promesse d��liminer les sources d�animosit�, de r�gler les �ventuels conflits et surtout d�emp�cher l�installation de toute forme de clanisme dans cette discipline qui se veut avant tout un sport familial.


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