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2 500 CADRES ONT FUI VERS LE PRIV�
Banques publiques : la saign�e
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 12 - 2007

Les banques publiques accusent un d�ficit crucial en ressources humaines. La situation s�est aggrav�e durant les cinq derni�res ann�es, soit depuis que les banques priv�es ont commenc� � s�installer en Alg�rie.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon des sources s�res, il a �t� enregistr� la �fuite� de quelque 2 500 cadres ayant � leur actif plusieurs ann�es d�exp�rience au sein des banques publiques, vers des banques priv�es. La situation, qualifi�e par des observateurs de v�ritable �h�morragie�, �tait perceptible depuis que certaines banques �trang�res se sont lanc�es dans la course � l�ouverture des agences. Le cas des banques fran�aises BNP Parisbas et Soci�t� g�n�rale illustre parfaitement cet �tat de fait. Ces derni�res, a-t-on appris de m�me source, ont d�cid� dans leur strat�gie de d�ploiement d�ouvrir un grand nombre d�agences �quivalent aux nombres d�agences publiques en un temps record. A ce sujet, nos sources ajoutent qu�une banque publique a enregistr�, � elle seule, le d�part, en moins d�une ann�e, d�une vingtaine de directeurs d�agences, consid�r�s comme �comp�tents et exp�riment�s�. Le cas est similaire aux autres banques publiques o� la probl�matique de l�encadrement fait aujourd�hui plus que jamais d�faut dans un climat des plus concurrentiels. Selon des experts, la fuite des comp�tences tant � l�int�rieur que vers l�ext�rieur du pays �constitue aujourd�hui un v�ritable probl�me � l��conomie nationale�. Les d�g�ts occasionn�s par ce ph�nom�ne, qualifi� par ailleurs de v�ritable �d�c�r�bration � du pays, sont difficiles � �valuer. A ce titre, on indique que le co�t moyen pour former un dipl�m� serait d�environ 100 000 dollars. Selon certaines informations, �cela repr�senterait une perte de plus de 40 milliards de dollars dans le cas de l�Alg�rie�. �Si l�on ajoute � cela la plus-value qu�aurait pu cr�er chaque individu en termes de progr�s, d�intelligence et de richesses, cette estimation s��carte de la r�alit�. Quand on sait que l�exode a commenc� au d�but des ann�es 1992, on devine ais�ment les investissements perdus au profit des pays d�accueil, notamment les �tats-Unis, le Canada, la France et le Royaume-Uni. Aujourd�hui, le ph�nom�ne prend une autre forme. Les cadres alg�riens sous pay�s et moins consid�r�s optent pour les firmes �trang�res et le cas des banquiers est �difiant�, nous explique un cadre ayant � son actif pr�s de vingt-cinq ans d�activit�s au sein du CPA et qui s�appr�te � prendre une retraite proportionnelle pour rejoindre une banque �trang�re. Pour rappel, amorc�e � la fin des ann�es 1970, l��migration des scientifiques, alg�riens notamment, a pris une ampleur telle que l�Alg�rie est aujourd�hui consid�r�e comme un r�servoir d��lites � la disposition des pays d�velopp�s ou seulement �mergents, capables de mettre � leur disposition les conditions de travail requises. Aujourd�hui, selon certaines sources, ils sont des milliers � avoir fui leur pays. Cette fuite des cerveaux avait �t� expliqu�e par l�ex-ministre des Finances, M. Abdelatif Benachenhou, par des aspirations purement mat�rielles. �La fuite des cerveaux renvoie � un probl�me diff�rent. Aucun individu ne quitte son pays de gaiet� de c�ur. Les aspirations des Alg�riens s��l�vent avec leur formation et leur qualification et, aussi, sous l�influence des m�dias. Or certains d�entre eux ne trouvent pas la place qui leur convient dans les entreprises alg�riennes telles qu�elles sont aujourd�hui organis�es�. �Par cons�quent, lorsque les Alg�riens se sentiront bien dans leurs universit�s, lorsque l��conomie alg�rienne sera plus r�active, plus moderne, les Alg�riens reviendront. La r�ponse � donner n�est donc pas d�ordre administratif�, avait soulign� le grand argentier du pays lors d�une interview � la presse, en avril 2003.Pour le cas des financiers qui ont opt� pour des banques �trang�res, nos sources indiquent que �la raison principale de cet �exode� trouve son origine dans la situation socioprofessionnelle que connaissent les cadres alg�riens�. �L�absence de formation, mais surtout la faiblesse de la r�mun�ration sont essentiellement � l�origine de cette situation. La revalorisation salariale n�e des conventions de branches sign�es en 2006 entre les syndicalistes du secteur et l�ABEF n�ont rien apport� aux cadres alg�riens�, a-t-on soulign�.
A. B.


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