Ils sont pr�s de quatre-vingts travailleurs de l�ex-EPE Batos, une entreprise dissoute sp�cialis�e dans le b�timent � revendiquer leurs indemnit�s de licenciement. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Comme dernier recours, ils interpellent les autorit�s de l�Etat, le secr�taire g�n�ral de l�UGTA y compris, � intervenir �pour faire valoir nos droits l�gitimes �. Le dernier document en leur possession datant d�octobre 2007 et sign� par le secr�taire g�n�ral du minist�re de l�Industrie et de la Promotion des investissements et adress� au pr�sident du directoire de la SGP Indjab fait �tat de la �n�cessit� de proc�der, dans les plus brefs d�lais, au versement des indemnit�s dues aux travailleurs�. Or, jusqu�� aujourd�hui, soutient un collectif des travailleurs qui s�est d�plac� � la r�daction du Soir d�Alg�rie, �rien n�a �t� r�gl�. Nous n�avons rien per�u. Nous sommes livr�s � nous-m�mes�. Et pourtant dans le document, il est �crit que �suite � la r�union de monsieur le ministre de l�Industrie et de la Promotion des investissements avec le secr�taire g�n�ral de l�UGTA qui s�est tenue le 07/10/ 2007 au si�ge du minist�re, j�ai l�honneur de porter � votre attention que le minist�re a �t� inform� des revendications des travailleurs de l�ex-entreprise Batos qui demeurent non trait�es � ce jour. Aussi, et en rappel de notre courrier n� 520/SG/2007 en date du 2 mai 2007, je vous demande de proc�der et ce, dans les plus brefs d�lais, au versement des indemnit�s aux travailleurs�. Dans un autre document qui nous a �t� remis par le collectif des travailleurs et portant la signature du liquidateur de l�entreprise, il est �crit que �dans le cadre des recommandations contenues dans le PV n�019/07 du 16 janvier 2007 et notifi�es par la commission charg�e du traitement des recours n�s de la mise en �uvre du volet social au liquidateur de la soci�t� ERCA-Batos pour l�application des mesures arr�t�es � l�ensemble des cas cit�s dans ledit proc�s-verbal, il est port� � la connaissance des travailleurs concern�s que leurs requ�tes sont prises en charge et que le paiement de l�indemnisation s�effectuera sur le produit de la vente de mat�riel de l�entreprise. Cette op�ration de vente sera r�alis�e d�s que les d�marches r�glementaires en usage seront accomplies �. La lettre en question date de mars 2007 et � ce jour rien n�a �t� fait pour les 76 ex-travailleurs de l�ex-Batos. Pour ces derniers, il s�agit �d�un v�ritable m�pris, voire d�une hogra qui ne dit pas son nom et qui nous pousse � agir en usant de tous les moyens pour faire valoir nos droits l�gitimes�. �Nous observerons prochainement une gr�ve de la faim devant le si�ge de la Centrale syndicale et nous crierons haut et fort nos revendications l�gitimes�, s�est-il exclam�. A. B.