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Contribution
G�n�rations futures et �nergie grise
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 09 - 2008


Par Abdelhak Bererhi,
secr�taire g�n�ral du CCDR
La question des fonds souverains pour la pr�servation des g�n�rations futures est devenue un sujet d'actualit�.
Face � son seul ministre des Finances, le chef de l'Etat l'a balay�e d'un geste, consid�rant que le pays a un grand besoin de capitaux pour son d�veloppement et anticipant sur l'apr�s-2009. Une d�cision aussi importante pour l'avenir du pays et des g�n�rations futures est prise sans aucun d�bat, pas m�me en Conseils des ministres (il est vrai de moins en moins fr�quents), ou au niveau du Parlement r�duit, depuis bien longtemps, � une simple chambre d'enregistrement. Pour quel d�veloppement ? A-t-on seulement une strat�gie de d�veloppement ? Certes, pour des projets indispensables d'infrastructures, mais rien pour remettre � flots une industrie moribonde, une agriculture budg�tivore avec les r�sultats que l'on sait ; pour des projets de prestige comme la grande mosqu�e ? Pour poursuivre la fuite en avant avec des milliards distribu�s en tourn�e pr�-�lectorale ? Pour le panier et la chorba du pauvre, clam�s haut et fort, comme un haut fait d'armes, d'une d�risoire et humiliante �solidarit� �, traduisant, en fait, une aggravation de la mis�re, donc de l'�chec de la gouvernance ? Par contre, rien pour cette jeunesse dont on a r�duit I'ambition au gardiennage de nuit ! Rien pour ces ch�meurs toutes cat�gories confondues, dipl�m�s compris, r�duits � la drogue, au suicide, � la violence et � la harga. Le gouvernement par contre, jouant la �prudence�, a plac� une partie des r�serves accumul�es par les recettes g�n�r�es par les hydrocarbures, en bons du Tr�sor, essentiellement am�ricains, � un taux de pr�s de 2 %. Avec les fluctuations du dollar, la perte est facile � calculer.
Les fonds souverains nouveaux ma�tres de c�r�monie de la finance internationale ?
Actuellement dans le monde, les fonds souverains sont devenus des acteurs importants. Un expert connu les a qualifi�s de �nouveaux ma�tres de c�r�monie de la finance� ! Des �tudes qui leur ont �t� consacr�es et rapport�es par la presse sp�cialis�e, on peut relever des indicateurs tr�s significatifs quant � leur r�le et � leur poids futur dans l'�conomie mondiale. Le Kowe�t � cr�� le sien en 1953. C'est ainsi que le FMI estime que les fonds ont accumul� en quelques ann�es un pactole consid�rable de l'ordre de 2000 � 3000 milliards de dollars. Ce pactole pourrait atteindre pr�s de 10 000 milliards de dollars (pr�s de 20 fois le budget de la France.) Vers 2015, une dizaine de pays (pays du Golfe, Chine, Norv�ge, Singapour, Libye...) aurait l'�quivalent de la production des Etats- Unis. Quelques chiffres des fonds souverains donnent le vertige : Abou Dhabi 875 milliards de dollars, Arabie saoudite 300, Kowe�t 250, Russie 127, Chine CIC 200, Norv�ge 322, Singapour GIC 330, Singapour Temasek 120, Hong Kong 140, Australie 43... Des exemples multiples illustrent l'usage de ces fonds. Ils sont investis dans divers secteurs dont I'immobilier, les banques, l'agriculture, I'industrie, la technologie... Si les pays du Golfe ont surtout investis dans l'immobilier, d'autres l'ont fait dans des secteurs strat�giques. A titre illustratif, on peut citer quelques exemples probants, dans les deux cas. En France, Abou Dhabi a investi 20 milliards d'euros dont 1,4 dans l'immobilier. Le Centre des conf�rences internationales, avenue Kl�ber, a �t� acquis par le Qatari Diar pour 450 millions d'euros, fonds qui a �galement pris les commandes de Cegelec, entreprise renomm�e. Aux USA, des �difices prestigieux ont �t� acquis par les pays du Golfe (le Chrysler Building par Abou Dhabi pour 800 millions de dollars ; le General Motors Building par le Kowe�t et Qatar pour 2 milliards de dollars). Le r�le des fonds des pays du Golfe est connu dan la crise des subprimes, volant au secours des banques am�ricaines � la d�rive. En Angleterre, des acquisitions spectaculaires, dont les casernes historiques de la Couronne, pour 959 millions de livres. La Chine va plus loin. En plus des investissements industriels, elle active pour acqu�rir de grands espaces agricoles au Cameroun pour pr�venir une p�nurie alimentaire chez elle. De telles op�rations commencent � soulever des inqui�tudes dans les pays occidentaux. Apr�s �la guerre annonc�e des capitalismes �, certains vont jusqu'� parler de �guerres financi�res des civilisations� en �voquant les fonds des pays islamiques. L'Allemagne �labore une loi pour interdire tout investissement non europ�en �gal ou sup�rieur � 25% du capital de toute entreprise allemande. M�me aux Etats-Unis, la m�fiance s'installe avec le refus pour certaines acquisitions strat�giques, notamment les ports, par les fonds des pays du Golfe et de la Chine. Dans tout cela, I'Alg�rie doit-elle rester hors jeu ; spectatrice, subissant, sans r�agir, les contrecoups d'une mondialisation impitoyable. Doit-elle rester toujours l'�l�ve sage et docile des institutions financi�res internationales ? Pourtant, il existe une solution � notre port�e : consid�rer une partie de notre sous-sol comme un fonds souverain primaire (m�me l'Arabie Saoudite vient de d�cider de ne pas toucher aux prochaines d�couvertes de p�trole r�serv�es pour les g�n�rations futures). Autrement dit, n'extraire que ce dont a besoin le pays pour les investissements, des investissements productifs, de plus en plus diversifi�s, pour sortir de la d�pendance �nerg�tique, alimentaire et technologique. D'autant plus que les prix sont appel�s � grimper � l'avenir selon les experts. Qu'on s'en souvienne ! Le baril co�tait � peine une poign�e de dollars ! Au cours de l'ann�e 2008, il a franchi la barre des 145 dollars et peut-�tre beaucoup plus demain ? Sans parler que nous sommes proches du pic de production, avec un �puisement in�luctable des ressources p�troli�res.
L'apr�s-p�trole: le d�bat est ouvert !
Mais, en m�me temps, on doit s'interroger : quelle d�marche pour l'apr�s-p�trole ? Comment diversifier notre �conomie pour sortir de cette d�pendance ? �a et l�, on parle de r�volutions de l'apr�s-p�trole. Il y a de quoi �tre inquiet quand on entend le P-dg de Total, Thierry Desmarets, d�clarer �il n'y aura plus une goutte d'essence d'ici 20 ans�, ou encore, le P-dg de BP, John Brown, affirmer �qu'� long terme, notre ambition est d'offrir un bouquet d'�nergies plurielles et de services � nos clients�. La fin in�luctable de l'or noir poussera les grands du p�trole � optimiser le forage et � prospecter du c�t� du gaz, du solaire et de l'hydrog�ne, pr�disent les experts. Avec 60 ans de consommation disponible, avec un bon rendement �nerg�tique, le GNL serait, selon un expert de I'IFP, �la ressource de l'avenir�. L'organisme international Cedigaz pr�voit un triplement de la demande en 2010 et un doublement en 2020. La bataille de la construction de terminaux de la regaz�ification fait rage partout (golfe du Mexique, Russie, Chine) ; le Qatar pourrait devenir l'un des pays les plus riches du monde. Plusieurs fili�res sont � explorer avec leurs avantages et leurs inconv�nients. Biocarburants avec l'exp�rience du Br�sil, Mecque de la voiture propre avec l'�thanol produit � partir de la canne � sucre ; biodiesel � partir de graines ol�agineuses, biogaz, solaire, �olienne�, nucl�aire avec ses contraintes, son prix (30 dollars la livre d'uranium) et la p�nurie qui se profile vers 2050. Des innovations foisonnent � travers le monde : la plus grande centrale solaire du monde alimente 5 000 foyers � Leipzig, la plus grande ferme �olienne en Irlande produit 520 m�gawatts ; le premier train au biogaz fonctionne avec une �nergie obtenue � partir de d�chets organiques en Su�de � Linkoping depuis 2005 ; en Afrique du Sud, 90 000 habitants d'une province sont �clair�s gr�ce � l'�nergie photo volta�que ; l''Australie envisage la construction d'une tour solaire de 1 000 m�tres de haut, fournissant autant d'�nergie qu'un petit r�acteur atomique... Pourquoi ne pas r�fl�chir � la possibilit� pour l'avenir d'une carte �nerg�tique pour les diff�rents usages industriels, agricoles, m�nagers, compatibles avec nos ressources et nos moyens mat�riels et humains ? A l'ordre du jour �galement, comment mieux g�rer sa consommation. Le Japon est de tous les grands pays celui qui consomme le moins d'�nergie pour faire tourner son �conomie ; pays pourtant sans ressources propres ! Les USA et la Chine viennent loin derri�re. Comme pour les fonds souverains, le d�bat est ouvert. Tout cela pour dire que le pouvoir actuel p�che par son manque de vision prospective et refuse d'engager tout d�bat d�mocratique sur des probl�mes vitaux, pr�f�rant la fuite en avant avec une boulimie insatiable � la recherche de march�s gaziers au risque, � terme, de ne plus satisfaire les besoins domestiques alg�riens, la production d'�lectricit�, le fonctionnement des unit�s de dessalement nous risquons de mourir de soif ! De fait, l'Alg�rie a perdu sa souverainet� � travers une politique n�olib�rale, reposant sur I'ouverture du march� avec un d�mant�lement tarifaire bien au-del� de nos voisins maghr�bins et cela sans accord finalis� avec l'OMC, une privatisation d�brid�e et un appel pressant aux capitaux �trangers. La loi sur les hydrocarbures, les r�sultats des IDE, I'�pisode de Lafarge, la r�duction de la production manufacturi�re � sa plus simple expression (on importe de tout) sont les indicateurs de cette d�ch�ance.
La n�cessaire mobilisation de l'�nergie grise
La situation est des plus graves : que faire ? Quoi faire ? Les citoyens qu'on sollicite chaque fois pour r�agir croulent sous le poids de la mis�re. Les appels r�it�r�s au rassemblement des forces patriotiques sont rest�s vains et pour cause ! Le souci quotidien du couffin, de l'�cole, de la sant�, de l'emploi et du logement, de la satisfaction des besoins �l�mentaires pour la survie p�se lourdement dans leur d�mobilisation. Le d�sespoir de notre jeunesse symbolise � lui seul la descente aux enfers. La rue est devenue l'exutoire des mal-log�s, des salari�s, des laiss�s-pour-compte. Les syndicats, unique refuge des exclus d'une vie d�cente de citoyens paup�ris�s dans un pays riche. La situation est des plus pr�occupantes ; I'heure est � la mobilisation d'une source d'�nergie essentielle : I'�nergie grise. Celle des cadres, des intellectuels (en dehors des organiques et d�f�rents), des universitaires et chercheurs qui en sont la substantifique moelle. Ils sont interpell�s o� qu'ils se trouvent, comme le sont �galement les retrait�s, les exclus qui n'ont pas courb� I'�chine, les expatri�s. Tous sont concern�s ! Pour l'intellectuel, une conf�rence isol�e aussi brillante f�t-elle ne suffit pas ; pour le politique, un communiqu� ou une d�claration aussi percutants fussent-ils ne suffisent plus. Le moment est propice pour une telle mobilisation. Des groupes de r�flexion pourraient s'organiser et des espaces de d�bat se multiplier. Quelques collectifs activent d�j�. De son c�t�, le CCDR �uvre depuis des mois � engager une r�flexion et des d�bats pour �Un projet pour l'Alg�rie�. Il faudrait peut-�tre r�fl�chir sur la possibilit� de faire converger toutes ces r�flexions pour, pourquoi pas, �laborer une plate-forme porteuse d'un projet de soci�t� r�publicain, moderne et ouvert sur l'universalit�.
L'alternative
L'objet princeps de cette r�flexion serait de proposer une alternative � la d�rive n�olib�rale qui a fait de l'Alg�rie un pays de plus en plus d�pendant, rentier et corrompu. R�fl�chissons ensemble sur la strat�gie � d�ployer pour regagner le march� local et pour le retours � une politique de d�veloppement r�ellement productif, national, un d�veloppement diversifi� pour sortir de la d�pendance �nerg�tique, un d�veloppement pour restaurer la pleine souverainet� de notre pays. Nous sommes en face d'une lourde responsabilit�, une responsabilit� historique. Se taire, c'est se soumettre. C'est laisser le champ libre � un pouvoir aux abois qui, pour perdurer � n'importe quel prix, s'appuiera sur des intellectuels organiques, pour poursuivre sa fuite en avant. En nous taisant, en restant isol�s, nous laisserons notre Alg�rie s'enfoncer de plus en plus � reculons dans l'Histoire.
Les d�fis pr�alables � relever
Deux d�fis sont des pr�alables incontournables � toute politique de d�veloppement : le d�fi politique et celui des ressources humaines. En effet, sans la refondation politique de tout le syst�me dont l'impuissance et l'�chec ont �t� publiquement reconnus par le chef de l'Etat lui-m�me. Sans d�veloppement politique, il ne peut y avoir de d�veloppement �conomique, social et culturel. Il n'y aura ni respect des droits et libert�s, ni de r�forme de l'�cole qui alimente l'islamisme, ni de r�forme de l'universit� avec une d�pendance scientifique, technique et technologique accrue, ni de r�forme de la sant� ; il n'y aura pas d'ind�pendance de la justice, ni de justice sociale� Sans d�mocratie, le pouvoir sera r�duit au bon vouloir du prince et de sa cour restreinte, avec un droit de vie et de mort sur tout un peuple. Nous ne pouvons pas, nous ne devons plus accepter que des d�cisions qui mettent en jeu l'avenir du pays et de sa jeunesse soient prises en vase clos, sans d�bat d�mocratique. Beaucoup de cadres parlent de �d�mocratie du d�veloppement �, pendant de la d�mocratie au sens politique. Sans d�veloppement politique, il ne pourrait y avoir de gouvernance fond�e sur la comp�tence, la connaissance et I'int�grit� et non sur l'incomp�tence, le client�lisme, le r�gionalisme, le n�potisme et la corruption. Tout resterait vain ! Quant au d�veloppement des ressources humaines, il constitue un �l�ment primordial et crucial, car il est � la fois le support et le moteur de tout d�veloppement. En m�me temps, tout en �uvrant � la refondation du syst�me de formation dans sa totalit�, il faudra r�unir les conditions n�cessaires pour garder nos cadres en pr�servant leur dignit�, notamment par une politique des salaires en rapport avec leur savoir-faire, favoriser leur rentabilit� et leur �panouissement, par des conditions de travail ad�quates. Il s'agira �galement d'utiliser au mieux les comp�tences de ceux qui sont � l'�tranger selon des formules appropri�es et sp�cifiques � chaque domaine. Nous sommes devant un vrai probl�me de d�fense nationale. Il faut en d�battre d�mocratiquement ! Il y va de la survie de l'Alg�rie !


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