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CR�CHES � B�JA�A
Quelle anarchie !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 09 - 2008

La wilaya de B�ja�a compte officiellement 20 cr�ches et garderies de la petite enfance, selon les chiffres diffus�s par la Direction de l�action sociale. Au chef-lieu de wilaya, il existe dix �tablissements agr��s par la DAS.
Mais ces chiffres sont loin de refl�ter la r�alit� d�une activit� fort lucrative o� r�gnent ill�galit� et anarchie. Ce nouveau commerce est en augmentation constante et profite de la situation chaotique de l�administration et de la na�vet� des familles. Le nombre de cr�ches qui travaillent illicitement d�passe, en effet, la cinquantaine � travers le territoire de la wilaya et une vingtaine au centre- ville de B�ja�a, apprend-on. Ces centres d�accueil sont g�r�s par des personnes qui ne disposent d�aucune qualification, contrairement aux lois qui r�gissent le secteur �ducatif. Le personnel employ� n�est souvent pas form� pour prendre en charge des enfants non encore scolaris�s. �Je connais parfaitement la nounou qui s�occupe de mon enfant. Croyezmoi, elle ne peut m�me pas prononcer une phrase correctement m�me en kabyle, elle est d�un niveau tr�s faible. Mais que voulez-vous que je fasse ? L�, au moins c�est une cr�che proche de ma demeure et qui applique des prix abordables par rapport aux autres�, nous explique une m�re de famille, secr�taire au si�ge de la wilaya de B�ja�a. Avant d�ajouter : �Je vous informe aussi que cette m�me nounou touche un salaire de 4 000 DA. Elle est exploit�e mais elle a pr�f�r� ce mis�rable salaire que de rester clo�tr�e � la maison�. Sur ce volet justement, les obligations du d�cret d�exploitation est clair, il est indiqu� dans l�article 29, que le personnel charg�s de l�encadrement des enfants au sein des centres d�accueil et de garde doivent �tre d�ment qualifi�s et r�pondre aux normes d�encadrement telles que fix�es par la r�glementation. Les parents sont souvent plus int�ress�s par les tarifs propos�s que par les conditions g�n�rales et la qualification du personnel recrut� pour assurer la garde des petits enfants. �Ils exigent des tarifs trop �lev�s, allant de 4 000 � 6 500 DA. On se demande comment et qui les fixe ? Pour la prise en charge, je d�fie quiconque pouvant dire que son enfant mange de la viande tous les jours ou sort en promenade comme dans les pays qui se respectent. Ici, les p�tes et le riz font le quotidien des cuisines de ces centres, les yaourts parfois comme dessert et les enfants sont emball�s comme dans une prison. Mais que faire ? On n�a pas d�autre choix�, nous dira M. Salah, qui a inscrit ses deux enfants dans une cr�che au centre-ville de B�ja�a. Les conditions de vie dans ces enceintes p�dagogiques sont d�plorables, affirment nos sources. Un centre d�accueil et de garde est obligatoirement plac� sous la responsabilit� effective et permanente d�un m�decin, d�un psychologue, d�un psycho-p�dagogue, d�un infirmier, d�un enseignant, d�un �ducateur qualifi� ou assistante sociale comme le stipule la r�glementation dans son article 18, or aucune de ces cr�ches ne l�applique. Il est aussi soumis � ces professionnels que leurs centres d�accueil et de garde doivent disposer d�un r�glement int�rieur port� � la connaissance des parents et qui pr�cise notamment les conditions de prise en charge, les horaires de fonctionnement et le trousseau n�cessaire � l�enfant, (Article 23). Il est aussi mentionn� dans le d�cret que tout manquement aux dispositions relatives aux normes et conditions de r�alisation d�ouverture et de r�ouverture des centres d�accueil et de garde ainsi qu�aux dispositions du d�cret sont sanctionn�s conform�ment aux dispositions l�gales et peuvent entra�ner la fermeture d�finitive de l��tablissement, nonobstant les poursuites judiciaires pr�vues en la mati�re. Une jeune psychologue sp�cialis�e dans le milieu nous a affirm� qu�il existe des cr�ches indignes pour l�accueil d�enfants et leur pr�scolarit�, du fait qu�elles ne r�pondent � aucune norme. Malheureusement, les propri�taires de ces lieux n�ont jamais �t� inqui�t�s, si ce n�est des mises en demeure continues �manant des services concern�s, mais sans effet pour la fermeture d�finitive. �Il existe des cr�ches qui fonctionnent ill�galement, sans aucun papier, ni conformit�, certaines personnes usent de leurs connaissances et leurs fonctions pour ouvrir des centres d�accueil�, nous dira la psychologue.

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