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LETTRE DE PROVINCE
QUE FAIRE DE LA F�D�RATION DU CHAOS ? Par Boubakeur Hamidechi [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 10 - 2008

Econduite par le tribunal du sport dans des termes frisant la sommation, � ne souffrir aucune �chappatoire du jugement, la FAF vient de ruiner, comme jamais par le pass�, le football alg�rien. Architectes d�une pagaille sans pareille, ses dirigeants nous ont disqualifi�s pour longtemps dans les instances internationales. Une d�culott�e juridique qui ravalera, dans le futur, nos d�l�gu�s au rang de coquins autod�sign�s peu fr�quentables et jamais pris au s�rieux.
Qu�attendre par cons�quent de ceux-l� en dehors de l��vidente d�mission collective ? Peuton r�ver un instant qu�ils s�arment d�orgueil et disent sur la place publique comment tout cela a pu �tre possible. Et qu�ils r�v�lent, par acquit de conscience (!?) qui, comment et le pourquoi de cette innommable carambouille sportive. Un hypoth�tique aveu qui pourrait lever le voile sur toutes les man�uvres de l�ombre ayant abouti � ces impasses honteuses et � ces fuites en avant illustr�es par la strat�gie du fait accompli : calendrier �tabli dans la h�te et championnat pr�cocement entam� (4 ao�t). A travers cette affaire sentant � mille lieues les interf�rences, les �gens� du football se sont vite fait une religion sur le degr� de probit� des gestionnaires de la discipline. Ceux-l� savaient que ce diff�rend ne fut jamais trait� � la seule aune des r�glements, au contraire, il aurait subi plus d�une pression �ext�rieure �. C�est, par cons�quent, avec un passif moral pesant et un proc�s perdu que cette m�me instance s�appr�terait � r�gulariser un club spoli� et r�guler � nouveau une comp�tition qu�ellem�me a rendu ing�rable. Une insupportable incons�quence qui va davantage compliquer le retour � la norme sportive. Car, si dans les prochains jours cela devait se confirmer, il signifierait clairement que les pouvoirs publics n�attachent gu�re le m�me int�r�t � la d�gradation des m�urs sportives autant qu�ils pr�tendent traquer d�autres d�linquances. Voil� donc une f�d�ration qui, dit-on, se pr�vaut toujours de pouvoir remettre, seule, de l�ordre dans sa maison quand ce sont les m�mes locataires qui l�ont mise sens dessus-dessous le temps d�un �t�. Depuis le mois de juin, ceux-l� avaient ignor� les mises en garde des clubs ; m�pris� les analystes de la presse sp�cialis�e et sont pass�s outre les clignotants rouges que certaines instances leur ont allum�s. Souvent �bunk�ris�s� � Delly)Brahim et � tous les instants inscrits aux abonn�s absents, ils ne se manifestaient �pisodiquement qu�� travers des communiqu�s sibyllins. Lesquels �taient par la suite d�mentis avec, en apoth�ose de leur communication, des d�mentis aux d�mentis pr�c�dents ! En somme le �nec plus ultra� de l�opacit� et du brouillage des pistes. Seulement apr�s s��tre longtemps retranch�s dans la r�futation syst�matique du moindre r�examen, ils finirent, parce que accul�s par la tournure, par c�der au principe d�une confrontation de pr�toire. Sauf que cette amende honorable de fa�ade aggravait bien plus leur cas qu�elle ne permettait d�att�nuer la sentence d�s lors qu�ils avaient �t� discourtois en ignorant, en premi�re instance, les attendus de ce m�me tribunal. D�plorable abjuration qui renseignait moins sur les fautes qui leur �taient imput�es que sur le d�sarroi g�n�ral quant � l��ventualit� d�une mise � l�index de la discipline de la part de la Fifa. Eux qui avaient toujours en m�moire la menace de l�exclusion de notre EN de la comp�tition internationale et dont justement ce m�me pr�sident a utilis�e comme argument pour faire reculer un ministre (conflit Faf - Guidoum), firent � leur tour marche arri�re. En fait, ils supputaient secr�tement, malgr� cette ultime pantalonnade, que la d�lib�ration de Lausanne ne les malm�nerait pas jusqu�au d�saveu. En ce sens qu�ils �taient pr�par�s � l�ex�cution d�un jugement pour peu qu�il f�t cl�ment � leur �gard en leur �pargnant le caract�re comminatoire. Or, le revirement tactique de derni�re minute se solda par une double indignit�. L�une d��tre confondue pour une partiale interpr�tation des r�glements (article 97-B du code disciplinaire de la FAF). L�autre pour lui signifier la comp�tence sans partage du tribunal jusqu�� lui intimer l�ordre de recompter les points des classements en cause ! Ce n�est donc pas le RC Kouba qui triompha le 29 septembre mais a contrario la FAF qui venait d��tre condamn�e � l�infamie de faussaire. Affligeante chute d�un directoire du football dont la promotion, il y a environ 20 mois de cela, fut pr�c�d�e d�une campagne exaltant sa r�putation d�homme de loi et de juriste subtil. A l��preuve, il se r�v�la un dirigeant sans relief expos� au jeu des influences comme ses pr�d�cesseurs moins glorifi�s, jusqu'� �tre pouss� � commettre le grand �cart entre les r�gles et les desiderata des lobbies �clubards �. Maintenant que tout est dit sous la forme d�un proc�s retentissant, comment faire pour endiguer le chaos des stades avant qu�il ne se transforme en contestation sociale d�une autre gravit� ? Car ce terreau de la frustration des clochers est un excellent �produit d�appel� (comme on dit dans le marketing des grandes surfaces) pour vendre de la pacotille id�ologique. Dans ce domaine-l�, �les fr�res recruteurs� fr�quentent assid�ment les trav�es de ces ar�nes. Ceux qui seraient concern�s par cette inqui�tude latente se nomment les pouvoirs publics. Doivent-ils apr�s un tel g�chis continuer � s�accommoder d�instances d�savou�es et leur laisser le soin � improbable � d�assainir un climat ? La question est certes abrupte mais elle a le m�rite de souligner l�extr�me sensibilit� des probl�mes � r�soudre. C�est sans d�lai et dans ce domaine que la chefferie du gouvernement et les minist�res concern�s (MJS et Int�rieur) doivent s�investir urgemment sans quoi l�on risque de renouer avec des flamb�es de violence inutiles parce qu�elles affecteraient le seul domaine jusque-l� pr�serv� de la clochardisation g�n�rale : le sport !! Or, telles que les choses se pr�sentent, il n�est pas du tout s�r que par la seule magie de la r�habilitation d�un club l�on parvienne � remettre sur les rails la comp�tition. En quatre points, l�on peut d�crire l��cheveau qu�il faudra d�m�ler et que l�actuelle FAF va laisser en guise d�h�ritage empoisonn�. Primo : l�ascenseur fonctionnant dans les deux sens, selon les performances de chacun des clubs, c�est � peine un truisme que rappeler qu�une accession enfin reconnue suppose la r�trogradation de celui qui fut abusivement d�sign�. Secundo : pour que l��quit� soit incontestable, le classement final r�actualis� sur la base du principe de restitution ici et de la d�falcation (d�duction) l�, doit redevenir le seul tableau de bord pour designer un quatri�me imp�trant � l��lite, si par hasard l�on envisageait de faire de celleci un championnat � 17 clubs. Auquel cas, de surprenants couacs seront au rendez-vous ! Tertio : comment mettre � jour des calendriers afin que la comp�tition puisse suivre un cours qui ne soit pas pr�judiciable aux retardataires ? Quarto : le RCK �tant innocent� des turpitudes de son athl�te, la FAF en tant que personne morale, qui a la responsabilit� des documents d�livr�s, a-t-elle d�pos� une plainte au p�nal contre ce joueur pour faux, usage de faux et dissimulation d�identit� ? Tous ces aspects techniques et bien d�autres relatifs � la nuisance parasportive devraient entrer en ligne de compte dans l�intervention souhait�e de l�Etat, lequel ne pourra plus, semble-til, consid�rer la menace sur les stades comme une probl�matique secondaire. En effet, tant que les pouvoirs publics n�auront pas int�gr� dans leur appr�ciation politique le fait sportif comme fait social total ; et qu�ils persistent � le percevoir stupidement sous le prisme r�ducteur du ludisme aux d�rapages sans cons�quences, ils continueront � passer � c�t� de certaines poudri�res dont ils ne pouvaient pas soup�onner leurs effets calamiteux. C�est � l�abri de cette inconcevable c�cit� que s�vit toute cette bureaucratie du football qui est parvenue � faire de nos week-ends des journ�es de couvre-feu sportif. Le chaos actuel n�est-il pas, donc, l�autre signature de la m�diocrit� des administrateurs de cet Etat ? Sans doute aucun, l�-dessus.

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