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AGRESSION ISRA�LIENNE CONTRE GAZA
Radicalisation et choc des civilisations en point de mire Par Abdelhak B�rerhi (*)
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 01 - 2009

La sc�ne politique internationale, avec la sanglante agression isra�lienne contre le peuple palestinien � Gaza, vit de graves moments, caract�ris�s par : Les atermoiements de plus en plus prononc�s des grandes puissances occidentales sur le drame palestinien, apr�s avoir ferm� les yeux puis particip� � l�occupation de l�Afghanistan, apr�s avoir accept� l�invasion, l�occupation puis l��clatement de l�Irak.
Par une telle attitude, elles contribuent � attiser le feu de la poudri�re du Proche-Orient d�bouchant sur une instabilit� et un d�s�quilibre des plus dangereux pour la paix mondiale ; un d�s�quilibre au seul profit de l�Etat sioniste isra�lien de plus en plus belliqueux et h�g�monique. Ce m�me Etat d�Isra�l qui s�est dot� de l�arme nucl�aire sans aucune entrave, ni de l�AIEA, encore moins des grandes puissances occidentales, USA en t�te, USA dont on conna�t l�intransigeance exprim�e � l��gard de l�Irak (concr�tis�e par le chaos actuel de ce pays), de la Cor�e du Nord et de l�Iran menac� de sanctions et d�agression. Mus par le seul int�r�t �nerg�tique, les USA ont bafou� toute �thique internationale, soutenant sans pudeur des r�gimes f�odaux arabes, eux les chantres de la d�mocratie. Le pr�sident Obama saura-t-il, pourra-t-il relever le d�fi en prenant � bras le corps le probl�me palestinien au d�but de son mandat et non pas � la fin comme l�ont fait ses pr�d�cesseurs ? Les temps � venir nous le diront. En fait, dans tout ce fatras explosif et dramatique que Bush a tiss� et exacerb�, les grandes puissances et d�autres pays occidentaux se sont mis en rangs serr�s sous la banni�re des USA ; des Etats sous la tutelle du toujours gendarme du monde malgr� la chute du mur de Berlin et l�av�nement de l�Union europ�enne. Un gendarme, longtemps la r�f�rence et le poumon �conomiques du monde, �branl� tout r�cemment par le tsunami financier qu�il a �lev� en son sein ; un krach financier dont les cons�quences seront terribles pour les pays en d�veloppement et les pays pauvres. Une Union europ�enne usant d�une s�mantique �quivoque, renvoyant dos � dos agress� et agresseur, une roquette �quivalent pour elle � un F16 ou � un char, se contentant d�un simple appel � l�arr�t de la violence. Et pour comble, Isra�l est consid�r� comme l�agress� et le peuple palestinien comme l�agresseur. Entre-temps, d�fiant toute la communaut� internationale et refusant toute tr�ve humanitaire, Isra�l poursuit impun�ment ses bombardements criminels, fauchant des centaines de vies et d�truisant les infrastructures d�un pays confin� � une d�risoire bande. En attendant une possible invasion terrestre pour parachever son �uvre destructrice, invasion que Bush encourage, traitant le Hamas de terroriste, ignorant le terrorisme d�Etat isra�lien. Une agression qui a �t� pratiquement annonc�e par la ministre isra�lienne des Affaires �trang�res � partir du Caire. Et, comble de l�ironie, Isra�l pousse l�outrecuidance jusqu�� affirmer � Paris, le 1er janvier 2009 (Tzipi Livni), qu�il n�y a pas de probl�me humanitaire � Gaza (alors que les ONG parlent de situation alarmante) et qu�Isra�l repr�sente des valeurs du monde libre ! Il est bon de rappeler que la nouvelle pr�sidence de l�Union europ�enne avait d�j� affich� � la mi-d�cembre par le truchement de son ministre des Affaires �trang�res, dans son programme, son soutien inconditionnel � Isra�l. La pr�sidence sortante (la France) avait d�j� consacr� Isra�l comme un Etat privil�gi� de cette m�me Union. Une organisation des Nations unies r�duite pratiquement � une annexe ex�cutoire des USA leur servant de caution pour leurs agressions. Une organisation dont les multiples r�solutions sur le probl�me palestinien sont toujours rest�es lettre morte. Souvenons-nous comment fut cr�� l�Etat sioniste d�Isra�l au d�triment de l�Etat palestinien, poussant une grande partie du peuple � l�exil ; une institution qui ferme les yeux (USA obligent) sur toutes les agressions d�Isra�l et sur la politique injuste et irr�aliste des bantoustans. Il convient aussi d��voquer la partialit� traditionnelle des grands m�dias occidentaux. Certains d�entre eux ont pouss� l�ind�cence en ouvrant longuement le journal t�l�vis� sur la Saint Sylvestre dans toutes les capitales et leurs feux d�artifice, suivie d�images et d�un long commentaire sur l�incendie d�une discoth�que � Bangkok. Une seule phrase fut ensuite consacr�e � Gaza, en montrant quelques camions transportant �l�aide humanitaire� ; alors que durant la nuit du 31 d�cembre, les bombes isra�liennes pleuvaient sur Gaza la martyre. En dehors de quelques rares cha�nes, les images insoutenables de d�solation sont peu nombreuses sur leurs �crans, et pour cause. Une Ligue arabe, appendice fantoche, confin�e � des sommets pompeux et inefficaces ainsi qu�� des d�clarations creuses, v�ritables rodomontades ridicules. Des dirigeants arabes, marionnettes pr�occup�es uniquement par leur maintien au pouvoir, brimant leurs peuples par la force et la r�pression, perp�tuant des r�gimes dictatoriaux aux formes multiples, favorisant pr�bende et corruption ; des r�gimes aux pratiques antid�mocratiques sur lesquels les puissances d�mocratiques, USA en t�te, ferment les yeux et pour cause. Des dirigeants arabes qui, face � cette boucherie, se contentent d�envoyer des aides humanitaires, sans aucune d�claration officielle. Le rappel des ambassadeurs des pays arabes ayant des relations diplomatiques avec Isra�l n�a m�me pas �t� envisag� ne serait-ce que pour consultation, un �smig diplomatique � auquel ont recours beaucoup de pays dans des circonstances beaucoup moins graves. Ironie du moment, alors que les Palestiniens continuent de mourir, les dirigeants arabes tergiversent sur �l�utilit� de convoquer un sommet des chefs d�Etat arabes ! Des dirigeants arabes qui emp�chent leurs peuples d�exprimer leur soutien au peuple palestinien et leur rejet de l�humiliation. Ces m�mes pays arabes qui n�ont jamais �t� capables de consacrer un dollar par baril de leur immense pactole pour le peuple palestinien. Tous attendent, comme les puissances occidentales, que soit termin� le plan machiav�lique et criminel d�Isra�l pour peut-�tre r�agir. Fort heureusement, une �claircie citoyenne, avec des mouvements associatifs, des marches et des rassemblements populaires qui manifest�rent dans de nombreuses capitales arabes et europ�ennes contre l�agression barbare isra�lienne et le silence honteux et assourdissant des dirigeants arabes. La rue europ�enne, par le biais d�organisations citoyennes pour la paix, a r�agi contre le blocus inhumain de Gaza et contre les crimes de guerre d�Isra�l. Il convient aussi de souligner la d�nonciation par la presse nationale alg�rienne de ce g�nocide, et l�indignation d�une bonne partie de la presse internationale sur ces attaques criminelles et leur but inavou�, ainsi que les appels pour une riposte citoyenne sur le Net. Devant le rouleau compresseur des int�r�ts, espoir certes fragile, mais r�confortant pour une justice r�elle et une paix durable. Les peuples arabes bouillonnent d�impatience et la rue gronde. La r�volte est au bout du chemin de la souffrance, du m�pris et de l�injustice. Le temps du front de la r�sistance et de la fermet� est bien loin ; comme l�arme dissuasive du p�trole n�est plus qu�un lointain souvenir ! En m�me temps, il faut rappeler l�intransigeance et le manque de r�alisme politique de certains leaders arabes et palestiniens (Isra�l est une r�alit� comme l�est la n�cessit� d�un Etat palestinien aux fronti�res viables et s�res). Comme il faut rappeler, aussi, l�extr�misme des orthodoxes et des ultras isra�liens, partisans du �Grand Isra�l� et de la politique insens�e des colonies de peuplement. Ces deux attitudes ne facilitent gu�re le difficile cheminement pour une solution r�aliste, durable et pacifique. Ironie de l�histoire devant la d�convenue et la trahison des r�gimes arabes, on en arrive pratiquement � regretter les dispositions pr�vues par les Nations unies cr�ant � la fois l�Etat d�Isra�l et l�Etat palestinien dont la consistance et la continuit� territoriale �taient plus viables que celles � laquelle on aspire actuellement. R�aliste, le pr�sident d�funt Bourguiba avait �t� vou� aux g�monies pour avoir os� parler de n�gociations sur cette base. On sait comment les diff�rents r�gimes arabes qui se sont succ�d� ont fait de la surench�re � des fins politiciennes et populistes pour se maintenir au pouvoir face � la rue revendicatrice de justice, de libert� et de d�mocratie. C�est � se demander si les r�gimes arabes n�ont pas peur de la naissance d�un Etat palestinien d�mocratique � �leurs fronti�res� ! Le concept �Isra�l � la mer�, comme celui du �Grand Isra�l� rel�vent de l�utopie ; ni l�un ni l�autre ne sont la solution idoine � cet �pineux probl�me qui constitue un d�fi majeur de ce 21e si�cle. Il faut �galement souligner qu�Isra�l s�est enfonc� de plus en plus dans une radicalisation extr�me, rejetant toutes les propositions de paix d�o� qu�elles viennent ; Isra�l a sabord� les accords d�Oslo ainsi que l�offre de paix du sommet arabe de Riyad en mars 2007 qui reprenait les propositions du prince Abdallah en 2002. Sans oublier qu�Isra�l n�a pas respect� ses engagements dans la tr�ve conclue avec le Hamas en maintenant le blocus de Gaza. Par leurs attitudes, tous ces pays, toutes ces organisations internationales se rendent implicitement complices de ces crimes et de ces injustices. Le cas le plus br�lant d�actualit� est celui du peuple martyr palestinien, aux territoires occup�s, concentr� dans une enclave, v�ritable ghetto, soumis � un long blocus des plus inhumains et � un v�ritable holocauste par Isra�l. Mais plus grave, ils se rendent complices d�une radicalisation islamiste en marche ; comme ce fut le cas en Afghanistan o� les USA furent � l�origine de l��rection du ph�nom�ne taliban pour contrer, � l��poque, l�URSS, mouvement encourag� puis combattu apr�s la chute du mur de Berlin et les attentats du 11 septembre 2001. Ou bien encore, l��mergence programm�e en 1927 du mouvement des Fr�res musulmans en Egypte pour faire avorter l�unit� arabe en gestation, mouvement dont on conna�t les r�percussions n�fastes dans les pays arabes (l�Alg�rie en paie encore un lourd tribut), et la terrible violence qui en r�sulta, atteignant ceux-l� m�mes qui jou�rent aux apprentis sorciers, en fermant les yeux sur la violence terroriste int�griste avant qu�elle ne les
atteigne sur leur propre sol et dans leur propre chair. Il aura fallu qu�une cascade d�attentats terroristes s�abatte sur les pays occidentaux pour qu�ils prennent conscience du ph�nom�ne terroriste islamiste international et mesurent pleinement son danger ; la plupart d�entre eux parlaient de �guerre civile � en Alg�rie, accordant l�asile aux dirigeants islamistes et une large tribune, soutenant implicitement le FIS et sa branche arm�e criminelle. Sans parler de la Somalie, du Soudan et d�autres pays africains ou asiatiques o� la toile islamiste est en train de se tisser. Dans un pass� contemporain, l�arriv�e au pouvoir de Khomeini fut le r�sultat d�une politique de soutien aveugle � un r�gime despotique, soutien motiv� par le seul int�r�t g�ostrat�gique et �nerg�tique. A cela, il convient d�ajouter que dans les pays occidentaux, on assiste � un foisonnement de mouvements x�nophobes, racistes et intol�rants assimilant de fa�on primaire islam et islamisme, musulmans et islamistes ; on assiste �galement � une politique discriminatoire de l�immigration, le tout r�unissant les ingr�dients pour g�n�rer la radicalisation et la violence. M�me l�Union europ�enne, par ses tergiversations sur l�adh�sion de la Turquie en son sein, contribue � alimenter les frustrations populaires et les r�actions extr�mistes. La sombre phrase prononc�e par Nixon �apr�s le communisme il faudra combattre l�islam� n�est-elle pas en train de devenir r�alit� ? Tout r�cemment, Isra�l, par son attitude expansionniste et belliqueuse, a confort� un mouvement islamiste qui est sorti renforc� au Liban, au d�triment des forces progressistes. Ce m�me Isra�l a encourag� la division du peuple palestinien avec l�av�nement du Hamas, parti islamiste qui fut �lu d�mocratiquement mais qui affaiblit la coh�sion du mouvement palestinien, avec l�exacerbation de luttes fratricides au seul profit d�Isra�l ; parti Hamas qu�Isra�l veut aujourd�hui d�truire aveugl�ment dans un bain de sang de civils, de femmes et d�enfants pr�textant �liminer les foyers responsables des tirs de roquettes, avec en fait, en arri�re fond, un enjeu �lectoral. Isra�l sait qu�un peuple palestinien uni finira par avoir gain de cause. La politique des manipulations, de la diversion, comme celle de la devise �diviser pour r�gner� sont toujours d�actualit� ; elles servent de moyens d�affaiblissement, de division et de domination (ex: la guerre Iran-Irak l�Iran-gate, l�invasion du Kowe�t par l�Irak� sont vivaces dans les m�moires). Dans tout ce cycle de violence, l�aveuglement de tous ces pays, leur inhumanisme, leur �go�sme �troit poussent peu � peu les populations m�pris�es, opprim�es et martyris�es dans les bras radicalistes qui restent finalement leur seul refuge. Les Hamas, les Hezbollah, les Djihad, les FIS ont de beaux jours devant eux dans les pays arabes et musulmans. Sans les balises r�publicaines constitutionnelles, la Turquie aurait bascul� et sombr� dans les affres de lendemains d�incertitude. L�indiff�rence et le manque de vision prospective qui caract�risent tous ces pays, pour ne pas dire l�aveuglement et le dogmatisme (dans un autre registre, la crise financi�re mondiale et la politique encens�e du lib�ralisme arrogant en sont une illustration) poussent � la r�volte puis � l�extr�misme radical et violent. En fin de compte, la violence finit par engendrer la violence : le cycle infernal afghan, l�enfer irakien, le drame palestinien et, dans un autre contexte, la violence au Pakistan, les secousses religieuses en Inde et la situation au Cachemire illustrent on ne peut mieux ce ph�nom�ne d�un troisi�me mill�naire incertain. Par leur aveuglement, tous ces pays avec Isra�l sont en train de semer non seulement les graines de la violence et du racisme, mais aussi de pousser � l��closion d�une �re de croisades des temps modernes (on se rappelle le vrai faux lapsus dans la bouche du pr�sident Bush en envahissant l�Afghanistan), voire m�me de r�veiller les vieux d�mons d�un anti-s�mitisme primaire de sinistre m�moire. L�heure est assur�ment tr�s alarmante. Avec la radicalisation islamiste qui perle �� et l�, l�inacceptable �choc des civilisations� tant d�nonc� et redout� se trouve activ�. Il se trouve mis en orbite par le comportement irresponsable, voire criminel de cette communaut� internationale qui se pr�vaut d�humanisme, de d�mocratie, de libert�, d��galit� et de solidarit�. Ce choc des civilisations, longtemps consid�r� comme chim�rique, risque de devenir une r�alit� avec des cons�quences dramatiques. L�Union pour la M�diterran�e (notamment celle des peuples) n�est-elle pas d�j� une entit� mort-n�e ? Comment les chefs d�Etat la composant pourront-ils se regarder s�il leur reste un minimum de conscience d�humanisme ? Radicalisation islamiste, radicalisation x�nophobe et anti-islamique, s�autoalimentant, ont �t� mises en marche ! Tous les ingr�dients d�une d�stabilisation mondiale (politique et �conomique) sont en train de se mettre en place, comme ont �t� r�unies les conditions du d�s�quilibre climatique aux cons�quences n�fastes d�j� perceptibles par une politique �go�ste et aveugle du d�veloppement. Devant la menace d�une d�flagration possible aux cons�quences impr�visibles, l�ONU se trouve en demeure d�engager au plus vite une action diplomatique pour arr�ter une escalade portant atteinte � la justice et � la paix mondiale. Tous ces pays faux d�vots de la d�mocratie, tous ces r�gimes arabes totalitaires et r�trogrades en seront responsables devant l�Histoire. L�Histoire les jugera, chacun � sa mesure, comme elle a jug� la traite des Noirs, le colonialisme, le fascisme et le nazisme ; les uns par rapport � leur attitude inhumaine et dominatrice, les autres pour leur despotisme, leur vassalisation et leur couardise.
A. B.
Alger le 1er janvier 2009
(*) Secr�taire g�n�ral du CCDR


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