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DECODAGES
ALG�RIE La bataille de la croissance reste � gagner Par Abdelmadjid Bouzidi [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 05 - 2009

En Alg�rie, la croissance �conomique a �t� en moyenne de 3,5% par an durant ces cinq derni�res ann�es et, hors hydrocarbures, de 5,5%. La performance reste insuffisante au regard des ressources importantes qui y ont �t� inject�es m�me si les pays voisins n�ont pas fait mieux. Mais, ici et l�, les facteurs de croissance n�ont pas �t� les m�mes. Sans aller dans le d�tail des diff�rences nationales dans la fabrication des richesses, nous pouvons observer que les �conomistes sont g�n�ralement d�accord (et cela ne leur arrive pas souvent) pour reconna�tre que la croissance �conomique est, de mani�re g�n�rale, tir�e par quatre facteurs.
Et, pr�cisent-ils, cette croissance est d�autant plus forte que ces quatre facteurs jouent ensemble et dans le m�me temps. Ces facteurs sont la consommation, l�investissement, les exportations et la d�pense publique, c�est-�-dire l�instrument budg�taire. En Alg�rie, � quoi est due la croissance �conomique enregistr�e ces derni�res ann�es ? Certainement pas � la consommation puisque nous savons tous que nos m�nages sont de plus en plus pauvres sous le double effet du ch�mage et de la d�t�rioration de leur pouvoir d�achat pour ceux qui travaillent. M�me si la consommation des m�nages a eu, en moyenne, quelques fr�missements ces trois derni�res ann�es, elle n�est pas suffisamment importante pour constituer un facteur de croissance. Est-ce que la croissance de l'�conomie alg�rienne est due � une relance de nos exportations de divers produits industriels, agricoles ou encore de services ? Mis � part le secteur des hydrocarbures, connect� sur le march� mondial et � faible effet d�entra�nement interne, nous savons que les carnets de commandes � l�exportation des entreprises alg�riennes aussi bien publiques que priv�es restent dramatiquement l�gers : quelque 250 millions de dollars d�exportations annuelles de produits manufactur�s et agricoles ne constituent assur�ment pas un moteur de croissance �conomique. Dans ce domaine, le retard est consid�rable et cette question fait probl�me depuis longtemps. Est-ce alors l�investissement qui a stimul� la croissance �conomique, c�est-�-dire cet investissement productif qui est le fait d�entrepreneurs dynamiques encourag�s par un climat des affaires favorables ? Cet investissement est, on le sait, bien insuffisant pour fabriquer de la croissance. Selon les derni�res donn�es disponibles, le secteur priv� aurait investi quelque 500 milliards de dinars ces cinq derni�res ann�es, soit 100 milliards de dinars par an, c�est-�-dire quelque 1,3 milliard de dollars. Les entreprises publiques, quant � elles, se d�battent dans des probl�mes de d�ficit financier et de d�couverts bancaires qui ne leur autorise aucun effort d�investissement. Il ne reste, pour l��conomie alg�rienne, qu�un moteur (sur quatre) qui fonctionne pour tirer la croissance : la d�pense publique, c�est-�-dire l�instrument budg�taire qui, en d�autres temps, afficherait un d�ficit des finances publiques abyssal voil� aujourd�hui par des recettes fiscales p�troli�res exceptionnelles. Est-ce que le d�ficit budg�taire est toujours une mauvaise solution pour relancer la croissance ? Cela d�pend de deux facteurs : 1) Existe-t-il d�autres possibilit�s de financement de la croissance ? 2) Quels effets produit-il sur l��conomie r�elle ? S�agissant de la dette publique g�n�r�e par le d�ficit budg�taire, si le taux de croissance obtenu par d�ficit budg�taire est �lev�, les recettes fiscales augmentent (car les b�n�fices des entreprises augmentent et avec eux, les imp�ts qu�elles paient), et les possibilit�s de remboursement de la dette publique s'am�liorent. D�un autre c�t�, les d�penses sociales vers�es par l�Etat dans le cadre des transferts sociaux et de l�assurance ch�mage diminuent, la croissance cr�ant de l�emploi et r�duisant le ch�mage. De m�me, les cotisations pay�es aux caisses d�assurances maladie augmentent avec l'augmentation du nombre de cotisants. Les caisses de retraite am�liorent aussi leur situation financi�re. Le d�ficit budg�taire qui a servi � relancer la machine va reculer en fin d'exercice. Si au contraire, le taux de croissance �conomique obtenu est faible, si, comme disent les �conomistes, la croissance �conomique reste molle, c�est-�-dire en de�� des potentialit�s de l��conomie, les recettes fiscales engrang�es vont �tre d�un faible montant et ne couvriront pas les d�penses engag�es : le d�ficit public va augmenter. Les d�ficits keynesiens sont donc tr�s utiles pour relancer une machine �conomique en panne sans r�serve, bien entendu, que les conditions institutionnelles et organisationnelles pour obtenir le plus fort taux de croissance possible soient r�unies ; pour que le multiplicateur joue pleinement, disent les keyn�siens. La croissance qu�enregistre l��conomie alg�rienne durant cette d�cennie 2000 est donc � base de d�pense publique, rendue possible par une �pargne budg�taire significative, elle m�me g�n�r�e par un march� p�trolier mondial favorable. Nous savons que ce march� est volatile et que les r�serves d'hydrocarbures de l�Alg�rie ne sont pas in�puisables et risquent m�me de se r�duire consid�rablement plut�t que pr�vu. Croissance �conomique co�teuse donc (trop de ressources inject�es pour une croissance insuffisante) et �ph�m�re : la croissance retombera d�s que l�embellie p�troli�re s�amenuise.

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