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6 ANS APR�S LE TREMBLEMENT DE TERRE DE BOUMERD�S
L�immobilisme plus fort que le s�isme
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 05 - 2009

Mercredi 21 mai 2003, 19 h 44 : la terre tremble. Un s�isme de 6,7 sur l'�chelle de Richter secoue Boumerd�s et Alger. Son �picentre a �t� localis� en mer tr�s proche du littoral, � 60 km de la c�te, entre Zemmouri et Boumerd�s.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - C�est le s�isme le plus meurtrier d'Alg�rie depuis 1980. Le bilan fait �tat de 2 278 morts, 10 147 bless�s et plus de 15 000 sans-abris. Les d�g�ts mat�riels sont �normes. Des b�tisses se sont litt�ralement effondr�es. Plusieurs communes ont �t� d�clar�es zones sinistr�es. Ce s�isme est venu rappeler que le nord du pays est class� zone � forte activit� sismique. Une donn�e que les scientifiques n�ont eu de cesse de rappeler et qui th�oriquement aurait d� aider � la prise de d�cision pour la r�duction des risques. Apocalyptique, l�effondrement en millefeuilles des immeubles a prouv� que les normes parasismiques �taient une notion totalement �trange. Ni les particuliers et encore moins les pouvoirs publics n�ont construit de mani�re � ce que les b�tisses r�sistent aux s�ismes. M�me si les sp�cialistes ont fini par reconna�tre que la l�gislation de l��poque n��tait pas parfaite, cependant des textes existaient, r�glementant l�acte de b�tir. Force est de constater que ces derniers ont �t� foul�s aux pieds. Sous le choc du s�isme du 21 mai, les diff�rents organismes et minist�res ayant un lien avec l�acte de construire ont �labor� un texte qui r�vise certaines dispositions et exige le respect des normes sismiques. Six ans plus tard, qu�en est-il vraiment ? Architectes et ing�nieurs sont affirmatifs : l�application des textes est difficile. La d�finition du r�le de chacun des intervenants est floue. Le contr�le n�est pas syst�matique et beaucoup de personnes contournent la r�glementation all�grement, s�exposant � des dangers r�els. Pis, six ann�es apr�s la catastrophe du 21 mai, l�instance cens�e g�rer l�apr�s-catastrophe n�a toujours pas vu le jour. De l�avis de tous les sp�cialistes, seule la centralisation de la d�cision est salutaire. Ils ont appel� � la cr�ation d�une instance au sein de laquelle seront repr�sent�s tous les secteurs qui doivent intervenir en cas de catastrophe. C�est cette instance qui doit avoir la charge de mettre au point, de mani�re urgente, un plan pour �viter les chevauchements des responsabilit�s. Cette recommandation est rest�e lettre morte. Egalement renvoy�es aux calendes grecques, les campagnes de sensibilisation envers les petits et les grands. Il �tait question d�apprendre � tous le comportement � adopter en cas de s�isme puisque souvent la panique est � l�origine de beaucoup de d�c�s. Force est de constater que sit�t les s�quelles du s�isme disparues, les campagnes de sensibilisation ont connu le m�me sort. Pourtant, l�Alg�rien est condamn� � vivre avec un risque av�r� de tremblement de terre. Il doit conna�tre le comportement qui peut sauver des vies. Visiblement, la pr�vention ne fait pas partie des priorit�s des pouvoirs publics qui font preuve d�une grande d�bauche d��nergie pour convaincre que les sinistr�s sont tous relog�s.
N. I.

La le�on d�un drame majeur
Qui oubliera cette terrible soir�e du 21 mai 2003 ? En moins de trente secondes, le peuple alg�rien a v�cu un drame majeur. Il �tait 19 h 44 mn, une journ�e caniculaire allait se terminer pour laisser place � une nuit r�paratrice. Oh que non ! Le ventre de la terre d�versa brusquement son �nergie destructrice. Rien n��tait � sa place. L�humain n��tait qu�un �tre impuissant. Pendant des secondes interminables, la terre ondulait, la mer reculait, les b�timents vacillaient et le brouhaha �tait assourdissant. Des puits d�eau, montaient des rugissements, et la poussi�re envahissait l�air. Puis ce fut un long silence. Et surviennent des cris de douleur. Le cauchemar s�installait dans les localit�s de Boumerd�s et de l�est d�Alger Le 21 mai 2003, un violent s�isme a �branl� le centre du pays dont l��picentre a �t� localis� � 7 kilom�tres au nord (en mer) de la ville de Zemmouri dans le centre de la wilaya de Boumerd�s. Selon les sp�cialistes, son amplitude a �t� estim�e entre 6,8 et 7 degr�s sur l��chelle de Richter. C�est la wilaya de Boumerd�s, notamment les agglom�rations des plaines du littoral qui ont �t� les plus touch�es par la secousse tellurique. Ont �t� aussi atteintes quelques villes de l�est de la capitale. Des d�g�ts ont �t� enregistr�s m�me dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira et Blida. �Le s�isme de Boumerd�s est le plus meurtrier qu�ait connu l�Alg�rois depuis des si�cles et le second �v�nement majeur ayant affect� le nord de l�Alg�rie apr�s celui d�El-Asnam le 10 octobre 1980�, indiquait le rapport du Crag (Centre de recherches en astronomie, astrophysique et g�ophysique). Et pour cause, les pertes humaines, surtout, ont �t� �normes. 2 274 personnes p�rirent �dont 1 391 dans la seule wilaya de Boumerd�s � des milliers de bless�s ont �t� d�nombr�s. Les d�g�ts mat�riels ont �t� �valu�s � 5 milliards de dollars.
D�faillance de l�Etat en tant que garant de la s�curit�
En plus des drames caus�s par la catastrophe, le tremblement de terre du 21 mai a mis � nu la grande faille dans l�organisation des structures de l�Etat. Il a aussi d�voil� la vision �troite qu�ont les dirigeants du pays de la s�curit� des populations, des biens et du territoire. Alors qu�elle devait �tre instinctive, par le biais d�un plan Orsec, la r�action de l�Etat en tant qu�institution organis�e a �t� d�une d�faillance criarde. Ni les wilayas, ni le gouvernement ne disposaient en r�alit� de ce plan d�intervention. A ce malheur se sont greff�s d�autres probl�mes majeurs cons�quents au tremblement de terre : la paralysie des r�seaux t�l�phoniques et �lectriques. Les principaux h�pitaux et structures secondaires de la sant� avaient subi des dommages graves. Ils �taient inutilisables. Les routes ont �t� envahies par les citoyens apeur�s et livr�s � eux-m�mes. Des images aussi dramatiques que caricaturales des premiers moments de la catastrophe sont toujours en m�moire. Comme celle de ce P/APC qui, affol�, d�ambulait dans les rues sombres de sa commune � la recherche de torches �lectriques ou des groupes �lectrog�nes ou de cet officier de la Protection civile en pleurs qui n�avait m�me pas de pelles � distribuer aux sapeurs pompiers . Il y a �galement l�image de ces vaillants soldats d�p�ch�s �klach� en bandouli�re, 15 minutes apr�s le s�isme sur une cit� ravag�e et qui tentaient d��clairer les ruines avec les phares de leurs camions pour essayer de sortir les survivants des d�combres. Fort heureusement, le comportement individuel extraordinaire de tous a combl� la d�faillance de l�Etat.
Solidarit� citoyenne exemplaire
D�aucuns gardent certainement de cette catastrophe une donn�e sociologique av�r�e. L�Alg�rien mis dos au mur r�agit avec un rare courage. La r�action de la jeunesse du centre du pays dans ces p�nibles moments �tait exemplaire. Nous avions v�cu des situations extraordinaires. Comme celle du lendemain, au matin de la catastrophe. Nous discutions avec un officier qui installait des tentes m�dicales au niveau du stade de Boumerd�s. Arriva un groupe de 3 personnes. Une adolescente soutenue par un jeune d�une vingtaine d�ann�es �tait suivie d�un homme d�passant 65 ans. Le jeune �tait simplement habill� d�un pyjama chinois. Le corps compl�tement couvert d�une couche de poussi�re blanche comme si quelqu�un avait vid� un sac de farine sur lui. Voil� les courts propos �chang�s avec ce jeune. D�o� venez-vous ? �Je viens de la sortir des d�combres.� Le vieux monsieur et la jeune fille confirmaient. Mais avec qui tu l�as sauv�e ? �Tout seul.� D�o� es-tu ? �De Bab El Oued. Je suis venu sauver mes fr�res. � Et il reprit le chemin en direction de la cit� Ibn Khaldoun (ex-1200 logements) qui a subi des ravages. Des exemples comme ceux-ci sont l�gion. Comme cette jeune fille qui a quitt� le domicile parental aux Issers pour rejoindre � pied, en pleine nuit et en rase campagne, son poste de travail � l�h�pital de Bordj-Mena�el. Les sinistr�s de Sidi-Daoud se rappelleront longtemps le comportement du commandant de l�ANP, Slimane. La commune de Sidi- Daoud o� est cantonn� son d�tachement �tait en ruine. La vieille b�tisse de la brigade de Gendarmerie nationale s��tait totalement effondr�e tuant des gendarmes et leurs familles. Les �lus et le chef de la da�ra de Baghlia �taient introuvables. D�s lors, l�officier sup�rieur avait pris ses responsabilit�s �devant une telle urgence je n�ai pas attendu les ordres de l��tat-major pour intervenir �, nous dira-t-il le lendemain du sinistre. Il a regroup� les familles de la ville. Il leur a affect� un groupe de soldats pour veiller sur elles. D�autres �l�ments sous ses ordres ont �t� affect�s au sauvetage. En plus, il est parti sillonner la r�gion � la recherche d�engins. En pleine nuit, ses �l�ments ont d�jou� une tentative d�attentat � l�explosif pr�par� par les terroristes du GSPC. Faut-il, en outre, rappeler ces convois qui acheminaient des secours de toutes les wilayas du pays. Des v�hicules bourr�s de denr�es alimentaires et autres produits, hissant l�embl�me national, sillonnaient les communes de Boumerd�s � la recherche d�un lieu pour d�charger.
Abachi L.
DESTRUCTIONS DU S�ISME DE 2003
Les responsabilit�s occult�es
Pass� les durs moments de d�tresse, la col�re des populations a �t� exacerb�e par ce qu�elles ont d�couvert dans les b�tisses en ruine. Des malversations dans la construction des logements collectifs ont �t� d�voil�es. Construction de b�timents de plusieurs �tages sur un sol inad�quat, trafic sur le ferraillage et le ciment pour att�nuer le co�t au d�triment de la s�curit�, absence d��tudes, de plans et m�me de permis de construire, violation des normes de construction, absence de contr�le �tatique. Des marchands de volaille qui se sont �rig�s en entrepreneurs. Des march�s de construction attribu�s contre des pots-de-vin. Bref, c��tait l�horreur dans toute sa laideur. La col�re des citoyens �tait telle que Bouteflika qui se pr�parait � succ�der � lui-m�me a conc�d� une commission d�enqu�te. Dans la pr�cipitation, cette commission a �t� mise en place, en juin 2003 par le minist�re de l�Habitat et l�Urbanisme. Elle a proc�d� � des investigations dans les quelques d�combres qui n�ont pas encore �t� �vacu�es. Sur la base des rapports �labor�s par les membres de la commission, le ministre de l�Habitat d�pose deux plaintes aupr�s des procureurs des cours de Boumerd�s et d�Alger. Saisie par les deux parquets, la Gendarmerie nationale prend le relais de l�enqu�te. Au final, la plainte du procureur d�Alger a �t� rejet�e. A Boumerd�s, les deux juges d�instruction qui se sont succ�d�s � ce dossier ont rejet� par trois fois la plainte. Le parquet faisait in�luctablement appel. En 2007, le procureur du tribunal a tout de m�me r�ussi � pr�senter devant le juge 38 personnes. La liste comportait des noms de chefs d�entreprises priv�es ou �tatiques, d�ing�nieurs au service du CTC, de cadres des bureaux d��tudes, de chefs de projet, de chefs de chantier, de vendeurs de mat�riaux de construction� Au mois d�ao�t 2007, � l�issue du proc�s en premi�re instance, 27 pr�venus ont �t� condamn�s � deux ans de prison ferme et un autre � trois ans de prison ferme. La justice les accusait d�homicide par imprudence, de n�gligence, de laisser-aller et de falsification. Lors du proc�s en appel qui s�est d�roul� en ao�t 2008, les charges ont �t� abandonn�es et les accus�s ont �t� innocent�s. La d�fense avait, en effet, mis le doigt sur une faille dans ce proc�s. D�apr�s elle, les v�ritables responsables n��taient pas inculp�s. Il �tait question de ceux qui tra�aient la politique r�gionale ou nationale de l�am�nagement du territoire et l�habitat et qui donnaient ordre d��riger des projets. Ceux qui fixaient les d�lais de r�alisations. Ceux-l� m�mes qui d�tiennent les responsables de l��dition des lois et r�glements en mati�re de construction. Comme, par ailleurs, il leur incombait de veiller sur le strict respect des normes et des lois de la R�publique en ce qui concerne la construction des logements. Pour l�heure, il ne reste au parquet de Boumerd�s que l�appel aupr�s de la Cour supr�me pour, au minimum, faire aboutir, �ventuellement, le modeste droit des sinistr�s � l�acc�s aux dommages et int�r�ts. Mais ce n�est pas encore acquis.
A. L.
PRISE EN CHARGE DES SINISTR�S
D�versement des p�trodollars � la veille d�une �lection
Au lendemain du terrible tremblement de terre survenu en ce sinistre mercredi 21 mai 2003, la col�re citoyenne contre les institutions de l�Etat �tait � son comble. Ce dernier �tait accus� d�avoir �t� lent � r�agir pour secourir les victimes.
Il �tait, aux dires des sp�cialistes, d�sorganis� et manquait de moyens ad�quats. Le pouvoir en place �tait somm�, par n�cessit� politique, de r�agir vite. Le pays �tait en effet seulement � quelques mois de l��ch�ance �lectorale d�avril 2004. A l�occasion, sur proposition du gouvernement, un budget extr�mement important a �t� vot� par l�APN pour la prise en charge des sinistr�s. Pour la seule wilaya de Boumerd�s, 40 milliards de dinars seront consacr�s � la r�habilitation des logements endommag�s, � la construction de 8 000 logements et l�aide � la reconstruction. Il est question, au d�but de mai 2009, de 37 3 4 5 2 8 9 3 9 9 , 0 6 DA d�bours�s par la CNL (Caisse nationale du logement) de Boumerd�s pour faire face aux d�penses d�coulant des actions cit�es plus haut. Donc � la cl�ture du dossier �prise en charge du relogement des victimes du s�isme�, la barre des 40 milliards sera probablement atteinte. Le programme sp�cial s�isme de 8 000 logements d�cid� par le gouvernement est pratiquement en voie de finition. La tr�s grande partie des habitations a �t� affect�e aux sinistr�s. Selon le directeur de l�unit� de la CNL de Boumerd�s, M. Siaghi, l�Etat a d�pens� plus de 12 milliards de dinars pour r�aliser ce programme. A cela s�ajoutent 2 474 000 000 DA qui ont �t� vers�s aux 2 474 sinistr�s qui avaient demand� l�aide � la reconstruction individuelle de 1 million de dinars. 875 000 000,00 de dinars ont �t� vers�s aux 875 projets de reconstruction collectives (1 million de dinars pour chaque copropri�taire). Ces deux derniers dossiers ne sont pas clos. L�op�ration est toujours en cours. Les chiffres seront donc revus � la hausse. Avant ces programmes, l�Etat a pay� �galement aux propri�taires de la wilaya de Boumerd�s dont les logements collectifs ou individuels ont subi des dommages de plus de 20 milliards de dinars. 11 208 362 006,99 ont �t� vers�s directement aux 56 964 propri�taires qui ont pr�sent� des fiches du CTC (contr�le technique de construction) prouvant des dommages � la cat�gorie vert 2 ou orange 3 d�plor�s sur leurs r�sidences lors du tremblement de terre. Par contre 9 936 103 000 DA ont �t� vers�s par la CNL au ma�tre de l�ouvrage d�l�gu� (OPGI, EPLF et Agence fonci�re) qui a pris en charge le confortement des b�timents collectifs ou logements individuels gravement endommag�s (orange 4). A ces aides au logement, il y a lieu d�inclure d�autres subventions vers�es directement aux sinistr�s. On y liste 1 471 aides pour le d�c�s d�un parent. Le montant est de 700 000 DA par d�c�s. 11 780 aides � l�installation ont �t� pay�s aux m�nages ayant perdu leur mobilier. Enfin 3 115 aides au loyer sont r�guli�rement vers�es. Cette indemnit�, rappelons- le, suit toujours son cours. Mais le plus gros du budget est consacr� � la reconstruction des infrastructures collectives- �tablissements scolaires, universitaires et de formation, les structures, sanitaires, administratives, religieuses et culturelles, le r�tablissement des r�seaux de distributions de l��nergie et de l�eau, les r�seaux de communication, les infrastructures de base et les routes.


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