Le centre-ville conna�t ces derni�res ann�es des idylles in�dites. C�est le constat amer que tout un chacun peut faire en visitant ces hauts lieux d�insalubrit�. En effet, tous les commerces, surtout informels, possibles et inimaginables se c�toient dans une grande indiff�rence et dans un d�cor qui frise la naus�e. Comment expliquer que des marchands de poissons, des quincailliers, des bouchers, des caf�s, des gargotes, des commerces de la friperie (v�tements neufs et us�s), des vendeurs de portables, des vendeurs � la sauvette, de fruits et de l�gumes, des babioles d�occasion de toutes sortes puissent cohabiter au vu et au su des autorit�s locales. Souk-Ensa�, qui a d�j� d�fray� la chronique depuis plusieurs ann�es, continue d'exercer dans une totale anarchie formant � lui seul un bidonville avec tout ce qui se colporte � son sujet. En fin de journ�e, c�est un spectacle d�solant qui se pr�sente aux regards avec un sol jonch� de d�tritus, des restes de fruits et l�gumes, des cartons et des sachets tant � l�int�rieur du march� couvert que dans toutes les places environnantes qui nous vaudraient s�rement le premier prix de la qualit� de l�environnement. A c�t� de tout cela, ce sont les riverains qui �prouvent mille et une difficult�s � se garer devant leur demeure tant tous les espaces sont pris d'assaut d�s le lever du jour avec la multitude de camions et autres v�hicules de transport de marchandises bloquant � longueur de journ�e la circulation. Personne dans ce d�cor ne se soucie de la propret� pourvu que chacun r�cup�re son terrain. Il est donc urgent de trouver une solution � ce probl�me qui perdure et qui est � l�origine de beaucoup de maladies, et ce, dans l�int�r�t de la ville et de la population. Les �lus locaux et les autorit�s de la wilaya doivent r�agir face � un probl�me de salubrit� publique.