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SKIKDA
La culture de la tomate industrielle en r�gression
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 09 - 2009

La superficie consacr�e � la culture de la tomate industrielle a r�gress� cette ann�e.
Selon les statistiques arr�t�es au 23 ao�t 2009, la r�colte, lanc�e le 18 juillet, est de l�ordre de 1 064 000 q pour une superficie de 3 800 ha, ce qui est en baisse par rapport � la saison 2007/2008, o� elle �tait de 1 966 000 q pour une superficie de 6 600 ha, et dont 60% du taux global a �t� commercialis�.
Et loin aussi des objectifs fix�s pour cette saison : 1,6 million de quintaux pour une superficie repiqu�e estim�e � 4 700 ha. Les pertes enregistr�es correspondent � 18% du taux global, soit 288 000 q, alors que la quantit� commercialis�e est de 638 400 quintaux. La quantit� de concentr� de tomates enregistr�e durant la saison pr�c�dente �tait de l�ordre de 9 237 tonnes. A ce jour, 17 816 tonnes ont �t� transform�es, 2 735 tonnes en DCT (double concentr�) et 459 tonnes en simple concentr� (CT). Dans le m�me ordre d�id�es, le nombre des conserveurs est pass� de trois � un, Izdihar, implant� dans la r�gion de Ben Azzouz, qui affiche une production quotidienne de 1 400 tonnes/jour. Il n�en demeure pas moins que la wilaya de Skikda est leader sur le plan national, elle compte la superficie la plus importante. La da�ra de Ben-Azzouz, regroupant les communes de Ben-Azzouz, la Marsa et Bekkouche-Lakhdar, � 65 km � l�est de la wilaya, contribue � hauteur de 25% dans la production nationale. Pr�s de 90% des 1 500 agriculteurs que compte le secteur y sont implant�s.
La production affect�e par la pluie et la canicule
Les raisons de ce recul sont li�es � des conditions climatiques : canicule et forte pluviom�trie. Ces derni�res enregistr�es successivement en mars, avril et mai, dont les effets ont �t� fortement ressentis. C�est du moins ce qu�avance le directeur des services agricoles, M. Bourouz. Un fellah de Ben Azzouz explique que �les jours de fortes pluies en juin et la canicule observ�e durant le mois de juillet ont provoqu� un endommagement des terres agricoles et caus�, par voie de cons�quence, une baisse dans la production. Avant cela, en avril et mai, on a eu � subir les effets des pluies qui ont �t� pour beaucoup dans le retard de la r�colte. Me concernant, et pour y rem�dier, j�ai vers� dans la culture de la past�que�. D�autre part, le r�tr�cissement de la superficie destin�e � la culture de la tomate est d� � deux facteurs. Le premier relatif � la forte production enregistr�e durant les ann�es 1990 et 2000 qui a �t� derri�re, entre autres, une baisse dans les prix de la tomate. Ceci entra�nant cela, le deuxi�me facteur est li� � la �ruine� des fellahs. Pour oublier les malheurs de l��chec, une partie d�entre eux s�est rabattue sur la c�r�aliculture qui b�n�ficie d�un soutien cons�quent de l�Etat. Tandis que la deuxi�me partie, sans d�laisser la principale activit�, a adopt� la m�me d�marche. La culture de la past�que a �t� souvent le recours pour beaucoup de fellahs, afin de combler le d�ficit enregistr� en la mati�re. Tout autant que la commercialisation de ce fruit tant convoit� ne bute pas sur les contraintes relev�es dans celle de la tomate. Pourtant, et selon les propos du DSA, la tomate b�n�ficie, elle aussi, d�un appui �tatique dans le cadre du Fonds national de r�gulation de la production nationale (FNRPN), � raison de 2 DA pour le fellah et 1,5 DA pour le transformateur, pour chaque kilogramme transform�. �Dans le pass�, la formule adopt�e �tait de verser la somme �quivalente � la production r�alis�e par les fellahs devant le si�ge de la DSA, il y avait une foule compacte et l�action nous prenait un temps pr�cieux. Actuellement, la donne a chang�, le montant est vers� aux transformateurs qui auront � le r�percuter aux agriculteurs. C�est plus facile. De plus, les transformateurs assurent un pr�financement en direction des fellahs qui se traduit sur le terrain par la mise � leur disposition des engrais et semences, et sans que ces derniers aient � d�bourser un sou. Le conserveur aura � r�cup�rer son d� apr�s avoir proc�d� � la transformation de la tomate qui lui est vendue par le fellah.� L�institution financi�re charg�e du paiement des soutiens n�est autre que la Badr. L�encaissement des primes par le transformateur se fera sur la base d�un dossier adress� � la DSA, territorialement comp�tente. Parmi les pi�ces constitutives figurent, entre autres, une copie des conventions sign�es par le transformateur avec les producteurs de tomate industrielle fra�che, un engagement notari� par lequel le transformateur sp�cifie que �les quantit�s de tomate industrielle collect�es sont exclusivement destin�es � la production de DCT et/ou de TCT� et un cahier des charges. Le prix � la production a �t� fix� � 8 DA le kilo, celui de la cession � 12 DA.
Les �lobbys� et le prix des engrais : de v�ritables entraves
Quelques fellahs, selon leurs dires, n�ont rien vu de ses aides �tatiques. Ils ont vu, par contre, des �lobbys� venir dans les champs leur acheter la tomate industrielle � raison de 10 DA le kilo. �Souvent, ils trichent dans la pes�e. Nous, fellahs, pauvres malheureux, nous ne pouvons refuser leur offre, et ce, pour deux raisons : La premi�re est li�e � la facilit� avec laquelle on a � �couler la marchandise dans l�imm�diat. La deuxi�me est relative � la rentabilit� g�n�r�e, puisque �a nous �vitera les tracas et les co�ts du transport, nous ne disposons pas de camions ou de v�hicules pour assurer son acheminement. Le malheur c�est que notre marchandise sera revendue au transformateur � 8 DA le kilo !� Ce n�est pas l�avis d�un autre fellah, �le vrai probl�me r�side dans le fait que les acheteurs de tomate ne paient pas rubis sur l�ongle. Des fois, les fellahs leur sont rest�s redevables des ann�es�. Selon notre interlocuteur, �les agriculteurs devaient prioritairement relever le probl�me des engrais. Certes, sur le plan s�curitaire, l�escorte accord�e par les services de s�curit� nous a �t� d�un grand apport. Mais il n�en demeure pas moins que le prix du quintal de l�ordre de 6 000 DA, en d�pit de l�abondance du produit, est p�nalisant au plus haut point. Ce n�est pas tout, l�agriculteur a besoin de pr�s de 10 q pour chaque hectare cultiv�. Pour une superficie moyenne de 10 ha, on aura donc � d�bourser 600 000 DA. Contrairement aux id�es re�ues, on doit payer cash pour acqu�rir la quantit� voulue. C�est devenu un march� juteux pour les vendeurs et les revendeurs qui se trouvent � tous les coins de rue, muni d�un agr�ment d�ment d�livr� par les services de la DSA�. Qui gagne dans cette cha�ne ? Puisque m�me le citoyen est p�nalis� au plus haut point : en pleine saison de la tomate, cette derni�re est vendue entre 50 et 70 DA. Le commer�ant justifie cette hausse par le prix de gros. A Salah-Bouchaour, �la tomate y est c�d�e entre 20 et 25 DA�. Selon un autre fellah, �cela prouve aussi que le recul de la culture de 300 ha comme annonc� par la DSA pourrait �tre plus important que l�ont croit, car quelques fellahs ont tendance � donner des chiffres amplifi�s sur la superficie r�colt�e, les services habilit�s de la DSA ne d�tectent pas les anomalies�. Propos infond�s, selon les dires d�un cadre � la DSA, �nous ne suffisons pas des chiffres fournis par les fellahs, nous faisons de la prospection�.
La saison 2008/2009 class�e 8e de la d�cennie
Selon un tableau r�capitulatif des dix derni�res ann�es, la saison 2008-2009 est class�e 8e en termes de production, loin derri�re la saison record 2004-2005 (2 millions de quintaux pour une superficie de 6 760 ha et un rendement � l�hectare de 296 q), la saison pr�c�dente, d�j� cit�e, (1 966 000 quintaux, superficie, 6 600 ha, rendement, 298 q/ha) et 2003-2004 (1 829 260 q, superficie 7 209 ha, rendement, 254 q/ha). Elle ne devance que les saisons 2005- 2006 et 2006-2007, o� respectivement des productions de 744 000 et 609 440 quintaux ont �t� enregistr�es.


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