Faut-il croire aux promesses quand on a pour g�te, depuis plus de 10 ans, des caves d�immeubles de 6 m sur 4, de surcro�t sujettes aux inondations plusieurs fois par an ? Un habitat en dur, certes, mais tr�s �troit et insalubre, sans sanitaires, � l�hygi�ne ex�crable, avec juste des impostes pour l�a�ration, une humidit� qui ronge les os et des maladies, notamment respiratoires et n�phrologiques. Ce n�est l� qu�un petit aper�u du calvaire des 7 familles qui vivent dans des caves d�immeubles au niveau de la cit� des 400- logements de Dra�-Ben- Khedda. Mohamed Boukharchoufa et Ly�s Dermaoui, qui parlent au nom des 7 familles, 5 � 7 personnes chacune, sont partag�s entre l�espoir et le scepticisme en �coutant les propos du ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, Nourredine Yazid Zerhouni, tenus jeudi soir � la t�l�vision, � propos des �meutes de Diar Echems. Comment promettre de loger tous les habitants de Diar Echems en effervescence quand des centaines d�autres familles vivent, depuis de tr�s longues ann�es, dans des r�duits sanitaires, sous des tentes, dans des bidonvilles un peu partout dans le pays ? Ils ne demandent qu�� croire le ministre, seulement leur cas n�incite pas � l�optimisme. Toutes leurs d�marches aupr�s des autorit�s locales et nationales sont demeur�es vaines, elles n�ont suscit� que des correspondances d�une autorit� vers une autre, de la Pr�sidence au wali, de ce dernier au P/APC ou � l�OPGI. Les multiples interventions de la Protection civile et les PV des services d�hygi�ne n�ont pas eu plus de succ�s, la commission d�attribution de logements sociaux ne semble pas les prendre en consid�ration. Une lettre du chef de da�ra de Dra�-Ben- Khedda, dat�e du 25 novembre 2007, informant l�un d�entre eux qu�il est, au vu de sa situation sociale, dans la liste d�finitive des 85 b�n�ficiaires de logements sociaux qui seront distribu�s apr�s les �lections locales est rest�e � ce jour, 11 mois apr�s, sans suite. �Les citoyens qui expriment violemment leur malvie, leur ras-le-bol de l�injustice, leur d�sespoir de voir une issue positive � leur cauchemar ne cherchent qu�un travail, un logement : le minimum pour vivre d�cemment.� Ce sont les passe-droits, le m�pris, l�arbitraire qui les poussent dans la rue, malgr� eux, soutiennent nos interlocuteurs appelant au respect des promesses donn�es. B. T. Un h�tel des finances pour le chef-lieu Le minist�re des Finances lance un vaste programme de r�alisation d�infrastructures pour ses diff�rents organismes, particuli�rement les tr�soreries de wilaya et des municipalit�s. Ainsi, on croit savoir de source s�re que chaque wilaya sera dot�e d�un h�tel des finances, car, il faut le souligner, pas mal de tr�soreries de wilaya si�gent dans de veilles infrastructures exigu�s et inad�quates � l�image de celle de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ainsi, pour les besoins de modernisation de ses structures r�gionales et locales, le minist�re des Finances met le paquet pour ce faire d�s que les collectivit�s locales lui d�nichent des assiettes fonci�res susceptibles de contenir de tels projets. Aussi, les pr�sidents d�APC ont �t� invit�s � d�gager des lots de terrain au niveau de leurs communes pour la construction de nouvelles tr�soreries intercommunales. Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, pas mal de ces structures financi�res ont �lu domicile dans les si�ges d�APC � l�instar de Ma�tkas, entre autres. C�est donc dans le souci de mieux adapter ces organismes aux nouvelles donnes socio�conomiques et s�curitaires que le d�partement de M. Djoudi compte lancer dans les meilleurs d�lais cet ambitieux projet, et du coup faciliter la t�che aux diff�rents op�rateurs intervenant dans les finances (collectivit�s locales, op�rateurs �conomiques et autres).