La nature humaine nous pousse parfois � dire les v�rit�s am�res qui nous p�sent sur la conscience. On se d�cha�ne contre l�ingratitude sans souci aucun, des suites heureuses ou malheureuse qui peuvent en survenir. C�est ainsi que dans les situations de d�tresse et de non-reconnaissance, notre ego se d�cha�ne de lui-m�me pour crier haut et fort notre malaise. Cette libert� de donner libre cours � son esprit, pour lui faire dire tout se que l�on ressent, n�est qu�un soulagement qui pr�servera le c�ur de se remplir de haine. Tant que l�amour emplit le c�ur, il n�y aura pas de place pour la haine destructrice des valeurs humaines. A travers l�appel de l�illustre moudjahida Djamila Bouhired, on peut ais�ment d�duire que cette noble femme voue un grand amour � l�Alg�rie et au peuple alg�rien auquel elle a enti�rement donn� sa confiance. De part cet amour prouv�, le c�ur de Djamila � beaut� de l��me, du c�ur et du corps � ne peut �tre que d�semplit de haine envers quiconque, et ce malgr� la non-reconnaissance de son rang par les gouvernants de ce pays. Djamila a aim� le peuple alg�rien pour lequel elle s�est sacrifi�e d�abord. Elle a prouv� par la suite qu�elle aime ce peuple pour la confiance qu�elle lui accorde. Il faut avoir une confiance aveugle pour refuser toute aide venant du pouvoir en place et d�amis de l�ext�rieur et se jeter spontan�ment dans les bras d�un peuple entier. Il faut reconna�tre que le combat et le sacrifice de cette auguste femme avait un seul objectif : la lib�ration du peuple alg�rien. Comme dans le pass�, une fois de plus, Djamila nous donne une le�on de courage et de bravoure. Je prie Allah, le Tr�s-Haut, de lui assurer une prompte gu�rison et une longue vie pleine de bonheur.