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Le triomphe contre Daech change la politique au Golfe: Erdogan pour la coopération avec El Assad
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 11 - 2017

Nombre de pays exigeant le départ du président El Assad retournent à de meilleurs sentiments avec le triomphe de Damas contre Daech. Ce qui était impossible est aujourd'hui une perspective.
Le président Turc Erdogan qui arme les prétendus opposants contre Damas et exigeait le départ de son homologue El Assad, parle d'un coopération avec son homologue El Assad.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan n'a pas exclu, jeudi 23 novembre, un contact avec son homologue syrien Bachar El Assad au sujet des Kurdes. Devant un parterre de journalistes, Recep Tayyip Erdogan a été interrogé sur un possible contact avec Bachar El Assad.
«Tout dépend de la situation. On ne peut pas rejeter la possibilité d'un contact car les portes de la politique sont toujours ouvertes jusqu'au dernier moment», a-t-il souligné.
Quant au dialogue national en Syrie, Erdogan a noté que tous les groupes et toutes les fractions y seraient invités, indiquant que la position d'Ankara vis-à-vis des «organisations terroristes telles que les YPG et PYD» restait claire:«Poutine partage notre inquiétude au sujet des YPG et PYD et le président Bachar El Assad s'oppose également à une telle entité.».
Le président turc a ensuite ajouté que «ce ne sont pas les Kurdes qui préoccupent Ankara mais les organisations terroristes». La Russie, la Turquie et l'Iran coopèrent pour lancer des négociations engageant Damas et l'opposition.
Le triomphe de Moscou, Téheran et damas contre Daech a changé la politique de nombreux responsables, dont le président turc. L'opposition qui exigeait le départ d'El Assad, précédant les négociations, accepte de négocier avec lui. Hier, les opposants ont accepté, en Arabie saoudite, d'aller au dialogue à Genéve le 28 novembre avec Damas.
Le dialogue est encouragé par la Russie, la Turquie et l'Iran. Nombre d'opposants radicaux ont démissionné et la Russie a noté que cela encourage le dialogue.
Lors du sommet tenu mercredi dernier à Sotchi (Sud de la Russie), Vladimir Poutine a reçu ses homologues turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Hassan Rohani pour évoquer l'avenir de la Syrie.
Le Président russe a appelé à construire des «axes de l'ordre» composés d'Etats souverains «partenaires» face à l'« axe du Bien et du Mal» cher aux Occidentaux qui ont accentué l'instabilité du monde de l'après-guerre froide.
L'idée est d'assumer une Realpolitik puis de favoriser les coopérations pragmatiques au niveau régional dans le cadre d'un monde multipolaire décrit et vanté comme tel par le chef du Kremlin, note un expert.
Le but de la réunion de Sotchi était de préparer les rencontres à venir dites du format d'Astana, prévues le 12 décembre prochain, entre le triumvirat «vainqueur de Daech et d'al-Nosra», destinées à préparer une solution politique pour la Syrie de l'après-guerre. Washington est sur la touche puisque non concernée par le processus de paix engagé par la Russie, la Turquie et l'Iran.
L'expectative en Arabie saoudite
Dans la foulée, les médias turcs ont fait part d'un possible contact téléphonique entre Erdogan et Al-Assad pour examiner le dossier des Kurdes syriens.
Le prince Mohammed ben Salmane, qui s'apprête à prendre le pouvoir en Arabie saoudite en remplacement de son père malade, a procédé à des arrestations massives de princes et de hauts responsables, accusés de corruption, dans le but de préparer le pays à son accession au trône et de lui donner une nouvelle orientation. Mais qu'en est-il vraiment? Entre arrestations de hauts dignitaires saoudiens, princes, hommes d'affaires d'envergure internationale et enfin la présence plus ou moins voulue du Premier ministre libanais, Saad Hariri, à Riyad, le jeune prétendant au trône du royaume des Saoud, Mohammed ben Salmane, a provoqué une sorte de tsunami qui interpelle tous les observateurs qui essayent de comprendre l'évolution de ce pays, compte tenu de son poids et de son influence, et vu les répercutions qu'il aura sur la stabilité de la région, voir du monde. Depuis le pacte du Quincy, scellé le 14 février 1945 sur le croiseur USS Quincy entre le roi Ibn Saoud, fondateur du royaume d'Arabie saoudite, et le Président américain Franklin Roosevelt, d'une durée de 60 ans, renouvelé pour une même période en 2005 par le Président George W. Bush, les deux pays travaillent en étroite collaboration, aux plans économique et politique, que militaire et stratégique. Rien ne se passe dans le royaume sans que Washington n'en soit informé auparavant. Toutefois, l'Arabie saoudite a pris ses distances avec son allié américain au début de l'année 2013, en réponse à la non-intervention militaire du pays contre Damas et au rapprochement irano- américain qui fait suite à l'élection d'Hassan Rohani à la présidence de la République islamique. Cependant, comme les centres de pouvoirs et de décision aux Etats-Unis sont multiples et variés, l'influence sur le cours des choses en Arabie saoudite dépend étroitement de la faction qui est aux manettes à la Maison-Blanche, et de ses alliances dans le royaume. À ce titre, il est judicieux d'éclairer ce qui se passe en Amérique, depuis l'élection de Donald Trump à Washington, avant de se pencher sur ce qui se passe à Riyad. Ne nous trompons pas. Donald Trump, multimilliardaire, n'est pas un homme du peuple, il est issu de l'oligarchie américaine, cependant, il est farouchement opposé à l'establishment américain mondialiste, qu'il accuse d'avoir transformé les Etats-Unis en puissance impériale en la lançant dans des guerres sans fin, qui ont conduit le pays à la faillite. Rappelant que selon les chiffres officiels américains, les guerres d'Afghanistan, d'Irak et de Syrie, ont coûté environ 4.300 milliards de dollars aux contribuables, somme qui a été, de toute évidence, captée par les grands patrons du complexe militaro-industriel


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