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Pour le convaincre d'accepter le plan américain pour Al Qods: Pression de l'Arabie saoudite sur Abbas
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 12 - 2017

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, s'est entretenu avec Mahmoud Abbas pour discuter du conflit israélo-palestinien, après la reconnaissance par le président américain d'Al Qods comme capitale d'Israël.
Mohammed ben Salmane Al Saoud, prince héritier d'Arabie saoudite, veut convaincre le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, d'accepter le plan de paix américain, a indiqué le portail Middle East Eye, citant des responsables.
Selon ceux-ci, Mohammed ben Salmane a souligné que Washington était «le seul jeu en ville», en précisant qu'aucune autre puissance ne pourrait amener une solution viable au conflit israélo-palestinien qui dure depuis des décennies. «Les Etats-Unis sont les seuls à avoir une influence réelle sur Israël, c'est le seul pays qui peut faire pression sur Israël dans tout processus de paix et personne d'autre ne peut le faire, ni l'Europe, ni la Russie et ni la Chine», a-t-il noté.
Le prince héritier d'Arabie saoudite, dont le pays n'a initié aucune décision concrète, dont l'annulation du contrat de 460 milliards d'armes conclu avec Washington, pour protester contre la reconnaissance par le président américain d'Al Qods comme capitale d'Israël, tenterait de faire pression sur le président de la Palestine pour accepter le plan américain. Pourtant, le président américain a fait preuve d'un soutien indéfectible envers Israël, offrant Al Qods lieu sacré pour les musulmans, chrétiens et juifs, à Israël. Un crime dénoncé par la communauté mondiale.
Le plan, présenté par le Président américain, précise qu'Al Qods occupée, que les Palestiniens considèrent comme la capitale de leur futur Etat indépendant, et la question des réfugiés feraient l'objet de pourparlers ultérieurs engageant Israël et la Palestine. Mahmoud Abbas, selon les mêmes responsables, était au courant de la proposition de Washington, mais l'a rejetée car il la considère comme un duplicata du plan du Premier ministre israélien Netanyahou, écrit un média russe.
Cependant, le dirigeant palestinien aurait clairement noté lors de sa dernière rencontre avec les autorités saoudiennes : «Nous sommes prêts à nous engager immédiatement au cas où les Etats-Unis sont prêts à noter que le processus de paix est basé sur la solution à deux Etats sur les frontières de 1967, y compris Al Qods Est, mais s'ils veulent nous entraîner vers la version israélienne de la paix, nous ne pouvons pas le faire». Et d'ajouter que Mahmoud Abbas avait souligné que les Etats-Unis ne seraient plus en mesure de parrainer les négociations du conflit. La reconnaissance par le président américain d'Al Qods comme capitale d'Israël est dénoncée par la communauté mondiale. L'Assemblée générale de l'ONU a voté contre la résolution de Washington. Le président de Palestine Mahmoud Abbas note que Washington n'a aucun rôle à jouer dans le processus de paix engageant Israël et la Palestine. Le président français Emmanuel Macron a noté que Washington s'est exclu en reconnaissant Al Qods occupée comme capitale d'Israël.
Comble du non-respect de la démocratie, il a menacé de couper les aides financières aux pays qui voteraient pour la résolution de l'Assemblée générale de l'Onu qui dénoncent la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d'Israël. Pourtant, l'Arabie saoudite tenterait de voler au secours du président américain qui a fait preuve de peu de considération pour les musulmans.
La mort diplomatique de Washington
Après la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies contre la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d'Israël, Washington a adressé des mises en garde à 14 membres du Conseil de sécurité, mais aussi et surtout à tous les pays membres de l'Onu, a rappelé à Sputnik Emil Amin, spécialiste des questions américaines. Le rêve «wilsonien» a croulé sous le rêve «jeffersonien», l'idéalisme et la morale, bases sur lesquelles les Etats-Unis avaient été fondés, n'existant plus après le soutien inédit apporté à Israël par Washington, a estimé Emil Amin dans un entretien accordé à Sputnik. «Nous constatons l'effondrement moral de Washington. C'est la mort diplomatique des Etats-Unis dans le monde», a déclaré l'interlocuteur de l'agence. Et d'ajouter que les Etats-Unis avaient cessé de dominer unilatéralement la politique mondiale. «On assiste à présent au réveil de l'ours russe qui se transforme en renard intrépide qui pourra bien occuper les positions perdues par l'Amérique. Il y a encore le dragon chinois qui veut absolument récupérer ses possessions d'antan. Le monde change, mais Nikki Haley [ambassadrice des Etats-Unis à l'Onu, ndlr] ne le voit toujours pas», a résumé l'interlocuteur de Sputnik. Le Président américain a menacé de couper les aides financières aux pays ayant voté en faveur de la résolution condamnant la décision de Washington de reconnaître Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu. Peu avant le scrutin à l'Assemblée générale de l'Onu, Nikki Haley avait lancé ces menaces. Donald Trump avait annoncé que les Etats-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d'Israël et que l'ambassade américaine y serait transférée. L'initiative a provoqué la colère du monde arabe et des émeutes dans les territoires palestiniens.


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